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CHRONIQUE PAR ...

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Djentleman
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Andreas Dörner
(chant)

-Denis Schmidt
(guitare, chant)

-Marc Görtz
(guitariste)

-Marco Schaller
(basse)

-Patrick Grün
(batterie)

TRACKLIST

1) I Will Never Let You Down
2) Let Go
3) Another Cold Day
4) My Time Has Come
5) Life Is Too Short

6) Give Me A Reason
7) Stop Running
8) The Awakening
9) I Believe. . .
10) Rise And Fight
11) Nowhere To Run, No Place To Hide
12) I'll Show No Fear

DISCOGRAPHIE


Caliban - The Awakening



Il est de ces groupes indémodables avec le temps. Ces groupes qui ne changent pas ou très peu, et qui, malgré tout, arrivent toujours à capter notre attention, avec une recette assez simple mais réalisée avec brio et, avant tout, avec une empreinte indéniable. Caliban fait clairement partie de ceux-là, avec leur metalcore à la fois déchaîné et mélodieux. Retour sur un classique de la formation teutonne.

Aujourd’hui, on le sait, Caliban reste l’un des mastodontes du style plus que controversé « metalcore », en compagnie de leur compatriotes Heaven Shall Burn et des américains Killswitch Engage, I Killed The Prom Queen ou encore Unearth et Parkway Drive. Et pourtant leur suprématie commence à être contestée depuis un petit bout de temps. En cause, une fâcheuse tendance à recycler les mêmes recettes qui, certes, ont fonctionné pendant près d’une décennie, mais s’épuisent beaucoup trop vite de nos jours et se fondent surtout dans la masse, même quand on s’appelle Caliban et que l’on a à son actif dix albums. Certes, ce ne sont pas les mêmes à agir de la sorte, car il ne faut pas mettre de côté les Cannibal Corpse, Amon Amarth, Lamb Of God et autres Slayer, mais dans le monde de l’éphémère, la réutilisation intempestive et massive trouve difficilement sa place. Et ce n’est pas le rajout de chœurs lors de refrain ou de quelques notes electro, pourtant bien à la mode, qui vont améliorer leur image quelque peu écornée. La moyenne d’âge du public tournant souvent autour des vingt ans, ces impatientes petites têtes chevelues réclament de la nouveauté et de l’originalité constamment. Un manque flagrant de personnalité, c’est donc ce qui a l’air de faire défaut à la formation germanique depuis 2012 et I Am Nemesis. Mais pourtant. . .
. . . Il fut un temps où Caliban déchaînait les foules avec des éléments simples. Notamment avec ce The Awakening. Cette époque désormais révolue comprenait des joyaux de metalcore. "I Believe. . ." et "Life Is Too Short" en sont les parfaits représentants, alliant brutalité, mélodies et refrain en chant clair. Mais attention, celui-ci n’était pas à outrance et employé à tire-larigot, mais avec parcimonie. Suffisamment pour ne pas saouler l’auditeur au bout de deux chansons. Déjà que les paroles sont répétitives et cliché au possible – et oui, ça reste du metalcore – il ne fallait pas en faire trop. La voix d’Andreas Dörner, pour sa part, n’a pas forcément pris sen grade depuis 2006 mais elle se révèle toujours aussi efficace, collant parfaitement avec les riffs prévisibles mais ravageurs des Allemands. La recette concoctée à chaque titre reste rudimentaire mais diablement efficiente, ne se ratant qu’à quelques reprises ("Rise And Fight" et "Nowhere To Run, No Place To Hide" notamment). Et des morceaux comme "Another Cold Day" et "Give Me A Reason" parviennent même à apporter une touche différente à l’ambiance, avec l’instauration d’une certaine froideur, même si les breakdowns rôdent toujours dans les parages. D’un autre côté, il est vrai que si l’on compare The Awakening à son prédécesseur, on ne peut qu’en retirer des choses positives. Caliban ne pouvait tout simplement pas trouver meilleur titre pour cet album.


Au final, et avec le recul The Awakening peut tout simplement se targuer d’être arrivé avant les autres. Et à l’époque, c’était foutrement bon, car foutrement redoutable et efficace. Sans risquer grand-chose, et en appliquant une recette à la lettre, l’album est surtout apparu en plein dans la première vague du metalcore et appartenait donc à l’avant-garde d’un style dont aujourd’hui, le qualificatif « en perte de vitesse » ne serait qu’un doux et généreux euphémisme.



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