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CHRONIQUE PAR ...

21
Wineyard
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 10/20

LINE UP

-Sataniac (Guido Wissmann)
(chant)

-Infernal
(guitare)

-Odin
(basse)

-Tormentor
(batterie)

TRACKLIST

1)Intro
2)Satan's Soldiers Syndicate
3)Angel Extermination
4)Razor Ritual
5)Hellbangers
6)Fate Forever Flesh
7)Vile We Dwell
8)Tyrannizer
9)Venomous Stench
10)More Corpses For The Grave

DISCOGRAPHIE


Desaster - 666 Satan's Soldiers Syndicate




Exactement le type d''album qui pose un des 10 cas de conscience du chroniqueur : un «vieux» groupe né quelque part en 1988, à l'age où le black n'existait pas comme on l'entend, à l'age où il balbutiait ses gammes en s'agrémentant d'autres genres plus vendeurs. Un groupe peut-être «culte» et dont le style n'a pas subi l'usure du temps, mais un groupe très difficile à juger pour le chroniqueur ignare de ce dernier.


L'«autre» genre ici, c'est le thrash. Le combo venant d'outre Rhin, il devient de fait inutile de préciser à quel point leur «thrashitude» est immuable, même par les temps qui courent. L'album commence pourtant bien avec une intro - dont le titre est fort à propos "Intro" - dans un style très épique et plutôt musical, à la limite de la B.O. d'un film fantastico-mythique. C'est après que cela devient plus douloureux, juste au moment où l'on découvre la voix du chanteur -un peu dans la tessiture du chanteur de Deceased histoire d'imager la chose. Bon, c'est une affaire de goût au final, mais attendez-vous à un growl simplement mauvais par moments. Certes il est très haineux et assez malsain, plutôt «raw», mais en définitive pas très black et surtout le front man en fait trop. Que dire de ce « Come On Bastards » qui laisse sans voix dans "Satan's Soldiers Syndicate"?

En passant outre cet a priori, il est plutôt agréable de se pencher sur la musique. Remarquez, si l'on enlève le chanteur, les paroles peu intéressantes et leurs titres qui le sont encore moins, qu'on ajoute la faible durée de ces derniers (la plus longue étant "Fate Forever Flesh" avec 4'46''), il ne reste bien que la musique. Et là, étonnamment, on a droit à des riffs répétitifs et linéaires en majorité, mais ils sont tellement remplis d'énergie qu'ils se digèrent vraiment bien. La batterie est présente mais de manière équilibrée, ce qui donne un ensemble très homogène et bien servi par une production plutôt puissante et claire, avec juste ce qu'il faut de saturation pour basculer le genre du thrash au black. En fait, la musique de Desaster a un côté épique et accrocheur que le chanteur amoindrit beaucoup, mais en contrepartie, il la transfère dans la haine. Ce côté haineux n'est pas immédiat, et plusieurs écoutes seront nécessaires afin de le mesurer au niveau de l'opus dans sa globalité.


Il existe deux niveaux de lecture pour Desaster. Le premier est un thrash black monolithique qui n'a pas évolué depuis vingt ans avec un chanteur qui ne ressemble pas aux canons du black classique et qui pourra rebuter. Le second est un thrash black énergique et haineux qui a besoin de ce chant pour s'exprimer pleinement. Autant vous prévenir, il est assez facile de rester sur la première lecture et sortir l'album des platines après la première écoute, mais essayez quand même de lui donner une chance si vous aimez le genre.


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