CHRONIQUE PAR ...
Fishbowlman
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note :
14/20
LINE UP
-Sherwood Ball
(chant+guitare)
-Ola Af Trampe
(guitare)
-Anders Rydholm
(claviers+basse+guitare)
-Gregg Bissonette
(batterie)
TRACKLIST
1)The Enemy Within
2)Sign Up For Love
3)Home Away From Home
4)In The Shadows
5)How Do We Stay In Love
6)My Time
7)Alive
8)Uninvited Guest
9)How Can I Change The World?
10)Flying High
11)Sworn To Silence
DISCOGRAPHIE
The Enemy Within, premier album de Code, groupe de hard FM, « un de plus » serait-on tenté d'ajouter. Aux premières écoutes, par son manque d'originalité, The Enemy Within ne laissera pas un souvenir impérissable. Il faut dire aussi que les deux premiers morceaux sont assez banals ("The Enemy Within" et "Sign Up For Love"). Seulement voilà, en creusant un peu plus la chose, on se rend compte que Code tire son épingle du jeu grâce à son grand professionnalisme.
La qualité des arrangements, l'alternance acoustique/électrique, les passages plus atmosphériques orchestrés par les claviers, les riffs heavy ou les ballades, tout est bien pensé et parfaitement agencé sur ce disque. Un gros effort semble avoir été mis en œuvre pour tenter de repousser les limites d'un style somme toute assez sclérosé. Alors, est-ce suffisant pour démarquer Code des autres productions Frontiers ? Oui et non, The Enemy Within ne sera qu'un album de hard FM de plus au compteur.
Malgré tout, les amateurs du genre se laisseront tenter car l'ensemble est de qualité... même les ballades sont plaisantes ("How Do We Stay In Love", "Sworn To Silence") ! Le chanteur Sherwood Ball, un vétéran dans son genre, s'adapte à tous les registres sans problème (hard rock, heavy, pop, ballades...), avec un timbre des plus agréables, sans oublier les aigus qu'il maîtrise haut la main. Cela représente une des forces de cet album, celle de pouvoir alterner le calme et la tempête ; on ne pourra pas leur reprocher de manquer de pêche. Preuve s'il en est sur le hard rock musclé et efficace de "Uninvited Guest", avec au passage un feeling hors-pair de la part du guitariste, Ola Af Trampe, à la fois capable de jouer les shredders ou au contraire de se faire plus discret et aéré. Pour les refrains, même chose, c'est du tout bon : entêtants, catchy, accrocheurs, enfin tout ce qu'on veut, il apparaît bien difficile de résister à ces chœurs ("My Time", "Alive").
Plus l'album avance et meilleur il devient, et The Enemy Within ne se dévoilera entièrement qu'avec le temps. La subtilité des arrangements (claviers discrets, chœurs travaillés, guitares aériennes) fait la différence, même si elle ne saute pas aux yeux tout de suite. Quand on sait qu'en plus, c'est Gregg Bissonette qui assure la batterie, on n'est plus étonné : si seulement tous les batteurs de hard FM pouvaient être aussi inventifs...