CHRONIQUE PAR ...
Fishbowlman
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
12/20
LINE UP
-Andy Alkman
(chant)
-Jocke Lundgren
(guitare)
-Henke Lönn
(basse)
-Kent Svensson
(batterie)
TRACKLIST
1)Rewinding Time
2)Monster
3)Sky Walker
4)Again
5)Warzone
6)Search Goes On
7)Queen Of Fire
8)Right Now
9)Face Your Demon
10)Down
11)Master Of Night
12)Slow Down
DISCOGRAPHIE
Avec un nom pareil, on se doute bien que Hellfueled ne doit pas faire dans la dentelle. Aux premières écoutes, on pourra toujours pester contre, encore une fois, un groupe de stoner de plus sur le marché déjà largement saturé. En regardant la bête (et sa pochette hideuse) de plus près, force est de constater que ce ne sont pas les qualités qui manquent à ce groupe scandinave.
Le son est bon et moderne (Fredrik Nordström oblige), le chant n'est pas très agressif, davantage axé vers la tendance « Ozzy » des groupes de stoner, plutôt que des braillards scandinaves habituels, et enfin les riffs sont heavy, parfois secondés par des claviers discrets, donnant un petit côté « 70 » à l'affaire. Rien d'original mais on passe un bon moment, c'est pêchu, carré et efficace. On pourra penser à Down en certaines occasions ("Sky Walker") ou même à Alice In Chains, notamment sur cet "Again" déprimant : mêmes ambiances et même voix que Layne Staley.
Titres lourds ("Queen Of Fire") et plus rapides ("Search Goes On", "Down") s'enchaînent, même si au final on n'en retiendra pas forcément un en particulier plutôt qu'un autre sur ces douze chansons. D'autant plus que les tempos sont souvent identiques. Il reste ce "Warzone" groovy, agrémenté de claviers « old-school » et de quelques harmonies sur les guitares ; il manque peut être une mélodie réellement accrocheuse sur le refrain. On ne sait d'ailleurs pas trop si Hellfueled veut se la jouer graisseux ou si au contraire le groupe veut faire preuve d'une ambition comparable au remarquable dernier album de Mustasch, Latest Version Of The Truth.
En tout cas, le vocaliste d'Hellfueled est bien loin d'avoir le talent de Ralf Gyllenhammar de Mustasch. A dire vrai, son timbre « Ozzien » devient gavant à la longue tellement ce type de chant a déjà été maintes fois entendu.