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CHRONIQUE PAR ...

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Lord Henry
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 8/20

LINE UP

-Ian E. Highhill
(chant)

-Jari Sundström
(guitare)

-Vili Ollila
(claviers)

-Henrik Tuura
(basse)

-Mikko Sepponen
(batterie)

TRACKLIST

1)Seven Seas
2)Stars
3)The Last Light Of The Moon
4)Wanted Man
5)Black
6)Through The Ice And Snow
7)Black Desireé
8)Cleopatra
9)The Princess Of Saba
10)Lady In White
11)Conquistador

DISCOGRAPHIE

Conquistador (2004)

Olympos Mons - Conquistador
(2004) - rock mélodique speed metal - Label : SPV LMP



Groupe de power-metal symphonique en provenance de Finlande, Olympos Mons va certainement faire parler de lui dans un futur proche. C’est bien simple: le genre n’avait pas connu un tel renouveau depuis le Ecliptica de Sonata Arctica. Il va falloir compter dorénavant avec ce combo, qui propose un premier album sensationnel, une véritable bouffée d’oxygène dans un marché qui commence sérieusement à saturer.

Meuuuuuh non, c’est pour de rire ! Vous y avez cru, sérieusement ?! Olympos Mons, salvateur du speed-metal mélodique? Vous n’y pensez pas. Ces garçons ont vingt ans de retard. Au bas mot. Et si leur musique n’est pas mauvaise en soi, elle est d’une banalité tellement affligeante qu’elle en devient... super-extra-mauvaise. Le heavy-speed est un genre qui nécessite, pour devenir un tant soit peu intéressant, davantage que de simples facultés de composition. Cela ne commençait pourtant pas si mal, avec un "Seven Seas" aux accents celtiques, son intro à la cornemuse et son refrain jovial. Bon c’est sûr, dès que retentit le premier riff on se dit que ces gars-là n’ont pas inventé la poudre à couper l’eau chaude. Mais cet opener passe bien. Ensuite... Ensuite? Zzzzzzzzzzzzzzzzzz. C’est encore la meilleure manière de décrire le reste. Mais bon, je ne suis pas payé si cher pour écrire des chroniques de dix-huit lettres, alors au travail, nom d’un champ de pop-corn.

Prenez une voix à mi-chemin entre celle de Roy S. Khan (Kamelot) et celle de Olaf Hayer (Dyonisus, Luca Turilli), mais en beaucoup, beaucoup moins puissante. Ian E. Highhill se paie en plus le luxe d’avoir un accent désagréable au possible et surtout, ce qui est quand même un comble en 2004, de chanter faux sur certaines parties aiguës. Prenez ensuite un guitariste fortement influencé par Michael Romeo (on frise le plagiat de Symphony X sur "The Princess Of Saba"), au son bien heavy et carré mais peu prolixe en riffs originaux, un batteur qui semble ne connaître qu’un tempo (double pédale au taquet), et un claviériste qui ne quitte jamais ses moufles. Vous voyez le tableau? Maintenant, imaginez une intro clavecin / gratte à la Stratovarius par-ci, un break flûte à a Rhapsody par-là, un refrain haut perché secondé par des chœurs à la Helloween encore là…

Vous l’avez compris, si l’on supprime l’aura de tous ces groupes, que reste-t-il? Pas bésef. De plus je suis persuadé que l’argument marketing majeur du groupe doit être un truc bateau du genre « le mélange de ces différentes influences nous permet d’affirmer notre propre style, blablabla… » La peau de mon prépuce, ouais. On atteint régulièrement dans ce disque un niveau de non-créativité et de « clichéitude » qui rappelle douloureusement les pires passages du premier Heavenly. La palme de la banalité revient quand même à "Stars" et à "Wanted Man", que l’on connaît par cœur avant même des les avoir entendus. Belle performance.

Quand le groupe tente de s’écarter un iota de la structure bêta couplet-refrain-couplet-refrain-solo-refrain, ça donne un "Black" mi-figue mi-raisin et un "Lady In White" aux parties instrumentales complètement ratées. Il faudra attendre le dernier titre "Conquistador", la pièce épique qui va bien (onze minutes), pour être un peu surpris. Le solo de clavier à la Jens Johannson est assez agréable et nous rappelle que Vili Ollila a bien dix doigts comme tout le monde. Concernant la production, on retrouve la patte typique de Mikko Karmila des studios Finnvox, comprenez un son de batterie froid et statique. Ce type est tellement sollicité que les batteurs finlandais finissent tous par sonner de la même façon. Faut aimer. En tout cas ça ne remonte pas le niveau de Mikko Sepponen. Le reste est trop brouillon, typique d’un premier album.


C’est justement parce que Conquistador est le premier album que je vais essayer de me montrer indulgent. Encore une fois, les compositions en soi ne sont pas mauvaises, elles pourraient peut-être même plaire à un néophyte dans le domaine. Mais si vous êtes dans ce cas, cher lecteur, il y a bien d’autres représentants du speed mélodique à découvrir avant. Nous n’avons plus qu’à espérer que les prochains albums développeront quelque chose de plus sexy. Cela passera probablement par le jeu de guitare de Jari Sundström, qui sort gagnant de ce premier essai assez désastreux.


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