CHRONIQUE PAR ...
Fishbowlman
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note :
13/20
LINE UP
-James Christian
(chant+claviers)
-Francis Benitez
(chant)
-Robin Beck
(chant)
-JM Scottolin
(guitare)
-Roberto Vanni
(guitare)
-Fabrizio V Zee Grossi
(claviers+basse)
-Biggs Brice
(batterie)
TRACKLIST
1)After The Love Has Gone
2)Know You In The Dark
3)Surrender Your Love
4)Meet The Man
5)End Of Time
6)Love Looked Into My Life
7)Leave Well Enough Alone
8)Strong Enough
9)You Should Be Blue (All I Could Feel Was Blue)
10)Circle Of Tears
11)Hold Back The Night
DISCOGRAPHIE
James Christian est l'ancien chanteur du groupe de hard FM House Of Lords. C'est apparemment suite à des divergences musicales à propos du dernier album d'House Of Lords que James Christian a quitté ce groupe. The Power & The Myth avait en effet déçu les critiques. N'ayant jamais écouté un seul album de ce groupe, je ne pourrais pas me prononcer. Une chose est sûre, avec Meet The Man, les amateurs du genre en auront pour leur argent.
Meet The Man propose un hard FM énergique, avec quelques ballades (mais pas trop, juste ce qu'il faut) et il est suffisamment varié pour accrocher l'auditeur de bout en bout. Cette variété est sûrement dûe à la participation de plusieurs compositeurs, dont quelques-uns de ses ex-complices d'House Of Lords (Chuck Wright et Lanny Cordola). Pourtant, ça commence mal; les deux premières chansons ont une désagréable impression de déjà-entendu: sur "After The Love Has Gone", la voix rauque de James Christian rappelle celle de Joe Elliott (Def Leppard) et "Know You In The Dark" contient le même riff que "Livin' On A Prayer" de Bon Jovi!
Heureusement, le reste de l'album ne reste pas uniquement bloqué dans ce moule FM avec choeurs de tatas et aux références un peu trop évidentes pour être honnêtes. "Meet The Man" sent bon les années 80 et le hard US groovy et efficace. "End Of Time" et "Hold Back The Night" sont les archétypes de la bonne ballade punchy, avec quelques riffs heavy en prime, ce qui n'est pas tout à fait le cas de "Surrender Your Love", un peu trop rose bonbon avec ses arrangements à cordes (violons et tout le toutim).
On nage en terre conquise donc, même la production sonne années 80 (grosse batterie avec à donf de reverb, guitares électriques jamais agressives...). Arrivée la seconde moitié de l'album, une floppée de mélodies exquises, pas si éloignées d'un Toto pointent leur nez ("Leave Well Enough Alone", "You Should Be Blue"), alors qu'on en avait eu qu'un petit aperçu sur la première partie. Dommage que certains refrains s'éternisent un peu ("Circle Of Tears"); il manque un petit truc pour en faire un excellent disque, mais on n'en est pas loin. On passe un bon moment, malgré quelques moments plus faibles (avis perso, les mordus du genre apprécieront sûrement toutes les chansons).