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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Alex MacFarlane
(chant+basse)

-Fuj
(guitare)

-Max Cohane
(batterie)

TRACKLIST

1) Worship
2) Limbic Infirmary
3) Irreparably Corpsed
4) Speciation
5) Spuming Catarrhal Gruel
6) Ravished to the Unknown

DISCOGRAPHIE

Speciation (2020)

Faceless Burial - Speciation
(2020) - death metal - Label : Dark Descent



Pour ceux qui suivent le death, Faceless Burial est peut-être un nouveau nom connu qui gagne à être… euh, connu. Pour ceux qui ne suivent pas assidument, il s’agit d’une découverte via ce second album. Australiens, ils jouent du death à l’américaine et se forgent une petite réputation. Ce deuxième effort après un Grotesque Miscreation qui aura… laissé des traces ?, intrigue l’amateur en quête de death pur. Décortiquons-le.

"Worship" ouvre sur un couple basse-batterie blastant, sympathique entrée en matière qui a le mérite d’éviter les sentiers trop battus. L’apparition rapide de riffs progressifs à la "Spirit Crusher" de qui-vous-savez dénote une ambition technique et de composition tout à fait bienvenue. Associez à ceci un son bien gras dans le style suédois du début des années 90 ou pourquoi pas un Carcass. De ce fait, Faceless Burial qui pourrait passer pour un groupe plutôt élitiste se reverse mécaniquement dans la fange pure du death. Nous savons pourquoi nous sommes ici, pour entendre des riffs à se faire tronçonner, ambiancer nos envies de massacre. Et il faut avouer que le groupe arrive fort aisément à son objectif.
Pourtant il n’est pas du tout du genre à foncer tête baissée dans le mur. Rien n’est vraiment ras-la-casquette sur cet album. Déjà, nous avons évoqué le cas de certains riffs s’aventurant sur le terreau très fertile de Death. Cela serait oublier les cas de Morbid Angel, vous prendrez bien un peu de Covenant ?, ou de Carcass sur Heartwork étonnamment ("Irreparably Corpsed"), bien que les mélodies ne soient pas aussi prononcées. Et même du Dark Tranquillity pour cette capacité à mêler mélodie et riff syncopé. Avec cette description, vous avez donc un indice sur la présence, ténue certes, de mélodies au milieu d’une soupe bien grasse et plutôt prompte et amène à déverser du fiel dégoulinant. Comment s’habiller du luxe de la différence sans faire appel à l’originalité.
Toutefois, s’arrêter aux influences serait passer sous silence les talents des Australiens pour proposer des compositions passionnantes, aérées et variées. Tout cela en demeurant dans un carcan death metal très marqué, et de fait n’en sortant quasi jamais. La performance est belle car on minimise souvent la difficulté de sonner riche dans un style très déterminé. Cette propension à la diversité est renforcée par une basse délicieuse avec sa place au soleil, ou sous le corps en décomposition. Cela nous renvoie à la production, vraiment maîtrisée, suffisamment claire pour laisser respirer tous les instruments et les richesses des compositions, tout en maintenant un haut niveau de gras pour appuyer le caractère virginal de ce death US en provenance d’Australie.


Alors oui, ceci est une formidable découverte. Amateurs de death, foncez faire l’essai, il y a de bonnes probabilités que vous soyez convaincus. Gras, vindicatif et raffiné, Faceless Burial se permet de cocher pas mal de cases.





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