CHRONIQUE PAR ...

18
[MäelströM]
le 13 janvier 2008




SETLIST

Lights And Sounds
Way Away
Avondale
Only One
Sure Thing Falling
Life Of A Salesman
Empty Apartment
Rough Landing, Holly
Say It Ain’t So (Weezer cover)
Believe
Down On My Head
October Nights
solo batterie/guitare
Breathing
Holly Wood Died
Ocean Avenue

AFFILIÉ

22 février 2006 - Paris - La Boule Noire


Yellowcard_Paris_-_La_Boule_Noire_20060222



Il est 19H30, on se les gèle tous devant la Boule Noire, à attendre ce fameux YellowCard qui donne son premier concert de tournée en France, dans une salle de quatre cents personnes maximum. Arrivé devant la porte, on essaye d’éviter le petit keupon qui déprime assis par terre à nager dans son vomi pendant que ses potes le regardent d’un air condescendant. Ca va être la fête… Le public est plus que disparate, mais je ne m’attendais pas à tomber sur autant de vieux (comprenez personnes de plus de vingt ans). Les gamins sont collés à la scène et trépignent, les gens normaux attendent mains dans les poches en jetant quelques coups d’œil au DJ plutôt louche et les journalistes s’emmerdent au bar, c’est pour ça qu’ils sont là. Débutant avec une heure et quart de retard (dont une demi-heure supplémentaire à glander dehors, aucun respect ces punks), YellowCard fait son entrée et crache illico ce que les membres gardaient de pêche.

Première réaction: «Tiens, le chanteur fait encore plus petit qu’à la télé!» Un groupe de punk dirigé par un nabot décoloré qui dépasse à peine le mètre cinquante, ça a de la gueule. Passée la réaction, le gamin ne chante pas trop mal, il se donne en tout cas, c’est sûrement le point positif de sa voix. Seconde réaction: «Ce violoniste… Quel faire-valoir!» J’avoue que sur cette réaction je me suis trompé. Durant les premiers morceaux il ne servait à rien (son violon est dans sa main les trois-quarts du temps, Mackin saute, hurle, mais ne joue pas des masses), et quand enfin il s’y met, il assure sur certains passages, à grand coup de disto’. Plus d’intérêt que sur album en tout cas. Dommage qu’il n’ait apparemment pas l’oreille musicale, il arrivera même à gâcher tout un morceau en le jouant sur une fausse note… Ca calme.

Le groupe attaque l’arme au poing par le tube en puissance "Lights And Sounds". Il a bien intégré les leçons de ses prédécesseurs. Même s’il semble plus influencé par Green Day ou Offspring première période que Blink182, on ne peut s’empêcher de faire le lien avec les trop-punks de Sum 41 sur quelques morceaux simplets que même l’énergie keuponne n’arrive pas à faire grimper. Quand ça arrive on ferme les yeux et on attend le morceau suivant. Enchaînant les pistes juteuses, l’énergie d’"October Nights" se déploie sans pudeur, le public se défonce joyeusement et tout le monde semble aimer ça. Le reste laisse sur sa faim, la plupart des nouveaux morceaux feront de même d’ailleurs… Ce sont indiscutablement les pistes tirées d’Ocean Avenue qui passent le mieux en concert, le groupe doit le savoir car il jouera les trois-quarts de l’album, le nouveau n’a pas l’air de les botter une fois sur scène. Ils nous offrent enfin un peu répit juste après, avec la ballade "Empty Apartement" qui voit les instruments se clarifier pour un petit slow entre gros tatoués et petites piercées. Quand le vrai show reprend, le public se déchaîne tant qu’il peut, mais les slammers sont vus d’un très mauvais œil par Ryan Key.

Peu avant la clôture, le groupe se retire et nous laisse en compagnie de "Longineus Parsons III", qui va se lâcher dans un solo de batterie qui dépote du tonnerre! Le bonhomme n’est pas fin, mais pour du punk, il tire très bien son épingle du jeu. Juste après, le sieur Mendez ramènera sa carcasse (et sa gratte), et nous gratifiera d’un des pires soli de guitare que je n’ai jamais entendu… Nul rythme suivi, aucune harmonie, le bonhomme enchaîne des notes sans queue ni tête, le tout noyé sous un effet de saturation hérité des 60s pour se donner un genre. On ne sait pas très bien où il veut en venir, mais de toute façon lui ne semble pas non plus savoir où il va… Carton jaune. Le concert se terminera comme il a commencé: un peu à la masse mais bon enfant quand même, le petit garçon perdu sur la scène bredouillera de convenus « Meursi beaukoup! », et la foule se dispersera sans même attendre de savoir si rappel il-y-aura… Comme beaucoup de concerts, on prendra nos quelques heures perdues de manière philosophique, en se disant qu’après tout on aime la musique, qu’un concert c’est mieux que de rien foutre chez soi. Seulement chez moi, j’avais des Bun’s décongelés et j’ai dû les jeter…




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