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CHRONIQUE PAR ...
Fromage Enrage
le 01 septembre 2015
SETLIST
Left For Dead
Son of the Morning
Claws in So Deep
Fallen
Buried Alive
Evil Priest
Succubus
Execution - Don't Save Me
Truce
3rd Floor
Seemingly Endless Time
The Dream Calls for Blood
Caster of Shame
Bored
Kill As One
The Ultra Violence / Thrown to the Wolves
AFFILIÉ
Death Angel
Hellfest (Clisson)
(20 juin 2008)
Thrashfest (Elysée Montmartre)
(13 décembre 2010)
Hellfest (Clisson)
(16 juin 2012)
Death Angel
02 août 2015 - Éragny - Covent Garden Studios
«
C’est beau mais c’est loin
», répétait en 2002 notre Jacques Chirac national, alors en visite dans une ferme dans un coin paumé de l’Hexagone. On pourrait faire le même constat au sujet du CoventGarden Studio : cette petite salle de concert du Val-d’Oise a beau se situer au beau milieu d’une zone d’activités somme toute assez peu pittoresque, elle n’en accueille pas moins une programmation de qualité. Ainsi, en avril, je vous relatais le passage de Junius et son post-rock mystique. En ce début d’août, retour au Covent mais changement de programme : ce soir, les thrashers américains de Death Angel viennent foutrent le feu.
Aussi jouissive que soit la présence de Death Angel au Covent Garden Studio et sa capacité de 200 personnes en tassant bien, il est tout de même étrange de ne pas les retrouver dans une salle d’un gabarit supérieur Les bougres étaient bien passés sur la scène de l’Elysée-Montmartre en 2013 lors du Thrashfest. Quand on songe que le groupe brûlait les planches du titanesque Wacken deux jours plus tôt, on imagine la tête des musiciens en découvrant cette salle au format timbre-poste, et éloignée de la capitale. Mais franchement, pas question de bouder : c’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de retrouver une légende du thrash metal dans une ambiance aussi intimiste. Comme quoi, le mauvais accueil fait à la musique metal peut parfois avoir du bon.
A tout seigneur, tout honneur, c’est un groupe français qui donne le coup d’envoi de cette soirée. Thrashback, que ça s’appelle. Aucune tromperie possible sur la marchandise, nous aurons bien évidemment droit à du thrash, du qui speede, du gras, du riffu. Le Gorg, leader barbu et ventru, ne se prive pas d’engueuler / troller la foule («
Est-ce que vous aimez le thrash metal bordel de meeeeerde ?
») dans une ambiance gauloise et réjouissante. Parmi les moments les plus fun du set des Français, on peut citer l’annonce d’un passage ballade qui n’en sera pas un. Au contraire, même, ces trolls de Thrashback nous envoient à la gueule un énorme blast qui dépote bien. Et pour finir le set, une petite reprise de "United Forces" de S.O.D. ! Un très bon moment de rigolade et de rock'n'roll, en somme.
Je parlais, dans mon live-report de Junius, de l’absence désolante de public. Ce soir, c’est tout l’inverse : minute après minute,les environs du Covent Garden se noircissent de metalleux. Sans parler de la salle elle-même, qui voit la température monter jusqu’à la fournaise. A peine Thrashback a-t-il lâché son dernier riff que la salle se vide donc d’un seul coup. Il est temps de prendre un peu d’air frais. Witches prend possession de la scène, mais je suis toujours à l’extérieur, et n’écoute que d’une oreille ce thrash agressif, aux vocaux proches du metalcore, malheureusement desservi par un son de piètre qualité.
C’est enfin l’heure de Death Angel... ou presque. Pendant qu’une foule ultra compacte se masse devant la scène et que la température montre tranquillement jusqu’aux mille cinq cents degrés celsius (environ), la sono diffuse une playlist 80s de grande qualité pour nous faire patienter. Iron Maiden, Judas Priest, et même "Balls to the Wall" d’Accept, chantée à pleine voix par une partie de la foule surchauffée, dans tous les sens du terme.
Et c’est enfin que les lumières s’éteignent. L’intro douce de "Left For Dead" jaillit à nos oreilles, mêlée aux acclamations de la foule, tandis que Death Angel s’approprie la scène dans la pénombre. Les fans savent très bien que cette entrée en matière calme ne sera que de courte durée... pour faire très vite place aux rythmiques de feu et aux riffs d’acier (à moins que ça ne soit l’inverse, comme vous préférez). Les premiers instants du concert me font tiquer, cependant : la voix de Mark semble vraiment perdue dans le mix. Mais après quelques minutes et de menus réglages, il trouve rapidement sa place, ouf. Le concert débute par un ensemble de morceaux récents : le duo d’ouverture du dernier albums, enchaîné avec la puissante "Claws In So Deep", tout droite sortie de Relentless Retribution.
Toute la soirée durant, le groupe bouillonne d’une énergie intense. Et communicative, puisque le public est loin, très loin de rester passif. Headbanging endiablé aux premiers rangs, pogos ininterrompus, et crowdsurfing à la douzaine accompagneront chaque morceau. Le nom du groupe est régulièrement scandé avec ferveur par tout le public. Avec une foule aussi dense et autant de mouvement, autant dire que la température atteint des sommets quasi-absurdes. Une chaleur qui poussera d’ailleurs le bassiste, Damien Sisson, à enlever le haut pour révéler sa musculature, ce qui, couplé à sa chevelure blonde, n’est pas sans lui donner un petit air de Conan le Barbare. Son geste aura d’ailleurs inspiré une spectatrice, qui, juchée sur les épaules d’un ami, décidera elle aussi de dévoiler ses... hum, pectoraux, sous l’oeil mi-amusé, mi-admiratif des membres du groupe.
Pour en revenir à la setlist, le groupe aura l’occasion de remonter le temps à plusieurs reprises : lors d’un "Buried Alive" et son final supersonique, ou à l’aide d’un bon petit "Bored", parfaite pièce de thrash à l’ancienne, sans édulcorants. Les thrashers philippins se montreront généreux avec les fans les plus old-school, puisque trois morceaux du mythique The Ultra-Violence seront joués. Ou plutôt, deux et demi. "Evil Priest" en début de concert ; "Kill As One" un peu plus tard, scandé par tout le Covent Garden Studio ; et un petit bout de la title track, en medley avec "Thrown to the Wolves".
Après quelques derniers fist-bumps et serrages de mains avec les fans du premier rang, serrés comme des sardines, Death Angel se retire, nous laissant sonnés par tant de riffs, de rugissements et de rafales de batterie. Encore une fois, on ne pouvait guère rêver mieux qu’une salle de 200 personnes pour aller applaudir cette légende la Bay Area. Un concert à la fois intimiste, ravageur, et ultra carré. Parfait !
Un très grand merci à Blaster of Muppets du site
Aux Portes du Metal
pour nous avoir permis d'utiliser l'une de ces bien belles photos !
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