CHRONIQUE PAR ...

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Ptilouis
le 10 novembre 2014




SETLIST

John Wesley
Disconnect 
Pretty Lives 
Take What You Need 
Mary Will 
How Goes The War 
Once A Warrior 
Any Old Saint 
Gets You Everytime

Flying Colors

Open Up Your Eyes 
Bombs Away 
Kayla 
Shoulda Coulda Woulda 
The Fury of My Love 
A Place in Your World 
Forever in a Daze 
One Love Forever 
Colder Months  (Alpha Rev cover)
Peaceful Harbor 
The Storm 
Cosmic Symphony 
Mask Machine 

Rappel:
Infinite Fire 



AFFILIÉ

14 octobre 2014 - Paris - L'Alhambra


Flying_Colors_-_John_Wesley_Paris_-_L'Alhambra_20141014

Le charisme, ça permet quand même beaucoup de choses. Jugez plutôt, à l’Halambra le 14 octobre à Paris jouait Flying Colors, un super-groupe de pop prog offrant une musique sympathique sur album, mais loin d’être impérissable. Le billet était hors de prix (40 euros), mais la salle se remplissait aisément en entendant le nom des stars comme Steve Morse (Deep Purple), Mike Portnoy (ex- Dream Theater), Neal Morse (Neal Morse Band, Transatlantic) et Dave Larue (Dixie Dregs). Seul Casey McPherson semblait un peu inconnu parmi ces mastodontes. Mais qu’importe, la salle se remplissait pour la dernière date de cette mini-tournée (14 concerts en tout) et nous aurions eu tort de ne pas y aller.

Mais avant de vous expliquer les pouvoirs infinis du charisme et de la renommée, attaquons-nous à la première partie. John Wesley joue sur scène, guitare en main, il enchaîne riffs lancinants et solos progs. L’ambiance se veut assez triste, presque mélancolique et les couleurs froides (bleues et violettes) aident bien à créer cette atmosphère. Le son manque un peu de punch. L’intérêt n’est pas là, mais plutôt dans l’ambiance créée par les ballades et les mid-tempo progs que nous offre le guitariste. La musique est bien faîte, mais manque un peu d’originalité, seuls quelques moments réveilleront l’auditeur de cet hypnotique spectacle. Au rang des très bonnes surprises, il faudra parler de l’excellente "Any Old Saint", long morceau progressif avec un passage instrumental envoûtant et un solo de guitare dantesque. Pareil pour le dernier morceau, plus rock qui réveillera quelque peu l’auditeur en mal de passages rentre-dedans. En somme, John Wesley fut une première partie correcte, mais légèrement en décalage par rapport à la musique pop prog positive qui allait suivre.
Pause. Le temps de prendre une bière, de regarder les prix incroyables du merchandising de Flying Colors faisant la promotion des albums solos de ses différentes stars (par exemple le dernier album de Neal Morse était vendu à 20 euros et 30 avec sa signature divine…), le groupe se prépare. Et c’est sur la très Transatlantesque "Open Up Your Eyes" que le super groupe entame les hostilités. Niveau son, rien à dire, c’est propre, pas trop fort et tous les instruments s’entendent à merveille, la voix est bien en avant. Nickel. Et c'est dès les premières mesures que l’on se rend compte que le charisme, ça fait beaucoup de choses. Car comment ne pas être emporté par les grimaces de Neal Morse, les frappes rageuses de Mike Portnoy, le sourire carnassier de Steve Morse (qui ne bougera pas trop à cause d’une blessure au bras, mais assurera un très bon show) ou le slap tranquille de Dave Larue ? Impossible, surtout quand les passages instrumentaux sont diablement prog et que le groupe semble visiblement s’éclater. "Open Up Your Eyes" mettra tout le monde de bonne humeur, et c’est un Portnoy guilleret qui saluera le public parisien, fera le pitre en faisant semblant de pleurnicher car c’est le dernier concert de la tournée. L’ambiance est bonne donc, laissant présager un show de qualité.
A ce petit jeu des stars, on en oublierait presque le jeune Casey McPherson. Et ce serait une grave erreur ! D’ailleurs, Portnoy n’hésitera pas à expliquer en milieu de concert pourquoi ils l’ont choisi en le laissant chanter le morceau de son groupe Alpha Rev, "Cold Months", qui aura convaincu tout le monde. Sympa, mais l'on retiendra surtout l’enchaînement impeccable avec la très théâtrale "Peaceful Harbor". Et c’est donc lui qui impressionnera le public en donnant une véritable énergie aux morceaux avec un chant puissant. Bref, Casey McPherson assure et réussit le tour de force de rendre les morceaux pop un peu plus rentre dedans que sur album. Et il faut bien avouer qu’en majorité les titres passent très bien avec leurs arrangements prog. On pense notamment à "The Fury of My Love" ou encore "Mask Machine". Bien sûr, certains refrains passent un peu moins bien, mais les morceaux restent efficaces et l’entrain des cinq musiciens est tel qu’on ne s’ennuie pas.
La quasi-totalité du dernier album passera sur scène et de fort belle manière, notamment le passage complètement fou sur "One Love Forever" où Portnoy et Neal Morse se placent chacun d’un côté de Casey, chantent les chœurs et se mettent à l’embrasser dans le cou. Surprenant et plutôt drôle. Le premier album ne sera pas non plus en reste avec "Kayla", "Shoulda Coulda Woulda" ou encore "The Storm", morceaux un peu plus basiques, mais qui seront repris avec bonne humeur par le public. Mais ce que l’on retiendra au final, ce sera les prestations des morceaux plus longs, notamment les excellentes "Cosmic Symphony" et le rappel "Infinite Fire" qui montreront des instrumentistes au top, un chanteur qui vit ses morceaux, mais surtout un Neal Morse à fond se moquant tour à tour de son compère batteur ou s’agitant sur ses claviers comme s’il était animé par la lumière divine. Ce fut beau.

Le concert s’achève, sourires aux lèvres, les spectateurs s’en vont, satisfaits d’avoir vu leurs stars jouer et s’éclater. Clairement le charisme de ce petit monde aura fait beaucoup pour transcender les différents morceaux, et heureusement. Encore une fois la paire Mike Portnoy, Neal Morse est un régal à regarder jouer : ils s’entendent à merveille, se moquent l’un de l’autre et assurent le show. Un label de qualité.

Album photo : Das Silverfoto


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