CHRONIQUE PAR ...

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Ptilouis
le 19 mai 2014




SETLIST

Sonata Arctica
The Wolves Die Young
Losing My Insanity
My Land
Sing In Silence
Paid in Full
What Did You Do In The War, Dad ?
Fullmoon
X Marks The Spot
White Pearl, Black Oceans
I Have A Right
Tallulah
Kingdom For A Heart (coupé)
Wolf&Raven (coupé)
Rappel :
Blood
San Sebastian
Don't Say a Word
Vodka (outro)

Trick or Treat
Prince With a 1000 Enemies
Premonition
Loser Song
Wrong Turn
Girls Just Want To Have Fun (Cyndi Lauper cover)
The Tale of Rowsby Woof
Like Donald Duck


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23 avril 2014 - Paris - Bataclan


Sonata_Arctica_-_Trick_or_Treat_Paris_-_Bataclan_20140423

J’aime bien Tony Kakko, mais il faut l’admettre, j’allais à ce troisième concert à reculons. Non pas parce que son dernier album est mauvais (il est même plus que correct), mais plutôt parce qu’en concert Tony a tendance à beaucoup parler au détriment des morceaux. J’y suis donc allé, curieux et inquiet, m’attendant à subir les monologues du finlandais… Et je me suis bien trompé, cette fois-ci Sonata Arctica a laissé place à la musique et a même bénéficié d’une première partie étonnamment bonne (chose rare aussi). Contre toute attente, j’ai passé une excellente soirée.

Et pourtant le début ne commençait pas sous les meilleurs hospices. Parti en avance, pour ne rien rater de la première partie, j’ai réussi à me paumer et donc arriver à la bourre pour voir le power metal festif de Trick or Treat. Pas grave me disais-je ? Mais quel ne fut pas mon erreur quand je suis rentré dans un Bataclan assez bien rempli et vu dans la fosse les gens taper des mains et applaudirent. D’ores et déjà, les gars de trick or Treat avaient tout compris avec leur power metal à mi-chemin entre un Edguy et un Helloween. Et il faut dire que même de loin, les italiens faisaient plaisir à voir avec leurs compos efficaces, leur chanteur, Alessandro Conti (aussi chanteur de la version Luca Turilli de Rhapsody), poussant un public réactif, à le suivre dans ses divers délires. Vraiment une bonne découverte qui s’est agrémentée de quelques surprises comme la reprise survitaminée de "Girls Just Want To Have Fun" de Cindy Laupers ou encore le final "Like Donald Duck" qui a vu le chanteur s’affubler de moufle en forme de lapin (l’emblème du groupe) et finir le morceau par l’explosion d’un pétard rempli de confettis. En somme, du fun, des refrains entêtants, de la bonne humeur et des délires pour une première partie fort agréable.
Chauffé par cette mise en bouche, le public attend avec impatience l’arrivée des finlandais de Sonata Arctica. Mise en scène impeccable, light show somptueux, le groupe arrive tranquillement sur scène sur fond de musique orchestral tandis que la voix du prêcheur de "X Marks The Spot" commence à présenter les finlandais avec un ton décalé. Et c’est parti pour le premier single de Pariah’s Child, "The Wolves Die Young", qui fait office d’opener correct, sans plus, mais voit Pasi Kauppinen  montrer son talent à la basse avec un joli tapping. Le son est plutôt correct, la guitare bien en avant et la voix au début un peu en retrait gagnera en intensité au fils du set. Le morceau finit et Tony Kakko annonce qu’ils sont là pour fêter le nouvel album, mais aussi (et finalement surtout) les quinze ans du groupe. Grosse acclamation de la foule et tout de suite, on comprend  que le groupe jouera des morceaux bien directs avec "Losing My Insanity", ou des titres plus anciens provenant de leurs premiers albums. Dès "My Land", Tony Kakko très en forme s’attire le public dans sa poche. Réceptif, les fans chantent les paroles, se calment sur les morceaux "Sing in Silence" et la désormais classique "Paid in Full" (presque toujours introduite de la même façon). Bref, du classique de la mélodie et encore du classique.
Pourtant, les quelques morceaux du dernier album ne déméritent pas avec "What Did You Do in The War, Dad ?" très théâtral et réussi, un "X Mark The Spot" rock et délirant où le public répondra présent pour le passage musical complètement déjanté digne des chorales américaines. Le public semble conquis, surtout que pour une fois Tony Kakko laisse place aux morceaux et ne fait pas continuellement des coupures narratives, mais c’est avec la dernière partie du concert que le groupe montre définitivement qu’il est de retour. La ballade "Tallulah" est reprise par un public aux anges et Tony ne cache pas son émotion. La complexe "White Pearl/ Black Oceans" ravira ensuite les anciens fans qui chanteront aussi avec plaisir l’entêtante "I Have a Right", mais c’est sur le duo ramassé "Kingdom for a Heart" et "Wolf&Raven" que le public se déchainera. De la mélodie, de l’émotion et un Elias Viljanen très pro à la guitare, il n’en fallait pas plus pour montrer que les finlandais étaient de retour. Et, histoire de parachever en beauté le show, le rappel offrira l’un des meilleurs morceaux de Pariah’s Child, "Blood", et les classiques mais incontournables "San Sebastian" et "Don’t Say a Word".

Sonata Arctica achève son concert avec un dernier délire, Tony Kakko poussant le public à chanter « We need some Vodka » en outro. Délirant, speed, direct et tourné vers les tubes du passé, Sonata Arctica a prouvé qu’en resserrant son jeu, en faisant moins d’intermèdes, il pouvait aisément offrir un show carré et fun à leur public. En somme, une très bonne façon de prouver que le groupe n’est pas mort et qu’il sait fêter dignement ses quinze ans. Il ne reste plus qu’à espérer qu’ils repasseront bientôt et que le concert sera du même niveau.


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