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CHRONIQUE PAR ...
Silverbard
le 06 avril 2014
SETLIST
Hacktivist :
Hate (Intro)
Blades
Hacktivist
False Idols (nouvelle chanson)
Niggas in Paris (Jay-Z & Kanye West cover)
Cold Shoulders
Schizophrenia (nouvelle chanson)
Elevate
Unlike Us
Rappel:
Niggas in Paris (Jay-Z & Kanye West cover)
Doyle Airence :
N/A
AFFILIÉ
Hacktivist
+
Doyle Airence
26 mars 2014 - Paris - La Boule Noire
Ou comment se décider du jour au lendemain pour un concert… Hacktivist, c'est Rémi Gallego de The Algorithm qui m'en a parlé en premier, innocemment, au détour d'une conversation sur sa récente tournée en Angleterre à leurs côtés. Le nom m'était resté mais la curiosité ne prend pas toujours immédiatement. Comment décrire Hacktivist ? Du rap-djent ? Non, n'allons pas inventer une étiquette qui n'aurait pas lieu d'être. Hacktivist fait du djent et face à la prolifération de groupes du genre depuis quelques années, se démarquer devient synonyme de survie. L'idée est simple: balancer un flow de hip-hop badass sur des polyrythmies. Coup de chance, les mecs sont des tueurs… Bingo.
Mais avant cela, place à Doyle Airence qui partage une co-tête d'affiche avec les Anglais ce soir. Nous sommes à la Boule Noire et une sensation de déjà-vu saisit votre serviteur alors que résonne le premier titre… Mais c'est bien sûr ! Doyle Airence était passé six mois plus tôt dans la même salle pour ouvrir pour Karnivool ! Ayant raté une partie de leur set à cette date, l'occasion est trop belle pour (re)découvrir ce tout jeune groupe français. Niveau style, on tape dans le post-hardcore dans le sens le plus à la lettre possible du terme : on est à mi-chemin entre du hardcore/metalcore à la Converge/Dillinger/Architects (en plus emo quand même globalement) et du post-rock. La pilule passe donc à merveille, loin d'un énième groupe de metalcore emogay, tout est ici question d'ambiance et de jeux de lumière ! La prestation scénique du chanteur est torturée à l'image de son timbre de voix. Très charismarique, il est le point de convergence de tous les regards même si chaque musicien se donne à fond de chaque côté de la scène. Le guitariste Takami en particulier se fait aussi bien remarquer avec ce fameux gimmick typiquement hardcore de jouer avec sa sangle de guitare (difficile à décrire, mais les habitués comprendront). Le style tout en contraste, entre accalmies atmosphériques sur fond de tremolo picking et accès de violence, se prette particulièrement bien à l'exercice du live et visuellement, la performance du combo parisien est très esthétique. On retrouve sur samples les interlude de l'album et les interventions entre chaque morceau sont sobres, ce qui permet de rester immergé dans cette ambiance sombre et mélancolique. Le groupe jouera essentiellement de son dernier album
Monolith
très convaincant, et fera monter plusieurs invités à l'occasion d'un vieux titre. Par ailleurs, le public de ce soir semblait très réceptif voire même connaisseur en majorité, ce qui démontre que le quintet est déjà bien établi dans la capitale.
Après ce très bon début, place à Hacktivist pour le second acte de la soirée ! Les Anglais sont clairement attendus par tous les gens présents ce soir. Et alors qu'on attend la fin des derniers réglages avec une scène très dépouillée (un ampli basse, un ampli guitare et une batterie assez modeste), on sent une douce odeur traverser la salle. Une odeur illicite qui, après une courte recherche, trouvera sa source en backstage où émane une épaisse fumée blanche (on se met bien) ! Mais voilà que nos deux rappeurs favoris montent sur scène, accompagné des trois zicos, et à peine le premier riff lancé que c'est la guerre dans la fosse. La basse six cordes fait vrombir tous les éléments (et pendant un moment rend même inaudible la guitare huit cordes !). Le contraste entre le look clairment hip-hop de tous les musiciens et la musique résolument metal est assez saisissant bien que tout le monde semble y faire abstraction. Sur scène, chacun se dépense pratiquement autant que dans la fosse et cette énergie communicative faire énormément plaisir à voir. N'ayant qu'un unique et maigre EP à leur actif, les Hacktivist sont vite obligés d'étoffer leur show de nouvelles compos ainsi qu'une reprise traditionnelle qui prend tout son sens ce soir : "Niggas in Paris" ! Titre assez anecdotique dans sa version originale, la mélodie reprise sur une rythmique déconstruite façon djent se révèle absolument énormissime ! La fosse est littéralement en feu, chacun se livre au jeu à coeur joie, ce qui déclenche même un wall of death assez impressionnnant !! Hacktivist se révèle vite être une machine de guerre comparable à Periphery ou The Algorithm, avec forcément sa particularité sur le chant. Un mot dessus à ce propos puisque le flow de dingue est reproduit sans faille. Avec les gros riffs saccadés, le résultat est définitivement détonant sur scène. Le seul bémol serait à chercher du côté du chant clair du guitariste quelque peu approximatif !
Le groupe se paiera le luxe de rejouer "Niggas in Paris" en rappel pour un final mémorable ! Se révélant très accessible à la fin du concert, on découvre que les mecs sont vraiment des passionnés qui ne se prennent absolument pas la tête malgré leur succès grandissant. Ils se feront un plaisir de discuter avec tous ceux restés un peu plus longtemps alors qu'ils ouvrent le mois prochain pour Korn ! Une excellente soirée au final avec deux groupes qui vont encore faire parler d'eux !
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