CHRONIQUE PAR ...

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Kroboy
le 11 juillet 2013




SETLIST

Still Swingin'
Blood Brothers
Between Angels and Insects
Where Did the Angels Go ?
Burn
…To Be Loved
Getting Away with Murder
Silence Is the Enemy
Scars
Lifeline
Dead Cell
Last Resort

AFFILIÉ

Papa Roach
Hellfest (Clisson)
(19 juin 2009)
Sonisphere France (Snowpark, Amnéville)
(09 juillet 2011)

22 juin 2013 - Hellfest


Papa_Roach_Hellfest_20130622

Elle était quand bizarrement foutue cette journée du samedi sur la Mainstage 2, orientée djeunz autour de la sensation Bullet For My Valentine. Quelques combos metalcore plutôt récents comme A Day to Remember ou Parkway Drive, mais surtout pas mal de groupes de neo : autour de Korn, parrains de cette scène, des second couteaux sur le retour (Coal Chamber), d'autres qui n'ont pas lâché l'affaire mais qui sont tombés aux oubliettes depuis longtemps (P.O.D.), et puis Papa Roach. Que des groupes créés il y a une bonne vingtaine d'années : des vieux djeunz en somme…

Papa Roach entre bel et bien dans cette case : non pas que les musiciens soient particulièrement âgés (encore que la quarantaine n'est plus très loin pour Jacoby Shaddix et Jerry Horton), mais comme l'annoncera Shaddix au cours de ce set, 2013 marque le 20ème anniversaire de la formation. Pas mal quand on sait que Papa Roach avait été qualifié de groupe kleenex tout juste bon à surfer sur la mode du moment lors du carton d'Infest en 2000... Manifestement, Papa Roach aura bien mieux tiré son épingle du jeu que bon nombre de formations de la fin des 90's. En tout cas, le temps ne semble pas avoir beaucoup de prise tant sur le look des membres que sur le style musical : après avoir tenté une petite évolution sur The Paramour Sessions et Metamorphosis, Papa Roach nous a fait le coup du retour aux sources avec The Connection, qui reprend une bonne partie des codes du neo dans les riffs, les rythmiques et les scansions. Et comme le groupe a conservé de sa période rock alternatif / mainstream son sens du refrain qui tue, et bien ça donne un cocktail quasi parfait. Illustration avec "Still Swingin'", parfait en opener avec son riff acéré, sa ligne de chant mordante et son refrain fédérateur. Voilà un titre qui devrait se tailler une place sur la setlist au cours des prochaines années !
Mais bon, on l'a déjà dit, c'est la journée des djeunz alors il faut coller à la thématique du jour. Pour cela, rien de tel que deux morceaux tirés d'Infest, l'habituel "Between Angels and Insects" et le déjà moins habituel "Blood Brothers", qui représentent parfaitement la phase nu metal de Papa Roach. Parfait pour les fans de la première heure… sauf que le show peine un peu à décoller : Shiddix, qui n'a jamais été un grand rappeur, est un peu à la lutte avec son flow sur les couplets et la guitare de Jerry Horton, accordée très basse, se retrouve noyée dans le mix. A moins que ce ne soit une histoire de positionnement, puisqu'en festival open air, on sait bien que le rendu sonore peut être perçu de façon très différente selon où l'on se trouve. Toujours est-il que là où était placé votre serviteur, le son était fort moyen en début de set, mais fort heureusement, cela s'est arrangé par la suite. En tout cas, malgré ce début de set assez poussif, l'ambiance est déjà électrique dans le public, qui répond présent à chaque sollicitation d'un Jacoby Shaddix toujours aussi intenable. Elle va pourtant aller crescendo à mesure que Papa Roach déroule sa liste de classiques. Et attention, elle est plutôt fournie… sans compter que le groupe a fait l'impasse sur "Forever" ou "Time is Running Out" !
Après "Where Did the Angels Go ?" et "Burn", deux autres titres récents qui nous confirment la bonne santé actuelle de Papa Roach, les choses sérieuses peuvent enfin commencer. Pour cela, rien de mieux que l'hymne "…To Be Loved" et son fameux gimmick d'ouverture « Hey ho let's go ! » piqué aux Ramones et repris comme un seul homme par le public, de même que les « oh oh oh oh » du refrain. Jacoby Shaddix viendra même rendre visite aux premiers rangs pour un petit moment de partage, tout en faisant gaffe de ne pas prendre un slammer sur la tronche (car oui, on peut slammer sur du Papa Roach !). Et ensuite ça enchaîne : le sautillant "Getting Away With Murder", qui récolte un beau succès, "Scars", le morceau le plus calme du set lui aussi très bien accueilli, mais pas autant que "Lifeline". En intro, Shaddix prête sa mini-estrade et son micro avec Jerry Horton, qui veut « voir tout le monde sauter ». A vos ordres ! Avec le frontman à la manœuvre, la fosse s'embrase et provoque un mini-séisme à Clisson ! Pour finir, 2 autres classiques tirés d'Infest, histoire de remettre la facette nu metal à l'honneur. Ce n'est peut-être pas celle qui a le mieux vieilli en ce qui me concerne, mais il faut croire que tout le monde ne partage mon avis quand on voit l'ambiance sur le hit parmi les hits "Last Resort" !


Une fois de plus, Papa Roach est venu, a vu et a vaincu. On pensera ce que l'on voudra de la musique du groupe, mais il est impossible de nier qu'elle est taillée pour le live, surtout avec un frontman catégorie bête de scène 5 étoiles. Autant de hits en à peine 50 minutes, c'en est presque indécent ! Une chose est sûre en tout cas, le public venu en masse devant la Mainstage 2 a apprécié. Jacoby Shaddix aussi a priori, en supposant que le fait de montrer son cul avant de sortir de scène est un signe de plaisir chez lui !


(crédits photos : www.OZIRITH.com - HELLFEST Productions)


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