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CHRONIQUE PAR ...
Dimebag
le 08 juillet 2013
SETLIST
Astral Body
Lay Your Ghosts to Rest
Ants of the Sky
Prequel To The Sequel
Telos
Selkies: The Endless Obsession
AFFILIÉ
Between The Buried And Me
Paris - La Maroquinerie
(31 octobre 2012)
Paris - La Maroquinerie
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(01 février 2017)
Between The Buried And Me
21 juin 2013 -
Hellfest
Between The Buried And Me, c'est le genre de groupe qu'il faut s’accrocher pour suivre, tout le monde le sait. Sorte de melting pot prog-métal-core-grind-extrême à tendance lourdement barrée, la musique des Américains est déjà relativement peu accessible sur album, alors en live, bonjour la crainte. Mais le fait d'avoir pris une énorme claque lors d'un concert à la Maroquinerie il y a un an, concert lors duquel BTBAM jouait en headliner, avait un peu rassuré le chroniqueur craintif. BTBAM en live, ça peut être énorme.
C'était donc l'occase de comparer l'épreuve live « en festoche open air », avec la version « headliner en salle » vue auparavant. Sans trop de surprise, la seconde aura gain de cause. En effet, ce concert de BTBAM, s'il fut de qualité, laisse un léger arrière-goût amer, une vague sensation d'inachevé. Plusieurs raisons à cela : la qualité du son tout d'abord. Sans déconner les gars, à la limite pour du hardcore on s'en fout un peu plus, mais un groupe comme BTBAM se doit d'être parfaitement sonorisé sous peine de voir un paquet de séquences de ses morceaux partir en grosse sucette au caca auditif. Ce fut le cas tant la qualité du son n'était pas au niveau de la qualité des compos des Américains. Comme d'habitude, ce sont les grattes qui mangent (et les synthés / samples également, dans le cas de BTBAM). Ah ça, la rythmique, on l'entendait bien ! Vilain symptôme des concerts bourrins en extérieur. Donc sauf à être capable de reconnaître les morceaux de BTBAM uniquement sur la rythmique, ce qui semble a priori impossible, on en a chié un peu pour remettre les tracks, d'où la setlist un brin sujette à caution qui vous est présentée ici.
Autre écueil : les trucs très longs et très techniques en live, dès qu'il y a la moindre couille (de son comme ici, ou d'investissement du groupe) ça passe moins bien. Constat déjà effectué devant Opeth ou Dream Theater les années précédentes, et qui se vérifie encore ici. L'efficacité d'une piste en live s'étiole légèrement à mesure que sa durée s'étend, et c'est d'autant plus vrai pour BTBAM car l'auditeur est souvent assommé par des séquences utlra-bourrin (notamment sur "Ants Of The Sky" ou "Prequel To The Sequel", et plus encore sur "Selkies : The Endless Obsession"). Bref, le public est réactif dans l’ensemble, mais on le sent parfois un peu paumé. Sur la performance du groupe en soi, rien à redire. Les mecs sont sûrs de leur fait, et le peu qu'on entend des instruments plus « aigus » sonne bien. Tommy Rodgers est en voix (en même temps, quel putain de chanteur, et surtout quel hurleur de fou, un des tous meilleurs tous styles confondus c'est certain), le batteur est toujours aussi incroyable, aucune surprise de ce côté. Côté setlist on l'a dit, pas mal de vieux morceaux, ce qui est toujours plaisant mais si on avait su, on se serait réécouté
Alaska
et
Colors
! Le dernier double EP-album est évidemment de la partie pour les passages légèrement plus proggy-calme, mais le dernier élément qui nous laissera sur notre faim est l'absence de titres issus du fabuleux
The Great Misdirect
(meilleur album de BTBAM à mon sens).
Bref, BTBAM est le genre de groupe qu'il vaut mieux voir en salle, en tête d'affiche, et si possible avec un son de malade mental. La qualité intrinsèque du groupe n'est nullement remise en question (en même temps ce serait comme dire que bon, Slayer en thrash, c'est quand même pas tiptop), mais sa musique est si riche et complexe qu'elle en devient vite relativement indigeste dès qu'elle perd un peu l'auditeur. C'était cool de les voir ici, ils ont leur place bien plus qu'un tas de groupes moisis, mais ce set ne restera pas, à mon sens, comme un des grands moments du festoche.
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