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CHRONIQUE PAR ...
Silverbard
le 08 juillet 2013
SETLIST
Eye
My Heart for Deliverance
At the End of the Road
Times of Grace
Distill (Watching the Swarm)
At the Well
We All Rage in Gold
Bleeding the Pigs
Locust Star
AFFILIÉ
Neurosis
21 juin 2013 -
Hellfest
Dans un festival, le principe d'une tête d'affiche, c'est de faire rassembler une grande masse des gens d'horizons différents sous une entité qui les dépasse. C'est franchir les barrières des âges, des sensibilités et des étiquettes. C'est faire passer une journée de bonne musique et de bons groupes en une journée inoubliable. C'est pouvoir dire après coup, j'y étais cette année, ils y étaient aussi. Neurosis est définitivement de cette trempe.
Il est minuit et au bout de la première journée de festival, beaucoup sont déjà bien fatigués. Pourtant tout le monde est encore là. La Valley est véritablement pleine à craquer et bien il est difficile de se frayer un chemin pour trouver un endroit avec une bonne vue de la scène. Décidément, cette nouvelle grande tente pour la Valley (l'an dernier destinée à la Warzone) était plus que nécessaire pour accueillir décemment un groupe du calibre de Neurosis. Clairement la moitié des gens étaient venu en avance pour se placer, ceux qui sortaient d'Anti Flag ou d'At The Gates devaient quant à eux se contenter du fond ou pousser. En même temps, Neurosis n'était pas revenu au Hellfest depuis 2007, et malgré un passage à Paris fin mai avec Swans dans le cadre du festival Villette Sonique, l'attente était palpable sur le visage de tous les festivaliers.
6 ans d'absence donc mais 6 ans sans nouveau matériel également. 2013 marque ainsi le retour du groupe sur les planches clissonnaises pour promouvoir son dernier effort
Honor Found in Decay
, sorti fin 2012. L'arrivée sur scène des musiciens se fait sans fanfare ni spectacle. Juste le temps de s'équiper et bim, c'est parti. Premier constat au bout de quelques secondes seulement, le son est parfait : clair, précis, presque pas assez fort comparé à la moyenne des décibels journaliers. Deuxième impression ensuite : quel charisme dégagé par chacun des membres du groupe ! A l'image de leur musique, l'attitude scénique du duo Scott Kelly / Steve Von Till (guitaristes qui alternent habilement au chant) est à la fois torturée, passionnée tout en restant classe. Ca bouge bien sur scène, mais tout semble contrôlé avec une exigence extrême sur la précision et la qualité de tout ce qui est joué. Le constat est bien évidemment valable pour Jason Roeder, le poulpe qui se situe derrière la batterie. Extrêmement concentré sur son jeu polymorphe et racé, sa prestation vaut à elle seule le détour.
Pas facile de prédire la setlist car le groupe se plait à la faire beaucoup varier pour chaque date. On commence donc avec le catchy "Eye" issu de
Through Silver In Blood
, mettant bien dans le bain. Le groupe va ensuite un peu piocher dans sa précédente livraison
Given to the Rising
même si la part belle est faite au dernier opus paru. L'utilisation très intéressante de claviers et samples sur ce dernier prend alors tout son sens en live et donne un cachet supplémentaire à la musique des Californiens. L'homme en charge des machines, Noah Landis, n'est ainsi pas en reste et offre une prestation remarquable. Le show s'achève comme il a commencé avec le rageur "Locust Star", qui marque l'apothéose d'une heure et demie d'émotions. Ou presque... Le seul gros regret est en effet que chaque transition de chansons s'éternise sur environ de 5 minutes de vide avec une guitare en larsen ou une nappe interminable de clavier. D'autant plus incompréhensible que le groupe ne semble pas vraiment se réaccorder, ni se désaltérer énormément... Un parti pris étrange, qui casse le rythme du concert à une heure qui se fait tardive.
Mis à part ce bémol, voir Neurosis une fois dans sa vie s'avère indispensable. A revoir même sans modération. Formation culte du sludge atmosphérique, leader incontesté de toute la vague de post-metal, il est bon de reconnaître aujourd'hui l'impact majeur que les Californiens ont eu sur toute la scène actuelle. On pense par exemple à des formations comme Mastodon ou The Ocean qui ont su tirer au mieux de tout leur génie créateur.
(crédits photo :
Metalorgie
)
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