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CHRONIQUE PAR ...
JC
le 14 avril 2013
SETLIST
N/A
AFFILIÉ
Deicide
17 mars 2013 - Paris - Le Divan Du Monde
Je me demande encore ce qui m'a pris. Imaginez : un mois et demi passé sur Paris, des dizaines de concerts tous plus alléchants les uns que les autres mais malheureusement trop peu d'argent pour tous les faire. Il m'aura donc fallu faire un choix et celui-ci m'a mené à prendre ma place pour... DEICIDE... du DEATH ! Non mais sérieux, comment j'en suis venu là ? Dans les genres et sous genres que compte notre famille musicale je peux dire, sans me vanter, que je râtisse super large. Mais alors le death... à l'exception de trois / quatre groupes que j'apprécie et écoute assez fréquemment, je ne peux pas dire que ce registre me transcende, mais alors pas du tout ! Quoi qu'il en soit c'est au Divan du Monde que j'avais pris rendez-vous pour une dose de brutalité apocalyptique.
Arrivé sur place, je retrouve avec grand plaisir cette petite salle parisienne dans laquelle j'étais déjà venu quelques mois auparavant afin d'assister à la tournée Klonosphère (soirée mémorable au passage !). Les deux principaux souvenirs que j'en avais gardé : un lieu magnifique (lustre, pendrillons mauves et léopards) et surtout, une acoustique d'enfer. On se dépêche donc, mon collègue et moi, de choper une petite binouze et on s'installe tranquillement devant la régie en attendant le début de la soirée. Le premier groupe de la soirée est français.
Sweetest Devilry
monte sur les planches sur une intro épique / sympho assez clichée (zicos dos au public et un retourné de l'extrême quand le premier accord retentit) mais efficace. Dès les premières secondes, la qualité du son assez médiocre se fait sentir (voilà qui me fait mentir) mais bon, première partie oblige, le groupe a probablement dû commencer son set en line-check. La chose s'améliorera très sensiblement au fur et à mesure du set. Cela n'empêche pas à cette (très?) jeune formation de donner tout ce qu'elle a. Niveau registre, nous sommes dans du death mélodique. Ça balance du riff, ça blast et ça s'accompagne de claviers qui, malheureusement pour ce dernier, aura été difficile à distinguer au milieu du mix général. Dommage, car cela a enlevé au groupe un élément qui semble important dans la mise en avant de leur univers. A côté de ça, malgré sa volonté, le groupe enchaîne les approximations et cela rend l'ensemble bancal. Dommage car derrière cela, il semble y avoir des compos pas dégueulasses, voire même de très bonnes choses. Le chanteur notamment dont la performance vocale a été plus que convaincante. Ensemble plutôt mitigé donc pour ce groupe qui, non sans intérêt, semble avoir besoin de se roder pour atteindre le potentiel auquel il aspire.
Petite pause bière et changement de plateau éclair, le second groupe enchaîne peu de temps après. Le rythme aura d'ailleurs été soutenu tout le long de la soirée. C'est maintenant au tour des Italiens de
Karnak
de faire trembler les murs du Divan du Monde. Et là... BLAM ! Le son est fort et comme pour Sweetest Devilry, le mix est assez brouillon. Mais voilà, cela ne nous empêche pas de profiter du set super compact offert par le quatuor. Parce que putain, les mecs auront fait monter de quelques crans le niveau de la soirée. Ça joue, c'est carré, ça blast, ça growl, ça envoie des pavés sonores, bref c'est diablement efficace. Le fait d'avoir du mal à distinguer les parties aiguës jouées par les grattes est regrettable certes, et on a du mal des fois à savoir qui joue quoi mais on fait rapidement abstraction de tout ça. Non, en fait ce qui aura été vraiment regrettable durant ce set, c'est de voir que le groupe, malgré la qualité de sa prestation, s'est heurté à un public parisien très peu nombreux et de marbre. A plusieurs reprises le chanteur demande circle pits ou autres mouvements de foule mais rien ne semble y faire. Dommage, ils le méritaient... Le set se termine au bout de quarante minutes environ, et nos oreilles sifflent. Malheureusement on se rend compte qu'on a oublié nos bouchons et que la salle n'en distribue pas (WTF ?????).
Bon allez je vous ai menti toute à l'heure. En fait je ne suis pas venu à cette date comme ça par hasard. Il y a bien une formation pour laquelle je me suis déplacé. Un de ces trois/quatre groupes évoqués plus haut que j'écoute en matière de death. Ma tête d'affiche à moi en somme :
Destinity
, étant donné que je ne connais rien (je l'avoue) de Deicide. Là encore, changement de plateau assez rapide et voilà les Lyonnais qui investissent la scène. Chose surprenante depuis le début de soirée et qui persiste encore, la faible affluence du public. Mais franchement on oublie vite ce petit détail quand les premières notes parviennent à nos oreilles. Un son... moche, encore une fois, mais qui sera heureusement vite rajusté. Le combo lyonnais défend son dernier opus en présentant des titres efficaces comme "Aiming A Fist In Enmity" ou "Black Sun Rising" mais laisse bien évidemment un peu de place pour d'anciens titres. On a donc droit à d'anciens titres presque classiques ("My Senseless Theory", "Demonic Defense"). Sur scène, le groupe joue et semble à l'aise. Mick, sous ses airs de grande gueule et lover à la Obispo (je reprends ses termes hein !), se montre en grande forme et semble heureux de pouvoir jouer au pays. Bref, une énergie qui ne semble pas être entamée par le changement de line up. En effet, pas de Zephiros ce soir. C'est Dave (basse) qui prend la relève et cède donc son poste initial à un autre dont j'ai zappé le nom. Est-ce que ce changement aura été la principale raison quant à la brièveté du set ? Allez savoir, car pour une seconde tête d'affiche, il aura été surprenant et dommage de ne pas avoir droit à quelques titres de plus. J'ai même l'impression qu'ils ont joué moins de temps que Karnak. Qu'importe, ça aura été bref mais généreux. Seul bémol, j'avais cru comprendre qu'en général, c'était Morteüs (batteur) qui s'occupait des parties au chant clair. Ça n'aura pas été le cas ce soir, dommage. A la place ce sont les parties enregistrées qui ont fait le taf avec Mick qui avait plus un rôle de soutien. Cela enlève un petit truc quand même. J'espère vraiment avoir l'occasion de les revoir sur scène mais cette fois-ci en headliner pour profiter d'un set plus fourni et d'une accueille un peu plus à la hauteur.
Nous y voilà ! Le gros morceau de la soirée qui arrive :
Deicide
. Apparemment un poids lourd de la scène death internationale. Et pour ce poids lourd, le public répond enfin dignement à l'appel. La salle semble comble et l'ambiance monte d'un cran. C'est pas trop tôt. Glen Benton et ses acolytes montent sur scène et me voila parti sans que je m'en rende compte pour une leçon de death old school comme je ne pouvais espérer m'en prendre. Non, parce que niveau technique, je pense pouvoir dire qu'on aura eu droit à ce qui se fait dans le haut du panier. Comment ne pas être scotché sur le jeu des deux gratteux et leur précision millimétrée, sur les enchaînements de plans du batteur ! Bon, sur la fin du set, on aura quand même senti ce dernier un peu crevé mais ça se comprend. Une heure et demie mes cadets ! Une heure et demie de parpaing sonore in your face ! N'allez pas me demander ce qu'ils ont joué comme titres, je n'en sais rien. A l'heure à laquelle j'écris ces lignes j'ai même du mal à me souvenir du set de Destinity en détail donc... A côté de cette prestation plutôt balaise il faut aussi dire que Deicide,c'est une attitude plutôt classe. Dès le début de leur concert un mec n'a pas arrêté de réclamer un morceau ("Oblivious to Evil" il me semble, mais je n'en suis plus très sûr) et au bout de quelques minutes Benton le possédé décide de l'exaucer en le conjurant de bien vouloir la fermer. On peut dire ce qu'on veut, mais tout le monde ne fait pas ça. Classe, classe, classe !
A la fin de cette heure et demie de show, on sort sonné et plutôt satisfait du bilan général de la soirée. De bonnes découvertes et des groupes attendus qui répondent à l'appel. Dommage que le son n'ait pas forcément toujours été à la hauteur... En tout cas, ce soir aura été la preuve que faire le curieux et s'ouvrir à d'autres registres peut avoir du bon (un concert de death, moi... haha, sans déconner !).
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