CHRONIQUE PAR ...

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Pietro
le 17 avril 2012




SETLIST

The Treatment

1.Drink, F**k, Fight
2.Shake the Mountain
3.The Doctor
4.I Fear Nothing
5.Killer (Roadstar)
6.Departed
7.Nothing to Lose but Our Minds
8.Way of The World (More)
9.Get Down Get With It (Slade)


Steel Panther

In The Future (intro)
1.Supersonic Sex Machine
2.Tomorrow Night
3.Fat Girl (Thar She Blows)
4.Asian Hooker
5.Just Like Tiger Woods
6.Gold-Digging Whore
7.Guitar Solo 
8.It Won't Suck Itself
9.Community Property
10.Eyes of a Panther
11.Weenie Ride
12.Party All Day (Fuck All Night)
13.Turn Out the Lights
14.Death to All but Metal

Rappels:
15.Eatin' Ain't Cheatin'
16.17 Girls In A Row

AFFILIÉ

Steel Panther
Londres - Wembley Arena
(14 décembre 2011)
Hellfest (Clisson)
(16 juin 2012)
Hellfest (Clisson)
(17 juin 2017)

25 mars 2012 - Paris - Bataclan


Steel_Panther_Paris_-_Bataclan_20120325

Planquez vos copines, vos femmes et vos filles, Steel Panther est en  ville ! Le combo américain daigne enfin quitter son Sunset Strip natal  pour s'attaquer au Vieux Continent. Après la première partie de la  tournée anglaise de Def Leppard et Mötley Crüe (sur laquelle les têtes d’affiches ont eu très peur pour leur suprématie), la panthère d'acier enchaine déjà par sa  première tournée européenne en tête d'affiche.

Ce sont les gamins anglais de The Treatment qui ont été choisis pour ouvrir les hostilités sur cette tournée. Après Alice Cooper, Motörhead  et Thin Lizzy, et avant Kiss et Mötley Crüe (excusez du peu !), on peut dire que The Treatment a le don de se trouver au bon endroit au bon moment (ou a un très bon manager en la personne du père du batteur !). Les gamins débarquent dans un Bataclan déjà bien rempli et balancent leur hard rock de tradition respectant tous les codes du genre et redoutable d’efficacité. Les musiciens ont vraiment l’air très jeunes (ce bassiste !) mais enchainent les poses comme Maiden, Priest ou Saxon à la grande époque. Certes, cette attitude mêlée au look  résolument vintage des garçons peut paraître fausse ou surjouée pour certains mais il faut reconnaitre que les mecs assurent, malgré quelques pains excusables, et semblent sincères. Enchainant les cartouches issues de leur excellent premier album This Might Hurt et quelques reprises plutôt obscures (notamment de More, l’ancien groupe de papa-manager), le set passe très vite et c’est un beau succès que se taille The Treatment. Un excellent groupe à suivre de très près, un de plus !
Les looks totalement glam d’une grande partie du public qui remplit à présent complètement la salle ne trompent pas : les choses sérieuses vont commencer. On sent monter une excitation et une envie de passer un bon moment qui présagent du meilleur dès lors que les lumières s’éteignent et que résonne l’intro du dernier album des panthères, en partie couverte par les cris d’un Bataclan déjà très chaud. Celui explose littéralement quand le groupe balance un "Supersonic Sex Machine" d’anthologie déclenchant un pogo monstrueux et joyeux dans la fosse (où on croisera un Stéphane Buriez de Loudblast complètement déchainé), directement enchainé à l’hymne qu’est déjà "Tomorrow Night", repris par tout le monde. Les sourires béats barrent déjà les visages et on n’a encore rien vu ! Le groupe fait alors une pause, comme il le fera tous les trois ou quatre morceaux, pour parler au public. Pendant que le bassiste Lexxi Foxxx se recoiffe et s’admire dans son miroir pailleté, Michael Starr et Satchel prennent tour à tour la parole, se vannent, balancent des horreurs … et surtout demandent aux filles de montrer leurs seins. C’est le début du grand jeu de la soirée, impossible de tenir le compte de ces paires de nibards ainsi dévoilée aux yeux de tous (j’ai essayé !) par un public féminin totalement désinhibé.
Mais le spectacle n’est pas que visuel, car avant le show, l’humour potache et le cul, Steel Panther est avant tout un groupe. Un putain de bon groupe, même. Le son absolument excellent permet de profiter à fond du chant parfait de Starr et du jeu totalement Van Halenesque et spectaculaire de Satchel, appuyés par une section rythmique qui envoie du lourd quand elle ne se recoiffe pas (Stix Zadinia n’hésite pas à rajouter un peu de double grosse caisse par ci par là). Les tubes de Feel The Steel ("Fat Girl", "Asian Hooker" pendant lequel une spectatrice qui n’a pas froid aux yeux monte sur scène, "Eyes of a Panther"…) s’enchainent à ceux de Balls Out et font tous figure d’hymnes des 80’s (le tube "Just Like Tiger Woods", "Gold-Digging Whore" qui sera l’un des meilleurs moments du show…). Dans la grande tradition des guitar heroes, Satchel se fend d’un solo de guitare époustouflant, spectaculaire, plein d’esbrouffe, rendant hommage aux anciens en jouant des riffs légendaires, jouant derrière la batterie pour s’accompagner lui-même à la grosse caisse… Et puis la machine repart de plus belle sur un "It Won't Suck Itself" irrésistible.
Les seules pauses seront les ballades "Community Property" (que tout le monde semble connaître par cœur) et l’hilarant "Weenie Ride" qui voit le batteur Stix Zadinia faire son Tommy Lee en venant jouer du clavier sur le devant de la scène. Le groupe demande alors à toutes les filles qui le souhaitent de monter sur scène pour faire la fête avec eux, se retrouvant vite entourés d’une bonne quinzaine de girls, girls, girls totalement délurées, les plus sages restant en soutien-gorge, toutes s’éclatant et dansant de manière plus que salace avec des musiciens qui ne demandent que ça, sur les bien nommés "Party All Day (Fuck All Night)" et "Turn Out the Lights". Michael Starr, qui en a pourtant vu d’autres, semble même légèrement décontenancé à tel point qu’il oublie les paroles d’un refrain, hurlant un « I forgot the fucking words! » dans un éclat de rire ! Une scène absolument surréaliste qui sera suivie du tube de SP, "Death to All but Metal" ! Difficile d’enchainer après ça… Le groupe revient pour les rappels, Satchel déclare qu’il a eu le temps de baiser trois groupies en coulisses avant que "Eatin' Ain't Cheatin'" et "17 Girls In A Row" (il y avait peut être d’autre titres que ceux là à jouer en rappel, non ?) ne mettent un terme définitif à cette soirée vraiment pas comme les autres.


On ressort du Bataclan avec le sentiment d’avoir assisté à quelque chose de spécial, un concert dont on sera fier dans quelques temps de pouvoir dire « j’y étais », comme le début de quelque chose d’immense. Car Steel Panther n’a aucun concurrent, l’avenir lui appartient. Le concert de l’année ? Peut être, en tout cas le plus fun, assurément. « Show me your boobs ! »


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