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CHRONIQUE PAR ...
Dupinguez
le 29 novembre 2011
SETLIST
Song Of The Sage
My Enemy
The Smoke
Crack In A Stone
You I Need
Against Widows
Alone
You I need
Sampo
Karelia
Vulgar Necrolatry
Into Hiding
Sky Is Mine
Black Winter Day
Rappels :
Silver Bride
My Kantele
House Of Sleep
AFFILIÉ
Amorphis
Wacken
(03 août 2007)
Toulouse - Zénith
(26 novembre 2015)
Paris - La Locomotive
(14 octobre 2009)
Paris - Bataclan
(23 janvier 2020)
Amorphis
17 novembre 2011 - Lyon - Ninkasi Kao
Fort d’un nouveau bébé,
The Beginning of Times
, à défendre, Amorphis nous fait l’honneur d’une visite lyonnaise, chose de plus en plus rare pour les groupes étrangers en tournée dans notre cher pays. Et les Finlandais sont venus bien accompagnés, puisque l’on retrouve en première partie une des révélations de cette année, Leprous. Autant dire que l’affiche, bien d'éclectique, à de quoi rameuter pas mal de monde.
Pourtant, au moment ou Nahemah, en charge d’ouvrir cette soirée, débute son set, il y a de quoi prendre peur : on accède sans problème aux tout premiers rangs, la salle devant être remplie à peine au tiers. Tant pis pour l’ambiance, et tant mieux pour les présents qui vont pouvoir découvrir tout ça avec la plus grande attention. Pratiquant un metal alternant riffs bourrins et passages d’ambiances, à grands renforts de samples (pas de synthé à l’horizon, et pourtant les sons électroniques pleuvent), Nahemah n’était peut-être pas le choix idéal pour ouvrir cette soirée et mettre la foule présente dans de bonnes conditions. Malgré la qualité des compositions et des musiciens, il s’agit typiquement du genre de musique qui se découvre tranquillement dans son salon, casque vissé sur les oreilles, avant de pouvoir aborder la version live et de ne rater aucune subtilité, surtout quand on n’est pas aidés par un son beaucoup trop fort et agressif dans les aigus. Bref, dommage, mais à approfondir tout de même.
La donne change immédiatement avec l’arrivée de Leprous. En deux temps, trois mouvements, les Norvégiens réveillent le public avec "Thorn". On découvre sur scène des zikos pétris de talents et totalement décompléxés face à l’exercice scénique, headbanguant sans pitié et sans relâche dès que l’occasion se présente... et même quand elle ne se présente pas, à vrai dire. Essayez de headbanguer sur la fin de "Forced Entry", par exemple, vous verrez. "Waste of Air" donnera également lieu à un moshpit comme on en aura rarement vu pendant un show de metal prog'. Une vraie boucherie! Leprous remporte donc l’adhésion du public en très peu de temps, et c’est largement mérité. Mention spéciale à Einar Solberg qui nous éclaboussera de toute sa classe au chant, passant sans problème des lignes déjà très difficiles dans leur version studio. Sachant qu’il doit gérer le clavier en même temps (ce qui donnera lieu à quelques erreurs de raccords), on ne peut que s’incliner devant la performance. Bref, Leprous repart sous les vivats après 45 minutes de douce folie. On aurait aimé en voir plus, mais des dires de Einar lui-même, le groupe devrait revenir bientôt pour une tournée en tête d’affiche cette fois. Le rendez-vous est pris.
Amorphis a donc un sacré boulot pour faire oublier cette performance et faire honneur à son statut de tête d’affiche. Heureusement, la salle a eu le temps de se remplir entre temps, et de un tiers de salle remplie, nous somme passés à deux, ce qui est déjà beaucoup plus honorable, même si le Ninkasi Kao, ce n’est pas exactement la Halle Tony Garnier, située quelques centaines de mètres plus loin. Les Finlandais déboulent, sans surprise, sur un titre de leur dernier bébé. "Song of the Sage", en l’occurrence, choix pas forcément hyper efficace, mais qu’importe. On découvre vite une propriété étrange d’un set d’Amorphis : le public semble tout acquis à la cause du groupe, réagit bien, chante... mais pas tous en même temps sur les mêmes titres. Si les extraits, nombreux (une petite moitié du set) du dernier album ne font pas forcément l’unanimité (et pour cause, Amorphis ne s’étant pas vraiment foulé à la composition de celui-ci), ce n’est pas non plus le cas des tueries, issues, par exemple de
Eclipse
("The Smoke", "House of Sleep") ou
Skyforger
. Chaque membre du public à ses favoris, ce qui donne des réactions assez disparates.
Une autre propriété d’un set d’Amorphis, c’est qu’en empilant les titres récents, on se rend compte que le style des Finlandais n’a pas vraiment évolué ces derniers temps. Pour éviter qu’une certaine monotonie s’installe, quelques vieilleries sont judicieusement sorties du placard, à commencer par "Vulgar Necrolatry", introduite par un extrait du "Pussy" de Rammstein (??), qui détonne clairement avec le reste du set, mais permet d’asséner une dose d’énergie bienvenue entre des titres plus mélodieux. Mais ce sont bel et bien les titres de
Skyforger
qui passent le mieux au révélateur scénique, à l’image de "Sky is Mine" ou encore "Silver Bride", aux refrains fédérateurs comme jamais. Le son s’étant amélioré au fur et à mesure de l’avancée de la soirée, on peut apprécier à sa juste valeur la performance impeccable de Tomi Joutsen, qui reproduit sans sourciller la moindre note des versions albums avec une justesse irréprochable, sans oublier de communiquer avec le public pour autant. D’ailleurs, comparé à Leprous, les musiciens de Amorphis sont légèrement plus réservés et laissent donc toute le loisir au vocaliste d’assurer le spectacle scénique.
On repart donc de cette soirée avec l’impression d’avoir vu une bonne tête d’affiche qui a assuré le show avec brio et talent, mais sans plus, et surtout le sentiment que cette même tête d’affiche s’est faite voler la vedette par les Norvégiens de Leprous, qui sont en train de transformer l’essai de leur merveilleux deuxième album par des performances scéniques plus qu’à la hauteur. On a hâte de voir la suite.
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