CHRONIQUE PAR ...

78
Mnemopanda
le 31 mars 2011




SETLIST

What’s My Name
Universe
Survive
HELL NO (inédite)
CHASE (inédite)
Ossan Ossan Ore Nanbo
Chillin’ Chillin’ Money Blues
I Love You, I Love You, I Love You, and I Hate You.
Gravity
JUSTICE (inédite)
Feel the Music (inédite)
Moon
We Love You
Torture
S.M.F.B
Are You Ready to Rock
Futuristic Love

Rappel

Subarashi kana, Kono Sekai –What A Wonderful World-
Survive

AFFILIÉ

27 mars 2011 - Paris - Trianon


MIYAVI_Paris_-_Trianon_20110327

MIYAVI est un monstre. Une bête de scène. Et ce soir là au Trianon, il avait décidé de montrer au public venu très, très nombreux, que le patron c’était lui et que pour lui ravir son titre il allait falloir s’accrocher. Et ce n’est pas la foule qui s’agglutinait sur plusieurs centaines de mètres devant la salle avant le début du concert qui allait le couper dans son désir mégalomane, toute prête qu’elle semblait être à l’ériger au titre de Dieu… Après deux ans d’absence dans l’hexagone, MIYAVI revient et bordel, il fait très très mal !

Début de concert sur "What’s My Name", titre de l’album éponyme dont il fait ici la promotion. Efficace dès les premières notes, c’est l’occasion pour le public de hurler le nom de la star qu’ils sont venus aduler et pour ce dernier de montrer que ce soir, il va faire son show ! Ses mains volent littéralement sur la guitare alors qu’il sautille, remue et chante tout en même temps. À le voir on jurerait que c’est facile et ce n’est pas le passage à "Universe" qui permet d’en douter plus longtemps ! Les mains sont levées, la foule se bouge, les balcons se lèvent… MIYAVI aura eu besoin de moins de cinq minutes pour se chauffer la salle qui lui rend toute l’énergie qu’il lui donne !

On pouvait s’y attendre, la Set List du concert est composée à l’essentiel des titres de son dernier album What’s My Name. Compte tenu du fait qu’à Londres, le concert donnera lieu à un Live Album, on comprend facilement ce choix et de toute façon… L’album est bon ! Quant aux titres qui n’en sont pas tirés, grande surprise ! Je m’étais sentie perdue au milieu des titres, ne maîtrisant pas le dernier album, mais j’avais été très surprise d’en reconnaître aussi peu. Cela s’explique finalement en partie via quatre titres inédits : "HELL NO", "CHASE", "JUSTICE" et "Feel the Music". Comme ça… Tiens public, cadeau… Et la foule semble tout à fait conquise par le présent !

MIYAVI apparaît sobre dans sa tenue noire et la scène un peu vide au départ. Pourtant, incroyable comme l’artiste, accompagné d’un autre musicien (essentiellement au drum) peuvent remplir une atmosphère… Parce que « Bobo », le batteur de MIYAVI n’est pas à prendre avec des baguettes – hu hu, double jeu de mot, voyez ? - et il ne rigole pas du tout quand il s’agit d’accompagner le guitariste et chanteur qu’est MIYAVI. Mention spécial au type qui durant les deux heures de concert est resté accroupi derrière le batteur d’ailleurs, j’ai un grand respect pour les cuisses en acier que ce type doit avoir… ! Quoi qu’il en soit, cette sobriété n’en permet que mieux au talent de briller sur la scène du Trianon ce soir-là !

Le moment le plus poignant du concert restera sans doute "Gravity". Précédée par un discours sur les derniers évènements du Japon (dans un anglais impeccable) et d’une minute de silence, cette balade aux refrains hurlés sonnera littéralement tout le public, pris dans un flot pur d’émotion. À se demander comment MIYAVI pourrait faire pour relever un public aussi ému que soudainement déboussolé. Et pourtant… Il remonte la pente avec brio, enchaînant encore avec deux titres inédits pour repartir sur du plus connu avec "Moon" de son dernier album puis "We Love You" de MYV POPS qui permet au public de reprendre le refrain pendant plusieurs longues minutes, MIYAVI filmant le moment « pour le Japon ».

On a pas envie que ça se termine mais finalement, au milieu de "Futuristic Love", MIYAVI quitte la scène. Quand il y revient, finissant le titre, il enchaîne sur deux morceaux : un qu’on connaissait déjà puis à nouveau "Survive" auquel on avait déjà eu droit en début de concert. Jusqu’à la fin il se déchaîne, se roulant sur scène, jouant de la guitare par-dessus sa nuque, sautillant, allant chanter dans les micros d’un bout à l’autre de la scène… Il se sera fait ultra communicatif, ponctuant les instants au milieu de ses chansons de bavardages et de plaisanteries. On n'oubliera probablement pas ses tentatives de nous expliquer les mots de français qu’il connait comme « bon appétit » ou « Sarkozy » qui se fait huer alors qu’il rigole avec son batteur… !


Un concert génial, deux musiciens qui ont donné de leur personne, un public conquis… MIYAVI au Trianon, ça a été le réveil ! L’occasion de se rendre compte qu’on s’était un peu endormi sur les derniers concerts de jrock – et assimilés - et que si ces concerts étaient tout de même bons, ils n’avaient pas la gouache et l’expérience d’une brute comme MIYAVI. Peut être un peu répétitif à quelques reprises ? On l’oublie bien vite tant on a juste le smile à la sortie du concert ! Une seule chose à dire : je serais au prochain. Quoi qu'il arrive. Définitivement.


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