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CHRONIQUE PAR ...
Kroboy
le 04 décembre 2010
SETLIST
Nod Scene
Tractor
Dopes to Infinity
Hallucination Bomb
Dig That Hole
Medicine
Look to Your Orb for the Warning
Dinosaur Vacuum
The Right Stuff
Space Lord
Rappels :
Gods and Punks
Bored With Sorcery
Crop Circle
Powertrip
AFFILIÉ
Monster Magnet
Paris - La Locomotive
(02 décembre 2008)
Hellfest (Clisson)
(17 juin 2011)
Monster Magnet
27 novembre 2010 - Paris - La Machine
La Loco est morte, vive la Machine ! Alors que pas mal de rumeurs avaient circulé avec insistance à son sujet suite à sa fermeture « définitive » fin 2009, évoquant notamment sa transformation en une cafétéria pour le Moulin Rouge, la célèbre discothèque / salle de concert parisienne a finalement repris du service comme si de rien n'était. Ce passage de Monster Magnet marquait par la même occasion le retour des concerts metal dans cette salle, qu'on espère durable.
Qui dit concert à La Loco le week-end dit aussi coup d'envoi des hostilités à une heure avancée : 23 heures pour la première partie, pour une soirée qui s'achèvera sur les coups de 2 heures du matin. Un véritable cauchemar pour les bouseux comme votre serviteur, qui doit encore se taper ensuite les 150 kilomètres qui séparent la capitale de son lit douillet. Arrivé sur place, c'est la bonne surprise de la soirée : on pouvait légitimement craindre de se retrouver avec un public clairsemé, vu que la société Gérard Drouot Productions a une nouvelle fois décidé de pratiquer sa politique tarifaire habituelle prohibitive (33 € le bout pour un groupe qui, malgré une carrière respectable, n'a jamais écoulé ses CD par containers entiers dans notre beau pays). Or il n'en est rien, puisque la salle s'avèrera au final très correctement remplie et motivée. On aura même vu des fans danser ! A cela, 3 explications possibles : soit il s'agit de gens ayant confondu la salle de concert et la discothèque ; soit il devait y avoir quelques substances psychotropes en circulation ; soit les concerts de hard rock ne sont tout simplement plus ce qu'ils étaient ma bonne dame…
Les hostilités sont lancées par Seventh Void, groupe dont l'attrait principal est la présence de 2 ex-Type O Negative : Kenny Hickey à la guitare et au chant et Johnny Kelly à la batterie. Les deux comparses versent désormais dans un stoner/doom pas désagréable, surtout quand il s'appuie sur des rythmiques groovy comme sur l'opener "Killing You Slow". Un show malheureusement pas épargné par les incidents techniques : les gars ont bien dû passer 10 minutes à faire des gestes en tous genres à la régie pour caler le son des retours. Pire encore, une neuneu au premier rang passera son temps à bouger les retours et les câbles pour améliorer son champ de vision, poussant même Hickey à interrompre le 3ème morceau au bout de quelques secondes. Le bonhomme aura beau jouer la carte de l'humour un peu plus tard («
Arrête de tripoter mon pied de micro… Ca m'excite !
»), il aura bien du mal à cacher son agacement. Ceci dit, cela n'a pas trop affecté l'ambiance un peu potache créée par ce groupe enthousiaste, à l'image du loufoque « instant death metal de Brooklyn », en fait un gros cri de goret par un bassiste à la carrure imposante, qu'on aurait plutôt vu dans un groupe comme Hatebreed !
Après cette mise en bouche sympathique, place aux vedettes du jour. Ou plutôt à la vedette du jour, puisqu'il semble acquis pour tout le monde que Monster Magnet = Dave Wyndorf. Ceux qui avaient assisté au dernier passage du groupe à Paris en décembre 2008 avaient pu constater à quel point Wyndorf avait pris du bide ; et bien c'est toujours le cas. Non pas que ce soit une tare, votre serviteur faisant lui-même partie de l'Amicale des Metalleux Bedonnants, mais ça casse un peu le mythe du frontman à la gestuelle sensuelle qui électrisait la foule, comme c'était le cas il y a encore quelques années. D'ailleurs Wyndorf est désormais muni d'une guitare, ce qui réduit considérablement sa mobilité scénique. C'est un peu dommage vu que celle-ci lui sert à peu près autant qu'à Johnny Hallyday, puisqu'il l'utilise presque uniquement pour faire mumuse avec sa boîte d'effets lors des passages bruitistes en fin de morceaux. Mais bon, peu importe car l'essentiel est toujours là : sa voix si particulière semble parfaitement intacte. Le doute reste possible au vu des multiples effets utilisés, mais ceux-ci semblent davantage motivés par un but esthétique.
Le public de Monster Magnet est composé de deux grands courants : les puristes qui ne jurent que par le stoner des premiers albums, et les autres qui préfèrent l'orientation hard rock entamée avec
Powertrip
. Ce soir, le groupe a décidé de gâter davantage les premiers, notamment en attaquant par une version très convaincante de "Nod Scene", qui a le mérite de nous plonger direct dans le vif du sujet, sans round d'observation. Passée la parenthèse "Tractor" qui nous remonte à la surface, on replonge dans la foulée dans des eaux profondes avec "Dopes to Infinity". Là, on sent qu'on est définitivement lancé : la fosse s'agite avec un moshpit digne d'un concert de thrash, et un fan emporté par son enthousiasme balance son t-shirt sur scène, en plein dans la tronche de Bob Pantella. Bravo à lui pour avoir su garder le rythme malgré la mauvaise surprise ! Au milieu de cette flopée de classiques ("Look to Your Orb for the Warning", quel riff nom de Dieu !), le groupe nous propose deux nouveaux morceaux, probablement les meilleurs de
Mastermind
: "Hallucination Bomb" et "Dig That Hole", qui ne font absolument pas tâche sur la setlist malgré une concurrence des plus rudes.
Ceci dit,
Powertrip
n'est pas le plus gros succès du groupe pour rien, et l'ambiance qui était retombée d'un cran repart de plus belle avec "Space Lord", sur laquelle le public s'en donne à cœur joie. C'est donc le début de la partie hard rock du show et… ah ben merde, en fait non, c'est déjà fini. Forcément, quand on rechigne à jouer plus d'1 heure 30… Du coup, l'inconditionnel de
Monolithic Baby !
que je suis reste sur sa faim, puisque celui-ci n'est représenté que par "The Right Stuff", loin d'être ce qui se fait de mieux sur cet album d'ailleurs. Le rappel est assez décevant aussi : en préambule des deux méga-tubes que sont "Powertrip" et surtout le monstrueux "Crop Circles", Monster Magnet a opté là encore pour deux nouveaux titres : "Gods and Punks" et "Bored With Sorcery". Et là, le verdict est loin d'être aussi flatteur. Le concert s'achève sur un drôle de contraste entre Ed Mundell et Tom Diello qui s'amusent avec le public, laissant même les premiers rangs gratter les cordes, et Dave Wyndorf qui s'arrache sans un regard. L'enthousiasme des fans n'ayant pas faibli durant tout le set, on aurait pu s'attendre à un peu plus de considération de la part du mastermind…
Au final, impression un peu mitigée à l'issue de ce concert, où Monster Magnet aura laissé l'impression de n'avoir délivré que le minimum syndical. Certes, la musique parle d'elle-même et il n'y avait pas grand-chose à jeter dans les morceaux interprétés, mais vu la longévité du groupe, on attendait un petit peu plus que 14 titres. On n'aurait pas craché non plus sur davantage d'implication personnelle de la part de Dave Wyndorf, surtout quand on se rappelle quel frontman il était il n'y a encore pas si longtemps. Tant pis, ce sera pour la prochaine fois…
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