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CHRONIQUE PAR ...
Pietro
le 20 septembre 2010
SETLIST
Chinese Democracy
Welcome To The Jungle
It's So Easy
Mr Brownstone
Sorry
Solo Richard Fortus (James Bond)
Live and Let Die
This I love
Rocket Queen
Solo piano Dizzy Reed
Street of Dreams
You Could Be mine
Solo DJ Ashba
Sweet Child O'Mine
Jam Another Brick in the Wall + Solo piano Axl Rose
November Rain
Solo Ron Thal(Panthere Rose)
Better
Knockin'On Heaven's Door
Shackler's Revenge
Don't Cry (instrumental)
Nightrain
Rappels :
Madagascar
Whole Lotta Rosie
Paradise City
AFFILIÉ
Guns N' Roses
Hellfest (Clisson)
(16 juin 2012)
Guns N' Roses
13 septembre 2010 - Paris - Bercy
Guns N’ Roses n’est pas un groupe comme les autres. Quinze ans pour sortir un album, des tournées sporadiques entre 2001 et 2007 et puis… plus rien après la sortie inespérée de
Chinese Democracy
fin 2008. Il aura encore fallu attendre presque deux ans avant que le groupe ne se décide à repartir sur la route pour ce que l’on peut considérer enfin comme le Chinese Democracy Tour.
Une tournée 2010 qui passe par la France et notamment par le Palais Omnisport de Bercy en ce 13 septembre et que votre serviteur n’aurait raté pour rien au monde. Dés la fin du (long) concert d’ouverture des Muderdolls une drôle d’ambiance commence déjà à se faire sentir dans les travées de Bercy. L’excitation ne semble pas être de mise, et des sifflets se font carrément entendre lorsqu’une voix annonce une demi heure d’entracte avant la tête d’affiche, une durée pourtant tout à fait habituelle. Les retards légendaires du groupe, ou plutôt d’Axl Rose, sont dans toutes les têtes et occupent toutes les conversations depuis plusieurs jours déjà. Et en effet le groupe aura du retard, le public devant patienter une demi heure de plus que prévu. Pas la mer à boire, les lumières s’éteignant vers 22h30, mais un problème en perspective pour attraper le dernier métro, reconnaissons-le, surtout que les concerts de cette tournée sont très longs.
Comme on pouvait s’y attendre c’est le morceau titre du dernier album qui ouvre les hostilités dans une gerbe d’explosions et de lumières impressionnante. Malheureusement le son est très brouillon en ce début de concert, comme c’est souvent le cas à Bercy, et surtout la voix d’Axl Rose est surmixée au delà du raisonnable. Même si le son s’améliorera rapidement et tout au long du concert pour atteindre une qualité globale tout à fait acceptable, l’égo de notre diva est tel que sa voix restera extrêmement forte jusqu’au bout. Et ceci ne sera pas sans poser quelques problèmes, la justesse parfois approximative de son chant sautant ainsi aux oreilles de tous. Mais en début de concert ces considérations n ‘ont pas leur place, le groupe balançant un enchainement 100%
Appetite For Destruction
('Welcome To The Jungle', 'It's So Easy', 'Mr Brownstone') tout simplement irrésistible. Les fans sont déjà à genoux, mais pourtant l’ambiance retombe vite et ils ne réservent pas à 'Sorry' l’accueil que ce titre magnifique (et magnifiquement interprété) mérite. On le verra par la suite, chaque extrait du nouvel album fera quelque peu retomber la pression, comme si le public parisien ne connaissait pas ou boudait le chef d’œuvre qu’est
Chinese Democracy
.
Richard Fortus, qui semble avoir en charge l’héritage d’Izzy Stradlin, est le premier à se prêter au jeu du solo-interlude en interprétant le thème de James Bond, sympathique et plutôt bien accueilli, tout comme la fameuse reprise du 'Live and Let Die' de Paul McCartney qui le suit. La setlist est parfaitement agencée, alternant nouveaux titres et classiques. La magnifique ballade 'This I Love' (clairement la plus belle de l’histoire du groupe), malheureusement quelque peu gâchée par un Axl trop fort et pas toujours juste, est ainsi suivie d’un terrible 'Rocket Queen' ; 'Street Of Dreams' (introduit par un solo de piano de Dizzy Reed qui se fera siffler…) est enchainée au redoutable 'You Could Be Mine'… et ainsi de suite. Axl Rose est dans un bon soir et semble même être de bonne humeur, la preuve lorsqu’il tombe du piano à la fin de 'Street of Dreams' et se relève avec le sourire, blaguant avec ses musiciens. Le nouveau venu DJ Ashba, lui, est un véritable clone de Slash tant au niveau vestimentaire (le chapeau !) que de son attitude (quel poseur ! mais c’est pour ça qu’on vient voir un groupe comme les Guns, on n’est pas à un concert de prog que je sache…), ou surtout de son jeu de guitare. A la différence près qu’il est beaucoup plus propre que son illustre prédécesseur, pas toujours réputé pour sa précision sur scène à la grande époque.
Le solo d’Ashba (avec un clin d’œil à 'Estranged') introduit un 'Sweet Child O’ Mine' accueilli comme le messie par un Bercy décidemment peu connaisseur et seulement sensible aux plus gros tubes ce soir. Une petite jam sur le thème d’'Another Brick in the Wall' et un petit solo de piano d’Axl qui se transforme vite en une intro mythique… c’est l’heure de 'November Rain'. Gros moment d’émotion même si Axl est de nouveau à la peine à la fin du morceau. C’est au tour de Ron «Bumblefoot» Thal d’y aller de son solo. Le New Yorkais est depuis le début du concert le plus impressionnant des nombreux musiciens qui entourent Axl, enchainant les prouesses sur ses guitares simple et double manche. Son solo à la fois amusant et impressionnant sur le thème de la panthère rose est suivi d’un autre chef d’œuvre récent : l’irrésistible 'Better'. Bercy reprend vie lorsqu’il reconnaît l’efficace mais vu et revu 'Knockin'On Heaven's Door' (sans la partie reggae), prétexte pour faire chanter le public. Le puissant et inattendu 'Shackler's Revenge' sera un peu la surprise de la soirée, avant que Ron Thal ne fasse chanter Bercy sur les arpèges de 'Don’t Cry' et qu’un 'Nightrain' surpuissant ne mette un terme à la première partie du concert.
Les rappels seront l’occasion d’entendre le très beau 'Madagascar', plombé par un public amorphe, puis une surprenante et jouissive reprise du 'Whole Lotta Rosie' de qui vous savez (deuxième surprise du soir). Bien entendu, c’est sur un définitif 'Paradise City' que les Guns tirent leur révérence sous une pluie de confettis et un véritable feu d’artifice de pyrotechnie. Axl balance son micro dans la fosse et quitte la scène la tête haute. En effet le concert a été vraiment très bon, malgré un son brouillon au début et un Axl sur-mixé, ce qui fait ressortir toutes ses erreurs. Mais le rouquin malgré ses kilos en plus est toujours la rock star ultime, cette bête de scène imprévisible débordant de charisme. La setlist réussi le tour de force de réunir tous les classiques ou presque tout en faisant la part belle à l’excellent dernier album du groupe, représenté par sept titres. Seuls les
Use Your Illusion
seront délaissés. De plus les Guns version 2010 sont une machine de guerre implacable, qui n’a pas peut être pas le feeling rock n’ roll de la formation originale mais le remplace par une efficacité et une virtuosité plus proche du metal que du rock. Quel line up !
Pourtant difficile de ne pas être déçu de l’accueil d’un Bercy qui ne s’est jamais vraiment lâché, toujours sur la réserve, guettant les moindres imperfections pour pouvoir critiquer le groupe. Une partie du public a semblé être là à contre cœur, comme si elle n’avait jamais pardonné à Axl les changements de line up. A quoi s’attendaient-ils ? A un retour de Slash ? Et pourquoi pas Steven Adler tant qu’on y est ? A tous les frustrés et les peine à jouir qui remplissaient Bercy, je n’aurai que ces mots empruntés à Axl : «
I’m sorry for you, not sorry for me
». Vivement la prochaine tournée, si possible pas dans quinze ans !
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