CHRONIQUE PAR ...

69
Pablo
le 29 juin 2009




SETLIST

HATEBREED

This Is Now
Perseverance
Ghosts Of War
Never Let It Die
Empty Promises
Burn The Lies
Doomsayer
Defeatist
Smash Your Enemies
Kill An Addict
Last Breath
To The Threshold
Proven
Beholder Of Justice
The Most Truth
Before Dishonor
Tear It Down
As Diehard
Live 4 This
I Will Be Heard

Rappel :

Destroy Everything

AFFILIÉ

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Terror
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Hatebreed
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(21 novembre 2014)
Hellfest (Clisson)
(17 juin 2012)
Hellfest (Clisson)
(21 juin 2009)

16 juin 2009 - Paris - Elysée Montmartre


Born_From_Pain_-_Terror_-_Stick_To_Your_Guns_-_Hatebreed_-_Arkangel_-_Trapped_Under_Ice_Paris_-_Elysee_Montmartre_20090616

Hatebreed n’était pas revenu sur Paris depuis son concert à La Cigale en novembre 2007. Et si ce Persistence Tour 2007 avait fait des ravages, on attendait avec impatience cette date. Rien de moins que Terror et Born From Pain pour accompagner le numéro 1 du metal hardcore actuel qui vient défendre la sortie de son nouvel album de reprises For The Lions, excellent par ailleurs ! On se demandait aussi ce qu’allait donner le show de Arkangel, avec une salle de l’Elysée-Montmartre en petite configuration.

17h et des poussières, Stick To Your Guns monte sur scène. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette montée précoce au vue de l’heure ne les aide pas. Encore moins leur musique pas franchement entrainante, et leur immobilisme flagrant à l’exception du chanteur. Ce dernier aura beau se démener pour faire bouger la salle en faisant sans cesse référence à Kickback, rien n’y fera. On reste perplexe devant une prestation digne d’un Derrick, le nombre de bières dans les mains du public semble confirmer cet avis. Trapped Under Ice prend possession de la scène à peine un quart d’heure après avec sensiblement plus de succès. On apprécie un show énergique qui déclenche enfin les premier moshpits et headbanging. Vient alors le premier groupe attendu de la soirée avec Arkangel, et le public les attend de pied ferme. Le look du chanteur contraste avec sa musique, au vue de la bedaine et du marcel qu’il arbore fièrement poing toujours levé. Et oui, la bière, ça se voit. Pas mal de morceaux du très bon Dead Man Walking vont être joués, dont "Behold The Face Of Death" et surtout un monstrueux "In The Embrace Of Truth". La fosse est en furie et on la comprend vu la qualité de l’interprétation des belges. Premier bon point de la soirée.

La première grosse tête d’affiche point le bout de son nez. On savait à l’avance que ce ne serait pas le chanteur actuel qui monterait avec Born From Pain, puisque les allemands avaient annoncé que Rob Franssen serait absent pour la tournée à cause d’une opération à l’œil. C’est d’autant plus rageant que le chanteur actuel succède honorablement à son prédécesseur, le massif Che Snelting qui en imposait sur scène et sur disques. On reconnait alors au chant… le bassiste de Terror ! D’autant plus étonnant est cette apparition puisque des rumeurs circulé quand au remplacement par le chanteur de Terror, et non son bassiste. Quoi qu’il en soit, ce David Wood assure totalement sa place au chant. Une pêche incroyable et une voix digne d’un chanteur du reste de l'affiche à plus d'un titre, celui si gagne dés les premières notes de "Final Nail" les clés du moshpit. Les allemands sont connus pour faire l’effet d’une bombe sur scène, et ils ne dérogeront pas à leur réputation ce soir. Malgré une certaine faiblesse du dernier album, les titres qu’ils joueront rendent bien mieux sur scène. Bon clairement, ce qui fera le plus mal c’est l’enchainement terrible des tubes que sont "Rise Or Die" avec "Stop At Nothing" et "The New Hate". Encore une fois (comme au Hellfest 2008) le groupe joue une version raccourcie de "The Relentless" qui reste pourtant la tuerie ultime du groupe. Dommage pour les fans.

On pense qu’après un show pareil, le bassiste de Terror sera moins en forme quand viendra le tour de son groupe. Il n’en est rien ! Difficile de ne pas sentir les poils se hérissés de plaisir quand le groupe joue les géniaux "Keep Your Mouth Shut" et "Always The Hard Way", même si l’anthologique prestation lors de "Spit My Rage" va laisser des souvenirs inoubliables. Avec une telle énergie, le groupe remballe tout les kids dans leur musette en mettant tout le monde d’accord : cette tournée c’est avant tout celle de Terror malgré le fait que ce soir Hatebreed soit en tête d’affiche. A se demander comment avec une telle réussite sur scène le groupe fait pour nous pondre dernièrement des albums aussi passables. Scott Vogel est sûrement un des meilleurs frontman dans le milieu hardcore et son speech de propagande au public fait mouche : «I don’t care if your hairs are long or short, if you have a dick or a pussy, you leasten hardcore and that’s why you came tonight». Au moins ça a le mérite d’être clair ! La tatane des ricains est gigantesque et même les plus récalcitrants et frileux n’hésitent pas à mosher dans un pit totalement dingue. Putain quel show ! En bref, Terror est LE groupe de la soirée avec Hatebreed il est vrai qui va mettre le turbo pour tenir la comparaison. Tâche ardue, mais tenue.

On a beau connaitre Jamey Jasta et sa bande par cœur, pouvoir fredonner chacune des chansons sans problèmes, et rêver d’un « N’oublier pas les paroles » spécial Hatebreed, on ne s’en lasse pas de revoir les New-yorkais. Surtout que le départ de monsieur Sean Williams a donné du grain à moudre à tous les fans. Son remplaçant serait-t-il à la hauteur (aura-t-il la même largeur de cou, bien que celui-ci n’a pas encore donné d’existence formelle ?) et aurait-il la même présence ? Et bien oui, un million de fois oui, on retrouve pour ainsi dire le même Hatebreed que celui qu’on avait laissé à La Cigale. Wayne Lozinak en impose carrément sur la scène, et sa participation au groupe de 1994 à 1996 semble ne jamais avoir cessé. Quand au reste du groupe, il faut bien avouer qu’une telle unité est incroyable et que l’appellation de groupe n’a jamais été aussi bien incarnée. Une heure de jeu magique durant laquelle Hatebreed s’attèle à détruire tout ce qui restait de vivant après Terror (sur le rappel de "Destroy Everything" d’ailleurs) et d’enchainer un stock de tubes qui laisse incrédule le fan. En tête, "Proven" et "Doomsayer" font un carnage dans le pit. On oublie pas les hymnes que sont "I Will Be Heard" et "Live For This", avec une grande palme pour "Smash Your Enemies" et la reprise de Slayer.


En conclusion ce concert a donné toutes les espérances qu’on lui demandait, avec des têtes d’affiches qui n’étaient vraiment pas là pour faire joli. Terror a été impérial, Born From Pain fut impitoyable avec les moshers et le set d’Hatebreed a une fois de plus confirmé sa place de leader actuel de la scène metal hardcore. On ressort le sourire jusqu’aux lèvres en se demandant si le temps ne pourrait pas s’accélérer pour le Hellfest. Le set d’Hatebreed principalement axé sur Satisfaction Is The Death Of Desire et Perseverance fût une grande joie. Encore !


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