CHRONIQUE PAR ...

14
Dr Gonzo
le 09 novembre 2008




SETLIST

Hermano

Cowboy Suck
The Bottle
Exam Room
Left Side Bleeding
Out of Key, But in the Mood
Alone Jeffe
5 to 5
My Boy
Señor Moreno
Kentucky
Is This OK?
Adoption Boy
Angry American
Quite Fucked
Our Desert Home
Manager’s Special

Rappels :

Life
Thumb
Green Machine
Landetta Motherload

AFFILIÉ

07 novembre 2008 - Paris - Trabendo


Hermano_-_Rescue_Rangers_Paris_-_Trabendo_20081107

Quasiment un an jour pour jour après leur concert au Nouveau Casino, Hermano revient au Trabendo cette fois-ci au cœur d’une actu chargée puisque très bientôt Brant Bjork et ses Bros seront à Paris suivis pas longtemps après par Monster Magnet et Nebula. L’amateur de stoner goûtu sera donc comblé par l’automne 2008, proposant choix et qualité. Forcement, des amateurs de stoner goûtu, il n’y en pas des masses ici bas, et c’est peut-être pour ça que la salle était remplie, mais très loin d’être pleine ce soir-là.

Après une première première partie que je n’ai pas vue, arrive la seconde première partie, Rescue Rangers, groupe de stoner français tout à fait sympathique en live, avec un son pâteux de qualité et des riffs efficaces quoiqu’entendus déjà mille fois. Pas grand-chose à dire dessus donc, si ce n’est qu’une première partie pas casse-couille, c’est toujours plaisant (l’année dernière, Loading Data ouvrait pour le groupe, et c’était tout aussi savoureux) Vers 21h15, le groupe monte sur scène, John Garcia en dernier bien sûr, pour être applaudi plus fort que les autres. "Cowboy Suck", morceau idéal pour s’engager brutalement sans préliminaires, est joué avec énergie et on se dit que le concert commence. Le son est épais, les riffs de qualité (quoique pas systématiquement), la volonté est là, mais si l’on a assisté au concert de l’année dernière, on se dit assez vite qu’on assiste à un show quasi-identique. Bien sûr, il serait idiot de reprocher ce professionnalisme qui du coup assure une niveau constant de concert en concert, mais c’est toujours un peu dommage d'assister à quelque chose d’un poil formaté et manquant de spontanéité. Mais après tout, comme chaque membre l’explique régulièrement en interviews, ces mecs sont avant tout des pères de famille, avec un boulot, ne partant pas en tournée trop longtemps à cause de leur vraie vie à côté.

Du coup, il vaut peut-être mieux se dire que si chacun de leurs concerts se ressemblent, on reste dans une catégorie supérieure, allumant bordéliquement tous les négros présent dans la salle. Pas de temps mort, des morceaux bien choisis sur les trois albums qui constituent leur discographie, une section rythmique écrasante et implacable, et un guitariste (David Angstrom) hystérique faisant le show à lui tout seul. John Garcia reste égal à lui-même, cramponné à son micro, grimaçant et agitant sa chevelure un peu plus courte cette année tandis que parfois sa voix se perd un peu dans la bouillabaisse sonore. Au niveau des morceaux choisis, il n’y a pas trop à se plaindre non plus, mise à part quelques nouveaux titres sentant parfois plus le néo-metal que le true hard-stoner-machin-rock auquel le groupe nous a habitués sur Dare I Say et Only A Suggestion. Alors, évidemment, ça ne fait pas de mal d’aérer un peu les enchaînements de mid-tempo pachydermique, mais si c’est pour se taper des envolées néo, hein, voyez ce que je veux dire. En sachant que le groupe a pas mal de compos acoustiques à son actif, c’eut été potentiellement plus intéressant à tester, mais cet option n’a visiblement pas été retenue. Le concert suit néanmoins son cours en gardant un véritable rythme, jusqu’au moment du rappel.

Bien sûr, on a eu droit à un lot conséquent de morceaux efficaces, mais une fois le groupe revenu, et après qu’il ait lancé "Life", issu du deuxième album, le temps s’arrête subitement. Aux hurlements déchaînés du public, on devine facilement qu’Hermano nous offre (alors que cela nous avait été refusé l’année dernière) une reprise de Kyuss, "Thumb", issue de Blues for the Red Sun pour être précis. Là, forcement, l’emballement passe dans la catégorie au-dessus et on sent les fans (dont moi-même) comblés. Le groupe ne cache pas non plus son plaisir à jouer ce morceau et une fois celui-ci fini, Ansgtrom, prenant tout le monde par surprise se met à jouer le riff de "Green Machine". Garcia semble prit de court, et à deux doigts de refuser de chanter, mais finalement se lance, avant de se tourner dos au public pour assez probablement lire les paroles qu’il avait l’air d’avoir oublié. Inutile de dire à quel point cela bandait dur dans la salle avant que le groupe décide d’achever tout le monde avec "Landetta Motherload", vestige du premier album.


Un bon concert donc, mais qui reste bon, sans aller plus loin. Tout est authentiquement rock'n'roll, mais il n'y a pas de véritable étincelle, pas de transcendance. Ça reste tout de même l'occasion de voir une légende vivante en chair et en os avant qu'elle ne décide de partir à la retraite avec en bonus quelques bonnes chansons à la clé. Par contre, il faut vraiment être fan hardcore pour les voir plusieurs fois de suite, sinon, le DVD live fera aussi bien l'affaire.


Crédits photo :



Merci à Julien !


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