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CHRONIQUE PAR ...
Sebrouxx
le 26 octobre 2008
SETLIST
Got Me Under Pressure
Waitin for the Bus
Jesus Just Left Chicago
Chevrolet
Pincushion
I'm Bad I'm Nationwide
Heard It On The X
Just Got Paid
I Need You Tonight
Cheap Sunglasses
Planet of Women
Gimme All Your Lovin
Sharp Dressed Man
Legs
Rappel :
Tube Snake Boogie
La Grange
Tush
Jailhouse Rock
AFFILIÉ
ZZ Top
Monaco - Salle du Canton
(05 juillet 2010)
ZZ Top
10 juillet 2008 - Paris - Bercy
Vous aimez les grosses motos types Road 66? Vous raffolez des belles carrosseries américaines datant des 60’s ? Vous rêvez ou avez rêvé devant les pages centrales de Playboy ? Vous pouvez passer votre chemin. Quoi ? Pas une Harley ? Ni une Buick ? Pas même une blonde vêtue aussi court que sa poitrine est opulente ? T’es sûr, mon Séb, que tu es bien allé voir les ZZ Top au Zénith ? Ouaip, même qu’il n’y avait pas un seul cactus sur scène et que la durée du spectacle fut inversement proportionnelle à la longueur de leurs - pourtant légendaires - barbes.
C’est sûr qu’en ce mois de juillet, signe de top départ pour le lancement des festivals jazz et blues hexagonaux, la venue de ZZ Top à Paris avait de quoi réjouir aussi bien leurs fans de la première heure (nombreux) qu’un public plus jeune. D’ailleurs la cohabitation se passe bien, en particulier au coin fumeur (et donc buveur). Et vas-y que je me souviens que la venue de ZZ à Baltard. Et aussi la première partie assurée de main de maître par Gary Moore, lors de la dernière visite des Texans dans la capitale en février 2002. Que de bons souvenirs jusqu’à l’extrapolation vers d’autres formations types Stray Cats, Brian Setzer Orchestra, AC/DC…. Il est temps de s’éclipser, hein.
D’ailleurs la première partie fera les frais de ces babillages. La buvette fera l’affaire en guise d’ouverture de show. Tout le monde rapplique dès les premières notes de "Got Me Under Pressure". Et tout le monde tique. "Got Me", c’est aussi le premier titre proposé sur leur récent DVD
Live in Texas
(ou BluRay pour les riches). Et tout le monde flippe : on ne va quand même pas se coltiner ce soir uniquement la version live de ce DVD. Les morceaux suivants confirment les craintes : "Waiting for the Bus" et "Jesus Just Left Chicago" sont les pistes 2 et 3 de leur dernière vidéo. Certes, le trio originaire d’El Paso n’est pas venu promouvoir un nouvel album (en attente d’ailleurs, d’autant plus que Rick Rubin sera aux manettes). Mais de là à balancer la setlist achetée la semaine dernière. Du calme : il y aura des ajouts et des oublis regrettables ("Rough Boy" par exemple, pourtant bien efficace dans la version DVD).
Billy Boy est heureux d’être à Paris, il le répète entre chaque morceau et chaque gorgée de houblon. Il a passé sa journée à vanter les mérites de la France, son vin, tout ça à toute la presse spécialisée guitares venue l’interviewer. En plus, le tour management, dans sa grande générosité, a offert au groupe un jour de congé pour profiter des bienfaits de la vie parisienne. Bienfait qui commence ce soir : Billy est juste déçu de ne pas pouvoir se griller une petite clope sur scène, son guitar tech ayant l’interdiction formelle de lui apporter un briquet. Manger, bouger, mais ne pas fumer. Tant pis, du Blues, c’est l’audience qui va en bouffer un peu plus de 75 minutes, montre en main. Bouger, cela va être plus dur. Certes le premier rang frise limite l’hystérie, headbangue comme si Pantera mettait le feu aux planches. Le reste de la salle semble nettement plus anémique, comme si elle attendait la succession des grands hits (donc la fin du DVD, hein).
Pourtant sur scène, chacun fournit son effort dans un décorum sacrément minimaliste au regard de celui d’antan, évoqué précédemment. Gibbons offre toujours cette voix rauque ainsi que ce son de guitare si particulier, reconnaissable entre mille. Le Blues ne cessera jamais de l’habiter et c’est bien pour cela que tant de personnes ont fait le déplacement. Dusty Hill, lui moins prolixe, propose un groove monstrueux et s’illustre tout particulièrement sur "I’m Bad I’m Nationwide" ou "Cheap Sunglasses". Tous deux forment un sacré duo dans le groupe, et maîtrisent toujours aussi bien, sur "Heard It on the X", leurs chorégraphies synchronisées (juste les jambes qui partent moins haut). La température monte d’un cran, et une partie des billets assis se réveille. C’est l’effet conjugué de "Just Got Paid" et de ses parties de slide guitar, tout juste sortie par Gibbons, d’ailleurs pourvu d’un impressionnant arsenal d’instruments de destruction massive (une coutume texane). Grattes moumoutes, chromées, vintage, tout y passe même si les changements de sonorités se sont guère perceptibles pour le néophyte. Ce dernier, de toute façon, n’attends que "Gimme Me All Your Lovin" pour sortir de sa léthargie, et surtout "La Grange" (et donc le rappel) pour se rendre compte que la fête est déjà finie. Billy et Dusty auraient bien poursuivi un peu, mais Franck a déjà rendu les baguettes. Au spectateur, un peu déçu, d’en faire autant, sachant que pour une fois il a largement le temps de se manger un morceau avant de retourner à demeure. Pour peut-être revoir ZZ en DVD.
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