CHRONIQUE PAR ...

5
Fishbowlman
le 19 avril 2008




SETLIST

Arena :
William Tell Overture
Welcome to the Cage
Crack in the Ice
Double Vision
Midas Vision
This Way Madness Lies
On the Edge of Despair
Witch Hunt
Skin Game
City of Lanterns
Riding the Tide
Tears in the Rain
Hanging Tree
(Don't Forget to) Breathe
Bedlam Fayre
Smoke and Mirrors
Moviedrome

Rappels

Friday's Dream
Solomon
Crying for Help VII

AFFILIÉ

11 avril 2008 - Paris - Scène Bastille


Arena_Paris_-_Scene_Bastille_20080411

Un an après leur dernier passage à Paris, Arena revient à la Scène Bastille cette fois-ci, convivialité et proximité avec le public garantie. Conscience, le groupe de metal-prog français spécialisé dans les premières parties prestigieuses, ouvre le bal.

Sympathique prestation de Conscience, même si leur style peut paraître académique, surtout les parties instrumentales, solos en tout genre « à la Dream Theater ». Le batteur, technique certes, joue comme s'il était en train de lire une partition... tout cela sonne très scolaire, pas très naturel. Sans parler du medley de reprises (avec Metallica – "Wherever I May Roam" dedans) qui sonne très amateur, on se croyait presque à la fête de la musique. Toutefois, sur les passages plus calmes, le chanteur s'en sort plutôt bien, les mélodies deviennent intéressantes.

Une bonne partie du public, étrangement jeune, semble s'être déplacée spécialement pour Conscience. Pour Arena, les premiers rangs bougeront, là le public deviendra plus âgé. Le profit du fan d'Arena est le suivant : 45-50 ans, bouffi (comme Clive Nolan et Mick Pointer), fan de Marillion (époque Fish uniquement), nostalgique, collectionneur de bootlegs, ne lit jamais Progressia. Après un démarrage foireux sur les premiers titres ("Welcome to the Cage", "Crack in the Ice"), avec un groupe froid, mou, donnant vraiment l'impression de s'emmerder (Rob Sowden hyper statique), le concert commencera à prendre de l'ampleur à partir de "Double Vision" (les solos aériens font toujours leur effet), et surtout avec "Midas Vision".

À partir de là, ce sera un sans-faute ou presque. John Mitchell attirera tous les regards à chacune de ses interventions, les synthés de Clive Nolan rappelleront constamment l'héritage Marillion-esque d'Arena et Mick Pointer jouera une fois de plus son rôle de batteur anti-prog. Rob Sowden n'a pas besoin d'en faire des tonnes pour tenir une scène. Il s'imposera avec une certaine classe, arborant avec élégance son costume théâtral. Les titres des deux derniers albums en date, les plus pêchus Contagion et Pepper's Ghost, passent très bien l'épreuve du live. Mention spéciale au très efficace "Witch Hunt", ainsi qu'à un "Smoke and Mirrors" des plus accrocheurs.

Si Rob Sowden s'en sort bien sur les vieux titres de The Visitor et Songs from the Lions Cage, c'est surtout son interprétation des ballades, pleine d'émotion, qui laisse baba comme par exemple « son » "Friday's Dream" en rappel. Rien de l'excellent Immortal ? se dit-on, l'album à partir duquel Arena a décidé de faire autre chose que du sous-Marillion. Perdu, Arena interprète "Moviedrome", leur longue pièce épique... malheureusement un peu gâchée par des problèmes de son, la basse étant bien trop forte sur certains passages. Cela ne s'arrangera pas non plus pour le rappel avec l'inévitable "Solomon", une version ratée à cause du son là encore.


Vraiment dommage de terminer sur cette note là. Reste un très bon concert, la musique d'Arena prend toute sa dimension en live, avec une bonne ambiance (les musiciens déconnant régulièrement avec le public) et un merchandising pas cher (cds à 10 euros...).


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