CHRONIQUE PAR ...

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Dupinguez
le 18 avril 2008




SETLIST

Bye Bye Beautiful
Dark Chest of Wonders
Whoever Brings the Night
The Siren
Amaranth
The Islander
The Poet and the Pendulum
While Your Lips Are Still Red
Dead to the World
Sahara
Nemo

Rappels :

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Wishmaster
Wish I Had an Angel

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10 avril 2008 - Lyon - Halle Tony Garnier


Nightwish_Lyon_-_Halle_Tony_Garnier_20080410

Le dernier opus en date de Nightwish, Dark Passion Play (chronique ici), ayant rencontré un très franc succès, et ce malgré les craintes quant à l’éviction de Tarja et à la capacité de sa remplaçante à la supplanter, c’est sur scène que l’essai devait être transformé. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la France a été gâtée, avec pas moins de cinq dates quand d’autres groupes majeurs se contentent de jouer à Paris, quand ils n’évitent pas purement et simplement l’hexagone. C’est donc dans une Halle Tony Garnier bien remplie mais pas tout à fait sold out que la populace attend maintenant le Nightwish nouvelle mouture afin de le faire passer à l’épreuve du feu.

On ne parlera pas ici de la première partie, Pain, pour cause de bouchons intempestifs dans les périphériques lyonnais doublés à des giboulées bien violentes. Car quoi qu’il arrive, c’est certainement pour la tête d’affiche que tout ce monde s’est déplacé. D’ailleurs, demi-surprise, c’est bien à un concert de metal que l’on assiste, car même si la moyenne d’âge ne se situe qu’aux alentours de celui de la majorité dans notre cher pays, le public est essentiellement masculin, et n’est pas nécessairement fan d’Evanescence. On croise même ci et là quelques bikers bien chargés en bières, il fallait que ce soit dit. Preuve donc que la popularité du combo n’est pas uniquement due à la mode metal-à-chanteuse, mais en grande partie à la qualité de sa musique. Mode qui s’essouffle inexorablement d’ailleurs (doux pléonasme), mais ce n’est pas le sujet ici. Bref, après tout de même une bonne demi-heure d’attente, les lumières s’éteignent enfin, pour laisser place à la traditionnelle intro symphonique, qui fait toujours son petit effet.

Le concert s’embarque alors sur la bien pêchue "Bye Bye Beautiful", tirée du dernier opus, qui permet de constater une première chose : si les performances vocales du chanteur/bassiste Marco Hietala ne nous surprennent plus tant il est constant dans la qualité, Anette étonne en revanche par sa capacité à reproduire ses performances studio. C’est bien simple, tout est parfaitement juste et maitrisé. Mais quand vient ensuite "Dark Chest of Wonders", tirée de Once, on repère vite quelques difficultés à reproduire les aigus de Tarja. Voilà, tout est à peu près dit sur les performances vocales de la petite nouvelle. C’est d’ailleurs certainement une des raisons pour laquelle le combo défend aussi chèrement son dernier bébé, puisque des quatorze titres joués ce soir, la moitié en est tirée ! Sans doute est-ce aussi pour marquer le coup, et montrer ainsi que la page Tarja est définitivement tournée. Reste que la bonne majorité de ces morceaux passent fort bien l’épreuve de la scène, notamment l’épique "The Poet and the Pendulum", servie par une frontwoman à la présence scénique exemplaire, qui communique chaleureusement avec le public.

Celui-ci répond d’ailleurs présent, et l’on voit même quelques pogos démarrer ici et là à l’occasion de quelques passages plus virulents, au grand dam des quelques parents venus accompagner leurs enfants au plus près de la scène, et qui se voient donc jouer le rôle de garde du corps. Ceux-ci se réjouiront donc de quelques moments plus intimistes, à l’image de "The Islander" qui voit Marco s’emparer d’une guitare folk. Celui-ci occupe d’ailleurs une grande partie de l’espace scénique, et sa complémentarité avec Anette est un plus indéniable, tant le bonhomme est charismatique. Il est d’ailleurs bientôt rejoint par celle-ci, sur une scène parsemée de flammes. Car les grands moyens ont été sortis, même si tout cela reste bon enfant : pyrotechnie à foison, neige de mousse, pluie de confettis… les amateurs d’un spectacle plus visuel en ont également pour leur argent et on ne s’ennuie pas une seconde. La surprise en est d’autant plus triste quand Anette annonce alors au bout d’une heure seulement le dernier titre avec le single "Nemo". Car même si l’on sait que l’on aura droit à quelques rappels, cela signifie tout de même que l’on s’approche inexorablement de la fin.


Et effectivement, après le rappel composé entre autres du classique "Wishmaster", c’est le moment des adieux, pour un show qui aura duré une petite heure et demie. Mais cela n’empêche visiblement personne d’avoir passé une très bonne soirée, même si l’on pourrait toujours chipoter sur la setlist. Les comparaisons fusent alors entre Tarja et Anette, inévitablement, mais on ne saurait être réellement déçu par sa performance du soir, tant elle affiche un talent vocal et un capital sympathie évidents. L’union semble à présent totale au sein de Nigthwish, et c’est tout ce qu’on lui souhaite.


Crédits photo :



Merci à Nightwish France !


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