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CHRONIQUE PAR ...
Lucificum
le 25 janvier 2008
SETLIST
Obituary
:
Rewind
World Demise
Chopped In Half
Mindset
Threatening Skies
By the Light
Face Your God
Lasting Presence
Evil Ways
Drop Dead
Insane
Back Inside
Contrast the Dead
Lies
Rappels :
solo batterie
Slow Death
Second Chance
Slowy We Rot
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Obituary
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+
Holy Moses
+
Avatar
22 janvier 2008 - Paris - La Locomotive
Un an et demi après leur dernier passage dans cette même salle à l’occasion de la tournée de
Frozen In Time
, les Américains sont de retour pour défendre les couleurs de leur dernière production,
The Xecutionner’s Return
(
chronique ici
). L’album en question n’ayant pas déchainé les hourras de la critique, c’est donc dans l’espoir de voir ses titres prendre une toute autre ampleur en live que votre serviteur remet le couvert, motivé par le bon souvenir de leur dernier show. Eh bien votre serviteur, c’est limite s’il n’aurait pas dû s’abstenir.
Les choses ont commencé doucement avec Avatar, groupe de jeunes (moins de vingt ans) Suédois qui viennent faire découvrir à un public bien peu réceptif leur néo/thrash dynamique, mais manquant singulièrement de puissance et d’originalité. Malgré les efforts déployés pour faire bouger la salle, les trente minutes de leur set resteront une introduction sitôt entendue, sitôt oubliée par les fans présents, en grande partie venus pour Obituary. Exit donc les jeunes éphèbes Suédois (il m’a fallu attendre la fin du show pour deviner si le batteur n’était pas une batteuse, la question se posant presque également pour le chanteur), et place au légendaire thrash/death de Holy Moses, qui s’il ne casse pas des briques, a au moins le mérite d’avoir en quelques titres réchauffé la salle.
Il faut dire que holy Moses est un groupe singulier. Sur la brèche depuis la fin des années 80, le quartet est toujours resté actif quoique dans l’ombre. Toutefois, par rapport aux prépubères d’Avatar, on sent que le groupe a de la bouteille. La présence scénique électrique de Sabina Classen, chanteuse/hurleuse du groupe, y est pour beaucoup. Parce que musicalement, Holy Moses reste très classique, du heavy/thrash parfois vaguement death de bonne facture, mais pas de quoi non plus se taper le cul par terre. Toutefois, il est évident qu’un nombre non négligeable de gens étaient là pour le groupe – ou plutôt pour elle – et bien vite l’agitation croît. Très charismatique, Sabina prend visiblement son pied à hurler, à trépigner, courir et bouger partout, haranguer le public qui ne semble pas forcément habitué à une telle fougue de la part d’une jolie blonde. Après le titre "Too Drunk To Fuck" (très classe...) où sa copine chanteuse de Witches (qui était sur cette même scène dix jours auparavant à l’occasion du Metal France Festival –
live-report ici
) vient gueuler avec elle sur scène, le groupe repart, laissant le public conquis s’interroger sur la pérennité du mâle dans le monde du métal. Ah, si le sexe faible (?) commence à se prendre pour Araya ou Petrozza….
Et puis Obituary déboule sous les vivats de fans qu’on sent chauds comme la braise, aiguillonnés qu’ils ont été par la minijupe de Sabina. Sans préambule, le groupe attaque avec "Rewind", "World Demise" et "Chopped In Half" et le public se déchaine immédiatement. Il n’y a pas à dire, les mid tempos d’Obituary font autant d’effet que n’importe quel blast-beat, et le pogo devient vite sauvage. Le son est comme celui de l’album, c'est-à-dire lourd et manquant de clarté, mais relativement bon tout de même : la balance est bien équilibrée et l’impact massif. Sans surprise, le groupe s’appuie sur son dernier album ("Evil Ways", "Drop Dead" et le longuet – presque pénible – "Contrast The Dead") mais aussi sur ses bombes passées ("Threatening Skies"…), construisant une setlist efficace, mais à laquelle il manquait cruellement des titres comme "Don’t Care", "Kill For Me" ou "Set In Stone", diablement efficaces.
Bon son, setlist correcte sans être idéale : bon concert ? Ben non. La faute en est à l’attitude du groupe, totalement déconnecté du concert. Entre un John Tardy qui semblait complètement défoncé, marchant à droite à gauche, ayant constamment l’air perdu et qui gueulait sans passion, et un Ralph Santolla qui avait l’air de se faire réellement chier sur scène, le visage fermé, les yeux dans le vague, enquillant ses solos comme s'il avait mieux à faire ailleurs, l’attitude scénique du groupe fut totalement déplorable. Heureusement, Watkins et Peres, toujours aussi massifs, s’agitaient vaguement dans le fond, évitant à la scène d’avoir l’air figée et apathique. Ajoutons que souvent, entre deux titres, s’écoulait une bonne minute d’attente durant laquelle les membres du groupe tournaient le dos au public et que John Tardy disparaissait derrière, laissant un public hurlant livré à lui-même…drôle de façon de considérer les nombreux fans venus les voir.
Un rappel (avec un solo de batterie tout à fait dispensable), et après une heure quinze de concert à peine, les lumières se rallument. Déception donc sur album, déception sur scène… Obituary conserve son statut de groupe légendaire mais semble à tout le moins sur la pente descendante. Bien sur, il ne peut s’agir que d’une baisse de forme ponctuelle (compréhensible, ceci dit), mais ne jugeons que ce que nous voyons. Et ce qui a été vu ce soir n’avait rien de transcendant….
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