CHRONIQUE PAR ...

5
Fishbowlman
le 20 janvier 2008




SETLIST

Rising Force
Never Die
Masquerade
Dont Let It End
Far Beyond The Sun
Dreaming
Revolution
As Above, So Below
Baroque And Roll
I Am A Viking
Demon Driver
Red House
Guitar Solo (Trilogy Suite op 5 / Spasebo Blues)
Fugue
You Don't Remember, I'll Never Forget

Rappels:

Black Star
I'll See The Light Tonight

AFFILIÉ

04 juin 2005 - Paris - Elysée Montmartre


Malmsteen,_Yngwie_Paris_-_Elysee_Montmartre_20050604

Un concert de Yngwie Malmsteen en France, personne ne s'y attendait et pourtant, miracle a été annoncé il y a quelques mois. Vu la popularité du sieur en France, on pouvait légitimement s'attendre à un bide. Même pas, l'Elysée Montmartre a été bien remplie, bien plus que pour le concert de Rage que j'avais vu quelques mois avant (salle à moitié vide). On retrouve de tout dans le public: des anciens, des plus jeunes, des metalheads et des apprentis guitaristes agglutinés aux premiers rangs pour récupérer les médiators. Un public très diversifié donc, il y avait même des «gamins» venus voir le «guitariste le plus rapide de la terre, youpi, lol mdr».

On attaque très rapidement avec Yann Arminello, un guitariste français accompagné d'un bassiste et d'un «DJ» pour la boite à rythme. Ses compos sont assez rock dans l'esprit, instrumentales et très agréables, mais le traitement qui leur est infligé est assez fade. Sans une vraie batterie, tout cela manque de vie et c'est bien dommage. Avec un batteur, j'aurais personnellement beaucoup plus apprécié son set. On sent que le monsieur a de l'expérience et qu'il sait composer des chansons «normales», un peu comme Joe Satriani, les solos à rallonges en moins. A revoir dans de meilleures conditions.

A peine le temps de souffler et voilà que débarque Yngwie Malmsteen. Il faut apparemment faire vite et libérer l'Elysée Montmartre le plus rapidement possible pour une soirée «chébran» qui aura lieu après le concert vers minuit. Je n'ai jamais vu un délai aussi court entre deux groupes, le temps de faire la balance, d'installer le matos, etc... Déboule la fameuse intro de "Rising Force", et là on sait qu'on va se prendre du speed mélodique plein la tête! Mais attention, Malmsteen, ce n'est pas Kamelot ou Rhapsody; pas de mélodies pour enfants donc, ça reste du baroque and roll bien burné! Une setlist orientée «greatest hits», mélangeant les classiques ("I'll See The Light Tonight", "You Don't Remember I'll Never Forget", "7th Sign"), ses instrumentaux les plus populaires ("Trilogy", "Black Star", "Far Beyond The Sun") avec quelques morceaux plutôt inattendus ("Never Die", "Demon Driver", "Dreaming"). Un seul extrait de son dernier album en date, Unleash The Fury, "Revolution" qui est loin d'être le meilleur, dommage. Bref, des solos à la pelle, quelques intermèdes acoustiques joués à fond la caisse et un petit blues pour la route (la fameuse reprise de Red House), de quoi rassasier les fans et les guitaristes présents dans la salle.

Quelques problèmes sont survenus, notamment quand Yngwie s'est emmêlé les cheveux dans sa bandoulière, obligeant le roadie à côté de lui à agir en vitesse, pendant que les autres musiciens jouaient "Far Beyond The Sun" sans guitare! Le son aussi, il ne fut pas à la hauteur du maestro au départ et on a pu le voir en colère à ce moment-là. On craignait que son caractère de cochon ne plombe l'ambiance, mais heureusement il n'en fut rien, tout est rentré dans l'ordre après. Il a pu faire son show habituel et savourer l'accueil qui lui était réservé, visiblement il ne s'attendait pas à ça de la part du public français. Il n'en fait pas trop contrairement au G3 où là, il était un peu ridicule. L'espace réduit de la scène a du aussi l'empêcher de courir partout comme bon lui semblait. Quelques «sommersault kick» de rigueur (Street Fighter 2 remembering), des lancers de médiators à tout bout de champ... Quand le maître attaque un solo, on a pu voir pas mal de mobiles levés dans le public pour le filmer en pleine action. Il n'assure pas toujours les rythmiques non plus, il part en live et ne tient plus en place dès qu'il s'agit de jouer un simple riff.. Une spontanéité dans son jeu qui fait plaisir à voir et qui change des groupes de metal ultra carrés et linéaires.

Doogie White au chant a également une bonne expérience de la scène et s'adapte assez facilement aux vieux titres. Il n'avait d'ailleurs pas tout à fait la même voix que sur album, sa performance m'a agréablement surpris. Le batteur, Patrick Johansson est un gros cogneur qui n'oublie pas d'être technique quand il le faut. La prestation ne fut pas aussi chaleureuse que celle d'un Symphony X; le «Malmsteen band» n'étant pas un vrai groupe par définition. Mais Yngwie est définitivement un grand «showman», là où d'autres guitaristes brillent par leur absence de charisme sur scène (Joe Satriani, John Petrucci, Michael Romeo, Stephan Forte, Vinnie Moore...). Et le succès qu'il a rencontré ce soir là avait de quoi faire taire tous ses détracteurs.




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