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CHRONIQUE PAR ...
Blackmore
le 20 janvier 2008
SETLIST
Used
Diffidentia
! (Foreword)
Spirit Of The Land
Inside
Ashes
Of Two Beginnings
Ending Theme
Second Love
Inside Out
Undertow
Animae Partus
Deus Nova
Dea Pecuniae
Martius / Nauticus Pt.2
Rappels:
Leaving Entropia
This Heart Of Mine
Song For The Innocent
People Passing By
Oblivion Ocean
Nightmist
AFFILIÉ
Pain Of Salvation
Paris - Elysée Montmartre
(03 mars 2007)
Clisson - Hellfest
(23 juin 2007)
Paris - La Locomotive
(24 avril 2005)
Hellfest (Clisson)
(17 juin 2017)
Paris - Le Divan Du Monde
(11 avril 2017)
Pain Of Salvation
13 septembre 2005 - Pratteln - Z7
Pain Of Salvation est sans aucun doute l’un des groupes affiliés aux musiques progressives les plus marquants de notre époque. Mais pour qu’une formation acquière un statut culte, il faut aussi qu’elle fasse ses preuves sur scène. Et les débuts live du groupe n’avaient pas la rigueur qu’imposait une musique si ambitieuse. A tel point qu’on pouvait se demander si le répertoire de Pain Of Salvation pouvait être réellement interprété sur scène de manière convaincante. Ajoutons à cela la difficulté formelle que nécessitait la reproduction d’un concept album aussi complexe que
BE
sur scène et j’avais là de quoi m’inquiéter sérieusement.
Mais contre toute attente, le groupe fut magistral. L’amélioration entre les débuts de leur carrière et les prestations de leur première tournée européenne de 2005 tenait de l’exploit. Des choix judicieux de mise en scène, une interprétation sans faille, un charisme de tout instant et un Daniel en très grande forme avait tôt fait de me convaincre. Comme un bonheur ne vient jamais le seul, le groupe promit alors de repasser pour une seconde fournée de concerts. L’occasion était trop belle pour vérifier si le groupe s’était encore amélioré! Cependant, un doute subsistait. Le groupe pourrait-il proposer des setlists différentes, sachant qu’il fallait jouer avec les bandes orchestrales de
BE
et les clips synchros projetés sur l’écran? Rien n’était moins sûr.
Mais trêve de digression et passons directement à ce qui intéresse les groupies de Daniel, à savoir le concert, à moins qu’il ne s’agisse de son physique de minet. Non, je ne suis pas jaloux! Bref, me voici donc au Z-7 à trépigner d’impatience devant la scène pour voir une seconde fois cette année, ce petit groupe suédois. Un rapide coup d’œil me présente une assistance assez éclectique. Ce qui semble logique vu que la musique de Pain Of Salvation ratisse large. Je note avec amusement que certains visages connus sont de retour pour ce concert. Je pense notamment à ce couple de jeunes parents qui vient régulièrement, avec leurs deux petites filles, assister au show. Etonnant et attendrissant.
Quoiqu’il en soit, c’est avec Dark Suns que débute le concert. J’avoue que la musique du groupe ne me branche pas trop. J’essaie cependant de faire un effort. Quelques bâillements plus tard, je conclue qu’il y a ici du potentiel mais qu’il s’agit typiquement du genre de groupe qui demande une grosse écoute préalable. Je note tout de même quelque chose de particulièrement infamant. Le bassiste semble tout droit sortir des 70’s et j’ai une énorme envie de lui mettre des baffes. Mais le public n’était évidemment pas là pour cette première partie (exercice au combien ingrat) mais pour Pain Of Salvation. Et c’est avec les premières notes de Used que débute le concert. Je constate en premier lieu que la scène est agencée de manière légèrement différente et nous avons droit à un élément décoratif en plus. Un lampadaire. Oui ça parait con, mais c’est suffisamment rare pour être souligné. Le monde progressif souffre d’un manque de lampadaire évident pour les live. Une injustice qui prend fin aujourd’hui grâce à Pain Of Salvation. Ce groupe est définitivement trop puissant.
Pour le reste, le groupe a de toute évidence encore progressé. Daniel est plus à l’aise dans son rôle de frontman, poste qu’il tient de manière toujours plus convaincante. Ses interactions avec le public sont toujours pleines d’humour et l’on pourra même échanger quelques bons mots durant le concert. Johan Hallgren pourvoie toujours une bonne humeur communicative et sautillante. En ce qui concerne le frangin Kristoffer, ce dernier remplit mieux l’espace qu’avant. L’interprétation est donc sans faille, tout comme le visuel où rien n’est statique. Elément qui tranche net avec une bonne partie des formations prog qui, trop occupées à jouer leurs titres alambiqués, ne remarquent parfois même pas le public.
En bref, ça joue salement bien et c’est super agréable à voir. Au niveau du son, il est dès le départ quasiment parfait et mieux équilibré qu’auparavant. On sent que le groupe est rôdé. Mais c’est un point qui reste dépendant de la salle. D’après ce que j’ai pu lire, ce n’était pas forcément toujours le cas, mais j’ose imaginer que cela restait tout à fait correct. Après, "Used", c’est au tour de "Diffidentia", en provenance direct de
BE
, de montrer le bout de son nez. L’occasion de constater que l’utilisation de la bande orchestrale passe toujours assez bien. Tout comme les images du clip qui accompagnent le morceau. Il va sans dire que ce petit film est directement lié avec le propos du concept. A tel point que ce genre de concert contient presque trop de données à extraire. Mais l’impression d’assister à un show parfaitement conçu et maîtrisé compense largement ce problème.
Seulement voila, le fait que le concert soit super bien huilé impose aussi un défaut majeur, la souplesse. En effet, pas d’écart possible quand le groupe joue. Tout est minuté et l’on constate alors que la setlist ne sera guère différente de celle déjà-vu il y a quelques mois. Bref, j’ai la désagréable impression d’assister quasiment au même show avec parfois les mêmes gimmicks employés au même moment. Bien que ce ne soit pas vraiment le cas en réalité, force est de constater que tout cela manque particulièrement de spontanéité.
Constatation qui ira crescendo tout au long du concert. Las, je ne me décourage pas pour autant et profite du concert. J’ai tout de même droit à quelques surprises, notamment sur "Dea Peacunia" où Daniel, transformé en Mister Money pour l’occasion, arrive accompagné de Elin Iggsten, la Miss Mediocrity du livret de
BE
. Miss Mediocrity certes, mais aussi miss nibs 2005 au vu du décolleté totalement indécent qu’elle présente! Un ajout pas aussi futile qu’il y parait puisqu’il ne fait que renforcer le propos du morceau. Mister Money et Miss Mediocrity étant l’un comme l’autre, les faces aberrantes d’une humanité décadente. Mister Money en profite pour lever son verre au public et lui balancer son contenu. L’interaction est réjouissante et le concept n’en est que plus fort. Un grand moment.
Le concert se termine sur "Martius" / "Nauticus Pt.2", le fabuleux final de BE. Daniel en profite pour faire chanter un Z-7 que je n’avais jamais vu aussi prompt à participer et faire entendre sa voix! Une belle preuve d’amour et de motivation de la part d’un public totalement acquis à la cause du groupe. Le public aura visiblement bien ému ce dernier puisque nous aurons droit à un rappel de quarante-cinq min! Et pour moi, c’est la grosse surprise du show. Le groupe se lâche alors totalement et le public crie à tout rompre. Qui plus est, nous avons droit aux versions «
Brickwork/12:5
» de titres comme "This Heart Of Mine" ou "Song For The Innocent" agrémentés d’un magnifique passage instru inédit proposant un soli mémorable. Lorsque "People Passing By" se termine, je m’attends logiquement à la fin du show mais visiblement le public ne veut pas laisser partir le groupe. Ce dernier est alors obligé de continuer avec un morceau, ce sera le classique "Oblivion Ocean" qui normalement, conclu pour de bon les prestations live de Pain Of Salvation.
Mais le public n’est toujours pas rassasié. Le groupe décide finalement de nous sortir un petit Nightmist des familles… Mais en version longue! En effet, le titre se voit piraté par une partie totalement improvisée ou Daniel échange son instrument avec Hermansson. Le résultat tient plus d’un beau bordel cacophonique hilare que du groupe rigoureux que l’on connaît et ce pour le plus grand bonheur du public! Après deux heures et des poussières de show, tout le monde est visiblement sur les rotules! Voila un final qui trancha net avec la première partie, certes totalement maîtrisée, mais qui manquait sous doute de spontanéité. Au final, Pain Of Salvation proposa un concert tout à fait réjouissant. Evidemment, j’aurais préféré quelque chose de plus souple, mais le rappel équilibra bien les choses. Tout cela confirme une chose, Pain Of Salvation est définitivement l’un des acteurs les plus importants de la scène prog. La période
BE
restera sans doute comme un des moments les plus fort de la carrière du groupe.
P.S: Daniel, si tu me lis, sache que ne pas avoir joué Chain Sling, c’était vraiment petit de ta part. Surtout que tu avais promis à la petite fille du couple que tu allais lui jouer! Les groupies sachez-le, Daniel n’aime pas les enfants. C’est un monstre.
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