CHRONIQUE PAR ...

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Count D
le 20 janvier 2008




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29 juillet 2005 - Estavayer Le Lac - Open Air Estivales


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Le lac de Neuchâtel est un beau lac presque en plein milieu de la Suisse encore française. Là-bas s’y est déroulé les 28, 29, 30, 31 juillet et 1er août un festival bon enfant et surtout hétérogène, avec notamment Saïan Supa Crew, Uriah Heep, Sinsemilia, Apocalyptica, Fishbone, Kent... Et Samael. N’ayant pu être présent que pour la soirée du vendredi 29, je n’ai pu assister (vue aussi l’heure tardive d’arrivée) qu’à la prestation de Samael, le groupe pour lequel j’étais finalement venu.

Il faut parler du cadre. Estavayer Le Lac est une petite ville très charmante, longeant le lac de Neuchâtel. Toutes tentes (boissons, repas, t-shirts…) à quelques mètres du rivage, le plus impressionnant a été ce temps monstrueusement menaçant, donnant presque sur l’ensemble du lieu du festival l’impression d’un chaos orageux presque ténébreux. Merci au ciel, cela n’a pu apporter qu’un peu plus de couleurs sombres à cette soirée spéciale dédiée au metal. Après quelques titres de A Reason To Fall sur la petite scène, mélange de hardcore et de death racé made in Confederatio Helvetica, la grande scène commence à bouger pour accueillir les dieux suisses Samael. Puis vient la nuit, et surtout la flotte, avec 50 cm d’eau tombés en moins de deux heures, et les quelques cinq cents (?) personnes venues assister au festival trempées jusqu’à la moelle. Ce n’est donc plus un air show mais un water show. Mais peu importe, tant que les musiciens restent sur scène, ils sont protégés.

C’est alors que tout commence. Samael n’est pas décidé à jouer sa playlist restreinte des festivals, d’une longueur habituelle de quarante minutes, mais bien tout un ensemble de nouveautés et de rappels amenant au total le groupe à se produire pendant deux heures bien remplies. Donc forcément ce n’est que du bon, tout comme cette impression que lorsque le groupe joue sur ses terres, tout est plus calculé, pesé et défini. La grande scène ne comptait pourtant pas énormément de mètres carrés, mais cela a suffit pour que trois écrans géants viennent s’y poser, avec comme d’habitude le trône musical de Xy bien implanté en milieu de scène, Vorph juste devant. Rien ne change en ce qui concerne la place des musiciens. Le jeu de scène est toujours très carré, parfois mélancolique lorsque le titre le permet ("I", "The Cross"…) et très puissants à en crever sur d’autres compositions comme "Rain", "The Ones Who Came Before" ou encore l’éternel "Baphomet’s Throne".

Pour reprendre un peu au début, tout commence par "Rain", puissant et agressif, donnant tout de suite le son pour ce concert, qui fut d’ailleurs une très grosse surprise, se croisant avec ma dernière remarque sur les sets en pays natals: le chant est en avant, rauque à souhait, avec quand il faut et où il faut les effets voulus ("The Cross", "Moongate"…). Les passages presque narrés auparavant hurlés en live sont là réellement narrés. On a même droit à un passage de chant samplé sur "Jupiterian Vibes". Les guitares sont aussi très présentes, permettant de mieux distinguer les mélodies, toujours un peu ‘écrasées’ sur scène par la pesante boite à rythme.

Le set de Samael a été bien étudié pour représenter l’ensemble de sa carrière, avec bien évidemment un point d’orgue sur Reign Of Light, qui s’est vu parfois lifté, comme les intros de "High Above" et "Moongate", bien différentes de l’album. Et puis bon, quelques grands moments selon moi, notamment le pas-facile "Moongate", excellemment bien chanté, "Jupiterian Vibes", le très actuel et prenant "On Earth", le monstrueusement puissant "The Ones Who Came Before" et enfin le sempiternel "My Savior" qui clos toute représentation du groupe, en fin de rappel.


Ces deux heures ont été tout simplement excellentes, montrant une fois de plus l’aisance du groupe sur scène, menée par le charisme de Vorph, toujours humble et respectueux du public. Bref, une très bonne et longue performance qui ne laisse pas le public sur sa faim -public qui le lui a bien rendu d’ailleurs même s’il n’était pas légion à ce festival- et qui personnellement ne m’a déçu en rien même si la pluie s’était acharnée pour. N’ayant pas pu assister à la représentation des très attendus Finlandais d’Apocalyptica, je laisse le soin à ceux qui auraient assisté à celle-ci de chroniquer ce moment.


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