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CHRONIQUE PAR ...
TheDecline01
le 20 janvier 2008
SETLIST
Walk The Path Of Sorrow
Dominions Of Satyricon
Now, Diabolical
KING
Du Sem Hater Gud
Supersonic Journey
The Pentagram Burns
Delirium
With Ravenous Hunger
Mental Mercury
The Darkness Shall Be Eternal
Rappels:
Fuel For Hatred
Reign In Blood
Mother North
AFFILIÉ
Satyricon
Hellfest (Clisson)
(21 juin 2008)
Satyricon
26 septembre 2006 - Paris - La Locomotive
Jolie affiche pour l'amateur de metal noir ce soir. Insomnium qui ...fait de la musique, ensuite Keep of Kalessin précédé d'une réputation flatteuse et enfin, la tête d'affiche, l'immense Satyricon, dernière légende en activité du black metal norvégien du début des années 90. Et surtout, groupe auréolé d'une réputation live tout à fait excellente, fait exceptionnel dans le milieu du black metal. Mais commençons par le commencement de la soirée et Insomnium. Non en fait, rien, car je ne les ai pas vus. Saut direct à la case Keep Of Kalessin. Arrivée en plein milieu du concert. De quoi se rendre compte que Kalessin en a dans le ventre. Ambiance froide, ténébreuse. Très bon ça. C'est un merveilleux signe pour du black metal. Ensuite des chansons qui fournissent en dose de bons riffs black metal. Keep Of Kalessin est une découverte en tout cas, et la découverte est très bonne. Les échos tirés parmi la foule permettent de confirmer cette impression, leur concert a visiblement contenté l'assemblée.
Après cette excellente mise en bouche, on retient notre souffle pour Satyricon. La salle de la Loco donne déjà un premier aperçu. Elle est pleine à ras bord, chose rare pour un groupe de black metal qui démontre tout l'aura et le respect qu'a su acquérir Satyricon au fil des années et des albums. Le deuxième aperçu vient du nouvel album,
Now, Diabolical
. Très «
thrashy catchy
» dans l'esprit, il possède un groove incroyable pour le genre et semble taillé pour la scène. Les conditions sont donc bonnes pour en prendre plein les oreilles. Bon ... pas totalement en fait, car donner un concert à la Loco c'est quasiment l'assurance d'avoir un son quelconque, si ce n'est pourri. Mais voilà que Satyr débarque sur scène. Frost aussi derrière son impressionnant drumkit. Et les musiciens de scène aussi. Car Satyr, si sur album prend aussi en charge les guitares, basse, en configuration concert, est uniquement chanteur et frontman. Cela lui permet de donner toute son énergie au chant et à haranguer le public. Tant mieux.
Les guitares commencent à cracher leur venin ... "Walk The Path Of Sorrow" ! Première chanson du premier album du roi Satyricon. Surprise ! Alors que tout le monde devait s'attendre à voir le groupe débouler avec "Now, Diabolical", diabolique chanson titre du dernier album, voilà le groupe qui pioche dans son passé pour faire plaisir à tout un parterre. Magnifique surprise. Ce premier brûlot permet aussi de se faire une idée sur le son. Passable. Et c'est tout. Il est parfois un peu difficile d'entendre distinctement les riffs masqués par la batterie. Les claviers sont aussi discrets. Et la basse est quant à elle totalement inexistante. Pas surprenant, mais toujours aussi dommage.
Mais ça n'est pas grave car Satyricon c'est un sacré groupe de scène. Le public se déchaîne sur tous les titres joués par le groupe et surtout, surtout, Satyr est un frontman de première classe. Il communique avec le public, le remercie de son dévouement, l'encourage, l'applaudit et le satisfait. Car Satyr parle beaucoup avec ses fans et sait les mener à sa guise pour créer une ambiance électrique et propice à l'éclatement le plus total. Satyr pousse à tout donner, et c'est ce que le public fait avec joie. Satyricon écrase tout sur scène, il faut que ce soit écrit. Et pour en avoir une preuve concrète, il faut assister une fois dans sa vie à une "Now, Diabolical" reprise en coeur par toute une salle au bord de la catharaxie. Ce refrain est tout simplement à se décrocher les poumons. Un grand moment de live. Et, oui,
Now, Diaboical
(l'album) passe le test de la scène avec le succès attendu. Tant mieux.
Dans les chansons jouées ce soir, se glissera "Du Sem Hater Gud", chanson au final dantesque avec son piano... qui malheureusement sera totalement passé sous silence puisqu'elle est jouée en version courte. Enorme déception. Heureusement cela ne peut pas briser l'élan inarrêtable d'un concert sous le signe de l'excellence. Et ce ne sont pas les rappels qui feront dire le contraire. Jugez du peu : une reprise de "Raining Blood" de Slayer, sans les horribles soli finaux, qui donne encore un coup dans le visage de tous, "Fuel For Hatred" qui confirme son statut de bête de scène et l'inévitable "Mother North" qui, bien que quelque peu salie par un son limite, a renforcé encore son statut d'hymne satyriquien. Imparable.
Ce qu'il faut retenir de ce concert ? Satyricon est le maître de scène dans le black metal. Satyr est un showman fabuleux et un concert de Satyricon procure un pied gigantesque. Voilà.
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