CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
le 26 juin 2025




SETLIST

Hot Milk :

90 Seconds To Midnight
Horror Show
I Just Wanna Know What Happens When I’m Dead
The American Machine
Zoned Out
Over your Dead Body
Breathing Underwater
Bloodstream
Split Personality
Bad Influence
Swallow This
Party on my Deathbed

Rappel :
Glass Spiders

Creeper :

Further Than Forever
Lovers Led Astray
Sacred Blasphemy
Headstones
Teenage Sacrifice
Black Heaven
Ghosts Over Calvary
Drum Solo
Down Below
Chapel Gates
The Ballad of Spook & Mercy
Cry To Heaven

AFFILIÉ

24 juin 2024 - Paris - La Maroquinerie


Hot_Milk_-_Creeper_Paris_-_La_Maroquinerie_20240624

J’avais la crève en ce mois de juin malgré les températures estivales. La gorge en feu, j’avais bien besoin de lait chaud pour l’apaiser. Ça tombait bien, Hot Milk venait jouer sur Paris. J’avais découvert le groupe moins d’un an auparavant en première partie de Palaye Royale, où il m’avait fait forte impression. Les Anglais, en promotion pour leur nouvel album, jouent désormais en tête d’affiche, mais dans une petite salle, celle de la Maroquinerie. Un endroit intimiste parfait pour profiter pleinement du concert.

Tout commence par CREEPER. Les gars semblent avoir plus d’adeptes dans la salle que Hot Milk. De toute façon, ce soir, les débats sont équilibrés : chaque groupe joue une heure. Les membres arrivent affublés de vestes en cuir et de maquillage représentant notamment du sang badigeonnant leur menton. Creepy ! Le concert démarre sous les hourras d’un public conquis d’avance. Le premier morceau semble durer un quart d’heure, ou alors les transitions n’étaient pas claires. Les chansons me rappellent des groupes emo tels que Panic At The Disco ! ou My Chemical Romance, mais au fur et à mesure que l’on avance dans la setlist, les sonorités de vieux punk (façon Ramones) se font plus importantes. Il y a même des influences heavy qui traînent. Le tout est dynamique, enjoué, catchy, avec un chanteur qui chante bien et prend tout l’espace (sans doute trop). À vouloir faire gueuler le public tout le temps, il le harangue pendant les solos (assez moyens) de son guitariste ou quand sa claviériste est en train de chanter. Cette dernière officie d’ailleurs comme chanteuse sur un morceau complet et assurera le spectacle. C’est un atout, dommage qu’elle ne soit pas davantage utilisée. Le public scande tous les refrains, il faut avouer que la musique s’y prête. Tout est fait pour balancer le refrain qui tue et rentre dans la tête. J’ai trouvé pour ma part le groupe un poil superficiel, qu’il lui manquait un peu de tripes, ce que propose justement Hot Milk.

HOT MILK débarque après l’entracte. Je suis surpris de ne les voir qu’à quatre. Il me semblait que sur la tournée de Palaye Royale, ils étaient plus nombreux. Qu’importe. Le quatuor est porté par son duo de chanteurs féminin/masculin, Madame assurant la deuxième guitare par moments. La musique de Hot Milk est puissante, rapide, mélodique et construite pour finir sur des refrains tueurs. Autant dire que le show a été furieux du début à la fin. Les tubes du groupes s’enchaînent avec bonheur. "Bloodstream", "Party On My Deathbed", "Over Your Dead Body", "I Just Wanna Know What Happens When I’m Dead", "Zoned out"… Pour une formation encore jeune, les tubes sont légion. Le groupe se démène sur scène pour notre plus grand bonheur. Le guitariste en perd son oreillette, arrache le câble de son micro et la chanteuse retire même son pantalon. Tous les musiciens, batteur excepté, viendront même jouer un instant, l'un après l'autre, au milieu de la fosse, déclenchant des circle pits à tout-va. Les Anglais n’ont peur de rien. Et si leur musique est extrêmement soignée sur album, elle apparaît bien plus brute en live, les effets et bidouilles étant absents ou plus discrets. Le chant est moins lisse (parfois moins maîtrisé aussi), mais l’énergie et la bonne humeur est là. Le groupe enchaîne les morceaux sans perdre de temps, sans parler (au mieux, ça gueule). La communion passe par la musique. Nous aurons droit à quelques nouveaux morceaux, le nouvel album sortant trois jours plus tard. De quoi faire monter la pression. Seul moment de calme (relatif), "Breathing Underwater" aura été un beau moment de la prestation. Beau et intense.

Une bien belle soirée, parfaitement cohérente dans sa programmation, dans laquelle les fans des deux groupes devraient avoir trouvé leur compte. La petite salle permettait à tout le monde d’être proche des artistes et d’interagir avec eux. Beaucoup d’énergie et de refrains à scander. Si bien qu’en sortant, j’avais envie de chanter à tue-tête en descendant la rue Ménilmontant. De quoi bien me chauffer pour la sortie du deuxième grand effort des Mancuniens.


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