CHRONIQUE PAR ...

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Shamash
le 29 mars 2025




SETLIST

Carcass :

Buried Dreams
Kelly's Meat Emporium
Incarnated Solvent Abuse
No Love Lost
Death Certificate
Dance of Ixtab (Psychopomp & Circumstance March No. 1 in B)
Keep On Rotting in the Free World
Pyosisified (Rotten to the Gore)
Exhume to Consume
316L Grade Surgical Steel
This Mortal Coil

Rappel :
Corporal Jigsore Quandary
Tools of the Trade
Heartwork

Brujeria :

Brujerizmo
El desmadre
Hechando chingasos (Greñudos locos II)
Vayan sin miedo
La Migra
Chingo de mecos
Cristo de la roca
Desperado
Colas de rata
La ley de plomo
Revolución
Consejos narcos
Raza odiada (Pito Wilson)
Matando güeros
Marijuana

Rotten Sound :

Self
Pacify
Koiranoksennus
Suburban Bliss
Lazy Asses
Targets
Nothingness
Slay
Salvation
Blind

AFFILIÉ

Carcass
Paris - Olympia
(18 novembre 2013)

Brujeria
Hellfest (Clisson)
(15 juin 2012)

03 février 2025 - Le Métaphone


Carcass_-_Rotten_Sound_-_Brujeria_Le_Metaphone_20250203

« Rigor Mortis Pt 1 ». Un nom bien alléchant pour une soirée concert. Le 3 février 2025, au Métaphone d’Oignies, une rencontre de titans du death metal, du grindcore et du metal extrême est en effet programmée. Carcass, Brujeria, et Rotten Sound – trois formations aux personnalités aussi tranchées que leurs riffs viennent terminer cette tournée dans le Nord. Impossible pour nous de passer à côté.

C’est à 19h30, pile à l’heure, que les Finlandais de ROTTEN SOUND déploient leur art avec la brutalité qu’on leur connaît. Pas de fioritures, juste un grindcore puissant et tranchant, qui attaque d’entrée avec un "Self" qui déchire tout sur son passage. En à peine quelques secondes, le ton est donné : ici, pas de place pour l’à-peu-près, pas de nuances. C’est direct, puissant et rapide. Le groupe n’est pas là pour faire de la figuration. Chaque morceau, des plus anciens comme "Targets", aux plus récents, comme "Nothingness", "Pacify" et "Suburban Bliss" se succèdent avec une aisance clinique, martelant un rythme inhumain que seul un batteur comme Sami Latva pourrait maintenir sans faillir. Keijo Niinimaa, le charismatique frontman, hurle, crache, distille des vocaux qui viennent percuter le public. Le mosh-pit s'anime, les premiers pogos éclatent, et la salle vibre déjà sous cette décharge de violence musicale. Le set de Rotten Sound, bien que court, a mis tout le monde d’accord : pas besoin de scène grandiose ou d’artifices. Ce groupe joue un grindcore dans sa forme la plus pure et la plus efficace. Bravo !
Le temps d’aller chercher des rafraîchissements au bar est venu. Et de se rendre compte que le temps d’attente, relativement long, est du aux nombreux spectateurs. Un lundi soir, même si l’affiche est des plus qualitatives, il faut souligner que le public a su répondre présent. La moyenne d’ âge somme toute élevée est également à noter, mais pas étonnante, puisque la tête d’affiche a connu son heure de gloire au début des années 1990. Je rate le début du concert de BRUJERIA, mais armé d’une bière, je peux regarder avec intérêt le groupe americano-mexicain. Avouons le sans ambages, je n’ai jamais été un grand fan de cette troupe qui a connu dans son line-up de grandes stars du metal . J’étais surtout curieux de voir comment la troupe allait s’en sortir, elle qui a connu les décès récents de deux chanteurs, Pinche Peach et Juan Brujo. L’on retrouve donc dans le rôle de frontman Henry Sanchez El Sangrón, qui, disons le, s’en sort très bien. Les titres s’enchainent et le spectacle est plutôt agréable à regarder. Le batteur, fils de Juan Bruno, ne ménage pas ses efforts, à l’instar de ses comparses.
Lorsque CARCASS monte sur scène, la salle est pleine. Le groupe a traversé les décennies, changeant de style musical, sans pour autant voir sa côte de popularité diminuer. Certes, ceux qui ne jurent que par le grind des débuts ont abandonné le groupe depuis longtemps, mais pour de nombreux fans de metal, Carcass demeure une référence. Et ce soir, c’est une véritable démonstration de savoir-faire que nous offrent les Anglais. La setlist est taillée sur mesure pour rendre hommage à leurs origines tout en mettant en avant leurs dernières sorties.
"The Living Dead At The Manchester Morgue" (samplé) lance les hostilités, avant que "Buried Dreams" ne retourne le public . Les classiques "No love Lost", "This Mortal Coil" ou "Death Certificate" ne manquent pas à l’appel. Les plus anciens apprécieront d’entendre un "Exhume To Consume" bien virulent. Jeff Walker a l’air heureux d’être là. Le voir sans cheveux me perturbe un peu, mais son énergie est toujours palpable. Soyons cependant honnête et notons que son chant a quelque peu perdu en puissance et en clarté. Ses acolytes sont pour leur part en pleine forme. Bill Steer est impressionnant de maîtrise, bien secondé par le nouveau guitariste, Nippy Blackford. Heartwork, album décrié à sa sortie, n’est pas boudé, avec de nombreuses introductions provenant de titres de cet album, plus rock. Durant le rappel, nous aurons le plaisir d’entendre "Corporal Jigsore Quandary" qui produit toujours son petit effet, et le concert de clôt par un puissant "Heartwork".


Une sacrée soirée sous les applaudissements. Une affiche de qualité, des artistes ravis de partager leur musique avec un public nombreux. Que demander de plus ? Merci au Metaphone et à Phoenix Agency d’avoir permis à ce beau plateau de se produire sur nos terres.


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