CHRONIQUE PAR ...

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Shamash
le 01 mars 2025




SETLIST

Defeated Sanity :

Initiation
Naraka
Carnal Deliverance
Amputationsdrang
The Odour of Sanctity
Accelerating the Rot
Temporal Disintegration
Fatal Self Inflicted Disfigurement
Prelude to the Tragedy
Entity Dissolving Entity
Extrinsically Enraged
A Patriarchy Perverse
Condemned to Vascular Famine
Heredity Violated
Into the Soil

AFFILIÉ

30 janvier 2025 - Black Lab Wasquehal


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Le Black Lab est une salle devenue incontournable pour les amateurs de musique du Nord, le metal n’étant pas en reste. Cependant, une affiche telle que celle proposée ce soir est pour le moins inédite.
Butcher Booking est en effet parvenu à offrir au public européen un plateau aussi brutal qu’excitant. Et Wasquehal d’accueillir cette affiche des plus alléchantes.
Jeudi 30 janvier 2025, c’est donc un déluge de violence qui est promis à ceux qui font l’effort d’être présents.

Les hostilités démarrent assez tôt, avec les Écossais d’ INIQUITOUS SAVAGERY. Ces derniers ont sorti l’un des meilleurs albums de brutal death de 2024 et sont donc attendus. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils s’en sortent avec les honneurs. Le quartet est bien en place et son brutal death est des plus qualitatifs. Ça joue vite, bien et les parties plus lourdes permettent aux cervicales de se détendre, comme sur "Narcotic Exsanguination" ou "Bio‐Digital Convergence in the Fourth Industrial Age", sur laquelle la basse de Chris Ryan tient une place de choix. LiamMc Call au chant guttural assure une belle prestation, même si la communication avec le public est somme toute limitée. Le dernier titre verra la participation d’un guest bien connu des fans de brutal death nordistes. Marcus, le frontman de Darkall Slaves vient en effet poser des vocaux sur le dernier titre, permettant de clore cette prestation sur une excellente note.
Quelques minutes plus tard, d’autres Britanniques prennent possession des lieux. Initialement prévus pour ouvrir la soirée, les Nord-Irlandais de STRANGLE WIRE, succèdent à Iniquitous Savagery. Je dois reconnaitre, en toute honnêteté, ne jamais avoir écouté ce groupe. Œuvrant dans un death classique, le quartet saupoudre son death de passage tirant vers le thrash. Le résultat n’est pas désagréable, sans pour autant être mémorable. Le public semble cependant apprécier ces riffs simples et efficients, avec quelques parties aux ambiances plus travaillées. Après une demi-heure de concert, il est temps de revenir dans des territoires plus familiers et brutaux.
L’un des groupes que j’attendais le plus va s’installer rapidement. Enfin, groupe est un bien grand mot, puisque derrière PUTRID PILE il n’y a qu’un homme. One man-band détonnant mené par Shaun LaCanne. En vingt-cinq ans de carrière, le bonhomme s’est forgé une solide réputation dans le monde du brutal death et ses prestations live sont souvent vantées. N’ayant jamais eu la chance de voir Shaun sur scène, je dois avouer être des plus enthousiastes. Quelques minutes suffiront à me convaincre que l’on ne m’avait pas menti. Ou comment un homme seul, accompagné d’une guitare, d’une boite à rythme et de samples peut enflammer une salle. Il ira piocher dans presque toute sa discographie, seul son premier album étant oublié. Les blasts programmés ne gênent en rien et son chant alternant entre growl profond et cris perçants sont impressionnants. Ses riffs endiablés à la guitare finissent par convaincre les plus réticents. "Blood Fetish" ou "Punishment" font leur petit effet. "Food For The Maggots" viendra parachever cet excellent concert. Bravo!

TO VIOLENTLY VOMIT a la lourde tâche de succéder à Putrid Pile. Derrière ce patronyme, des membres de Disgorge qui jouent... des morceaux de Disgorge sans Ricky Myers, occupé au poste de chanteur chez Suffocation. La troupe se présente ici sous la forme d’un trio. Angel Ochoa au chant enchaine les growls et harangue avec un flegme impressionnant. Son comparse Diego Sanchez à la guitare est à l’aise et pose ses riffs puissants et légendaires avec simplicité. La batterie n’est pas en reste, accompagnant le duo avec sérieux. Le son au début du show m’a cependant quelque peu surpris, un peu brouillon. Fort heureusement, il s’améliorera pour nous laisser pleinement profiter de cette déferlante de bestialité des Californiens. De Cranial Impalement à Abhorrent Desecration of Thee Iniquit en passant par Womb Full of Scabs, les titres se suivent et écrasent le public de leur violence. Ochoa et ses amis quittent la scène, apparemment heureux d’avoir tabassé sans retenue l’ensemble des présents.
Il est 23h quand arrive enfin la tête d’affiche qui a fait se déplacer l’immense majorité du public. DEFEATED SANITY, l’immense groupe allemand (enfin aujourd’hui plutôt américano-allemand), si rare sur nos terres du Nord, vient promouvoir son dernier méfait, sorti il y a quelques semaines, Chronicles Of Lunacy. Ce disque a mis tout le monde d’accord, y compris, ceux qui, comme moi avaient été déçus de leur précédente livraison. Sans ménagement aucun, le public se prend en pleine face les deux premiers titres de l’excellent Passages Into Deformity, "Initiation" et l’incroyable "Naraka", avec sa basse bien mise en avant. Pas de doute, la formation est en pleine forme et ne va pas faiblir, malgré un set relativement long, quinze titres étant joués ce soir. Nous aurons ainsi le bonheur d’entendre la totalité de Chronicles of Lunacy. Et de se rendre compte que ces morceaux solides sur album, le sont tout autant en live. La technique des musiciens est tout bonnement ahurissante. Ils parviennent ainsi à offrir des parties d’une difficulté indéniable, sans pour autant sacrifier d’une quelconque manière l’aspect puissant et entrainant de la musique. Du final lourd au possible d’A" Patriarchy Perverse" aux nombreux passages enlevés, comme l’attaque de "Accelerating The Rot", les changements de tempo sont légion. Jacob Schmidt et Lille Gruber sont des monstres et le prouvent. La basse claque et la batterie va dans les sens. Les breaks jazzy, marque de fabrique du leader de Defeated Sanity sont exécutés avec brio. J’imagine la difficulté à suivre pour les non connaisseurs. Josh Welshman au chant assure ses parties à la perfection, tandis que le nouveau-venu, Vaughn Stoffey est déjà parfaitement intégré au collectif. Les sept sorties seront représentées et le tout s’achève sur le très bon "Into The Soil".

Les lumières se rallument et l’on prend conscience de la chance qu’il nous a été donnée de voir une telle affiche. Malgré le style des plus brutaux, le Black Lab s’est rempli, un soir de semaine. Si le pari semblait risqué, il est réussi. Merci donc aux organisateurs, Cerbère Coryphée et We're Not Worthy d’avoir permis d’assister à cette déferlante de violence musicale.


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