CHRONIQUE PAR ...

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Shamash
le 08 mai 2019




SETLIST

Hangman’s Chair :
Banlieue triste
Naive
Sleep Juice
04/09/16
Touch The Razor
Cut Up Kids
Dripping Low

ROTNS :
This is Crossover
Welcame (Furyo State of Mind)
Here Comes The Boom
Furyo's Day
What the Fuck
Bosozoku
Sound of Wolves
Dressed All in Black
Nekketsu
The Legacy of Shi
Again and Again

Paradise Lost :
Enchantment
From the Gallows
One Second
The Enemy
Hallowed Land
As I Die
Blood and Chaos
True Belief
Eternal
Faith Divides Us - Death Unites Us
Erased
No Hope in Sight
The Last Time

Sick Of It All :
Take the Night Off
Inner Vision
Clobberin' Time
Us vs. Them
Injustice System
Machete
Road Less Traveled
Friends Like You
Black Venom
That Crazy White Boy Shit
Sanctuary
Wake the Sleeping Dragon
My Life
The Snake (Break Free)
Play Video
Good Lookin' Out
Death or Jail
Self Important Shithead
Uprising Nation
Bull’s Anthem
Busted
Scratch the Surface
Step Down

AFFILIÉ

12 avril 2019 - Cambrai - Palais des grottes


BetiZFest_Cambrai_-_Palais_des_grottes_20190412

Le BetizFest est une institution. Depuis de nombreuses années, il revient à chaque printemps. Des incompatibilités d’emploi du temps m’ont empêché de suivre les dernières éditions. 2019 va donc me permettre de revenir mettre les pieds dans un des plus importants festivals du genre de la région, pour une seule journée malheureusement. Avec malgré tout une interrogation, fort légitime : comment faire côtoyer des artistes aussi divers sur une seule scène ? Le public ne risque-t-il pas de bouder certaines formations ?

Arrivé avec un peu de retard, je n’entendrai les deux dernières compositions de The Lumberjack Feedback que de l’extérieur. Dommage, car les Lillois sont venus, entre autre, présenter la sortie prochaine de leur deuxième album, Mere Mortals. Pour ceux qui ne sont pas familier avec le quintet, sachez que ce dernier évolue dans un registre sludge bien lourd, uniquement instrumental. L’ensemble a l’air prometteur au demeurant, même de loin. Un groupe que j’aimerais revoir assurément.
Le temps d’entrer et de prendre la mesure de la salle qui se remplit de plus en plus, d’aller regarder les différents stands établis en ces lieux, les Franciliens d’Hangman’s Chair envahissent la scène. Forts du succès, mérité, de Banlieue triste, le quartet propose un set de grande qualité. Côté musique, pas de surprise. Les guitares lourdes s’imposent rapidement, habilement soutenues par une section rythmique bien en place. 



Puis, surprise pour les non-initiés : le chant de Cédric Toufouti, très aérien, vient casser les codes. Pas de cris ni de voix caverneuse. Juste un chant mélodique très maîtrisé, qui apporte à l’ensemble une originalité et une personnalité forte. Le dernier album est bien entendu mis à l’honneur. Après l’introductif "Banlieue Triste", le quartet enchaîne avec le superbe "Naïve", suivi du puissant "Sleep Juice". Force est de constater que les louanges obtenues par Hangman’s Chair ne sont pas usurpées. Aussi à l’aise dans les parties pachydermiques, qui prennent une autre dimension en concert, que dans les passages plus éthérés, la troupe semble à son aise sur les planches cambrésiennes. Les onze minutes de "Touch the Razor" passent ainsi avec une facilité impressionnante. Deux titres de This is Not Supposed to Be Positive, leur précédente livraison, cloturent un concert marqué du sceau de l’excellence. Le public vient d’assister à un très bon moment, fait de lourdeur et de finesse. Il me tarde de revoir sur scène Hangman’s Chair. Rendez-vous est pris le 15 mai, en première partie de Samael aux 4 Écluses.

À peine le temps de se désaltérer que déjà le public s’amasse devant la scène. Au vu du nombre de casquettes portant le nom du groupe, on peux se douter que Rise Of The Northstar (ROTNS pour les intimes) est attendu. Reconnu à l’international, signé chez Nuclear Blast, le groupe entend écraser de son hardcore teinté de rap les pauvres auditeurs venus en découdre. Piochant à part égale dans ses deux albums, les Parisiens offrent à leurs fans une heure d’énergie pure. A titre personnel, si leur première sortie se laisse écouter, je n’ai pas du tout apprécié The Legacy of Shi. Il est donc normal que les morceaux issus de ce dernier m’indiffèrent également dans leur version live. Mais, reconnaissons le, les amateurs ont de quoi être comblés. Le groupe est bien entendu venu paré de ses plus beaux atours. 



Les costumes et masques sont de sortie. Je dois bien avouer que je n’attendais pas plus de cette performance. Sympa quelques minutes, mais fatigante sur la longueur, surtout à cause de l’inégale qualité des compositions. "Again and Again" termine un show qui aura cependant le mérite de plaire aux aficionados des japonophiles.

Même salle, autre ambiance. Place à des légendes du gothic doom. Paradise Lost, l’un des grands noms du style, fait son entrée au son d’"Enchantement", issu du classique Draconian Times. Il faut bien avouer que je ne sais pas à quoi m’attendre avec les gars d’Halifax, envisageant même une catastrophe, tant les échos négatifs concernant les prestations live du groupe sont parvenus de nombreuses fois à mes oreilles. Disons-le tout de suite, je suis agréablement surpris. Non pas que le concert soit exceptionnel, mais le quintet semble dans de bonnes dispositions. Gregor Mackintosh semble ravi d’être là. Quant au chant de Nick Holmes, souvent décrié par les fans en live, il se révèle plus que correct. Moi qui redoutais un chant faux durant tout le long des treize pièces présentées, je dois bien me rendre à l’évidence: il chante assez juste. Bref, rien de calamiteux, contrairement à ce que je craignais. Autre surprise, le public répond présent. Pas de désertification massive après le très éloigné set de ROTNS. Niveau setlist, les Britanniques piochent dans un large éventail d’albums. Ainsi, pour les plus anciens, on notera "Eternal" issu de Lost Paradise et présenté par Holmes comme un titre de death old-school, "True Belief", sans oublier "As I die". La période plus récente n’est pas en reste, avec le très bon "No Hope In Sight" ou "From The Gallow", sans que soient occultées les compositions plus gothiques comme "One Second" ou "Erased". Le concert s’achève par "The Last Time" et laisse planer une impression générale plutôt bonne. Paradise Lost ne m’a pas déçu, bien au contraire. Et à en croire la réaction du public, nombreux sont ceux qui ont apprécié l’ensemble.

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Avec seulement un petit quart-d ’heure de retard déboule la tête d’affiche de cette première journée. Deuxième venue pour les New-Yorkais de Sick Of It All, présents pour défendre Wake The Sleeping Dragon! paru en fin d’année passée. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le dragon est bien éveillé, si tant est qu’il ait été un jour assoupi. "Take the Night Off" ouvre le bal et déjà le pit répond positivement à la déferlante de violence qui émane de l'estrade. 



Le hardcore classique des vétérans met une claque à toute l’assemblée. Après plus de trente ans voués à la cause, le quartet est en effet passé maître dans l’art d’asséner des riffs assassins et efficaces. Les nouveaux morceaux passent très bien l’épreuve du live, "Inner Vision" et "That Crazy White Boy Shit" en tête. Pete arpente la scène de long en large, tandis que son frangin en impose avec son chant puissant, les deux sautant partout. Dans la fosse ça bouge, ça chante. 
L’ambiance est excellente. Les classiques sont bien entendu joués, "Sanctuary", "Busted", "My Life", "Us Vs. Them", "Injustice System", sans oublier "Scratch The Surface", précédé comme il se doit par un "Braveheart" furieux. Malgré l’heure tardive, musiciens et fans semblent ravis de se retrouver. Le son est excellent et rend hommage à la puissance des compositions du combo. Le tout se terminant par un joyeux bordel quand la formation laisse une partie de l’audience monter sur les planches pour un "Step Down" anthologique. 



Après plus d’une heure de hardcore classique, c’est éreinté mais heureux que je retrouve la lumière. Avec des souvenirs plein la tête et plein les yeux.

Cette soirée fut réellement excellente. Ma crainte de voir sur une même affiche des groupes n’ayant finalement que peu en commun s’est rapidement dissipée. Du hardcore légendaire, du stoner, du hardcore à la mode et du gothique peuvent donc cohabiter et être appréciés par les mêmes personnes, ce qui me semblait un peu risqué.
Merci à l’organisation du BetizFest pour ce bon moment. Mention spéciale aux techniciens qui ont filmé en multi caméras les concerts. Les absents pourront donc se rattraper avec des vidéos visibles sur la page Facebook du festival.
Merci plus particulièrement à François pour le pass presse. Ne pouvant être présent le lendemain, j’ai eu cependant d’excellents retours de cette journée qui a fait salle comble.



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