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CHRONIQUE PAR ...
Ptilouis
le 10 janvier 2019
SETLIST
Brought by Pain
Entheos
Black Static (I)
White Noise (II)
Melancholia
Pulse of a New Era
The World Without Us
Inverted Earth (I)
Sunshift (II)
Gorod:
Bekhten's Curse
Wolfsmond
Here Die Your Gods
Celestial Nature
Aethra
The Sentry
Birds of Sulphur
The Axe of God
Disavow Your God
Beyond Creation:
Disenthrall
Entre suffrage et mirage
Surface's Echoes
Etheral Kingdom
Algorythm
A travers le temps et l'oubli
In Adversity
The Inversion
Binomal Structures
Earthborn Evolution
Omnipresent Perception
Rappel
Fondamental Process
AFFILIÉ
Gorod
Paris - Trabendo
(28 novembre 2014)
Hellfest (Clisson)
(15 juin 2012)
Beyond Creation
Paris - Le Divan Du Monde
(26 octobre 2016)
Gorod
+
Beyond Creation
+
Entheos
+
Brought by Pain
18 novembre 2018 - Le Petit Bain
Que faire un dimanche en plein milieu du mois de novembre ? Si la majorité des personnes préfèrent passer leur soirée chez eux à recharger les batteries et se préparer pour la semaine qui arrive, d'autres, plus aventureux, se rendent au Petit Bain afin de profiter d'une affiche consacrée au death technique. Les organisateurs n'ont pas fait les choses à moitié puisque ce sont pas moins de quatre groupes qui vont égayer la nuit: Brought By Pain, Entheos, Gorod et Beyond Creation. Et si les deux premiers ne sont pas très connus, les Français et les Canadiens valent à eux seuls le déplacement, car le public sait qu'il va pouvoir prendre sa dose de gros riffs vicieux et de headbangs - or les spectateurs se trompent rarement.
Mais avant de passer aux deux gros morceaux, il nous faut évoquer les deux premiers groupes.
Brought By Pain
offre un metal technique assez classique avec un groupe carré, même si le son n'est pas exceptionnel. Les musiciens sont en place, les guitares envoient comme il faut et le public déjà bien présent écoute sans déplaisir. C'est ensuite au tour de
Entheos
d'entrer sur scène alors que la salle continue de se remplir. L'ambiance est alors légèrement différente avec des morceaux plus lourds qui mettent plus de temps à se développer. Au niveau vocal, la chanteuse, Chaney Crabb, se débrouille fort bien avec ses growls bien gutturaux et l'utilisation sur sa voix claire d'une sorte de vocoder. Si à cela on ajoute une lumière tantôt rouge, tantôt verte, la précision chirurgicale de Navene Koperweis, ancien batteur de
Animals as Leaders
, et le son froid, on obtient une expérience assez surréaliste. Heureusement si certains riffs poussent au headbang, d'autres parties ("Melancholia") mettent en avant le talent du guitariste Travis LeVrier, ancien de
Scale The Summit
, et raviront les amateurs de metal technique. Dans l'ensemble la foule réagit bien, notamment au single "Pulse of a New Era" en headbangant sauvagement tandis que le groupe propose une prestation ultra carrée, montrant le talent de ses différents musiciens. Finalement, on regrettera deux choses : la froideur de l'ensemble qui empêche d'adhérer totalement au set et surtout la quasi absence d'Evan Brewer, excellent bassiste qui officiait dans
The Faceless,
au profit d'un batteur ahurissant. De bonnes premières parties donc qui se fondent bien dans l'ensemble de l'affiche et mettent les métalleux en appétit pour la suite qui s'annonce copieuse.
Car la suite va faire monter le niveau d'un cran.
Gorod
arrive sur scène prêt à en découdre et à défendre son petit dernier
Aethra
. C'est d'ailleurs sur le tapping monstrueux de "Bekhten's Curse" que les Français captivent d'emblée le public. Mathieu Pascal et Nicolas Alberny envoûtent avec leurs riffs et leurs tappings, Ben Claus enchaîne notes et slaps à la basse avec un énorme sourire, tandis que Nutz gueule dans son micro et chauffe à mort les spectateurs présent. La fosse ne se fait pas prier d'ailleurs entre headbangs et pogos divers, l'ambiance est clairement à la joyeuse foire d'empoigne, rythmée par les martellements de Karol Diers. Bref, c'est l'éclate et le groupe enchaîne sans temps mort un deuxième morceau d'
Aethra
, "Wolfsmond". Les riffs y sont plus lourds, les growls plus profonds et le chaos plus prononcé. Le public est aux anges et si certains pouvaient douter de la qualité du dernier album en live, les craintes s'estompent de suite. Après quelques mots de Julien (Nutz) pour exprimer sa joie de rejouer sur Paris,
«
à la maison
»
, ce sera le moment de revisiter d'anciens titres et de continuer l'enchaînement de tubes mêlant gros riffs et chaos maîtrisé sur scène avec "Here Die Your Gods" et "Celestial Nature". Après ce déchaînement de violence, la formation girondine décide de calmer un peu le jeu avec "Aethra" et son refrain repris en cœur par l'ensemble de la salle. On appréciera particulièrement sa fin avec ce riff vicieux, ce chant clair et ce solo de guitare final très efficace avant de retomber dans une débauche nécessaire de violence. Le concert continuera dans la même veine, donnant exactement ce que les metalheads étaient venus chercher: de la violence, des gros riffs et quelques très beaux solos de guitares. À ce titre, "Birds of Sulphur" marche extrêmement bien et le final "Disavow Your God" avec son passage mélodique absolument exceptionnel à la guitare finira de convaincre les plus réfractaires que Gorod en live ça défonce. Point barre. Dommage que les Bordelais n'aient pas pu jouer plus longtemps.
Alors que la salle est pleine à craquer et que les métalleux se remettent à peine de ce surplus de violence maîtrisée, c'est aux Canadiens d'entrer sur scène. Lightshow bleus,
Beyond Creation
démarre son set avec "Disenthrall", opener de leur dernier album
The Algorithm
. Le son est bon. On entend bien la basse fretless de Hugo Doyon-Karout et la voix de Simon Girard balance des growls bien amples. Et c'est après la fin de ce titre que les spectateurs attendent de savoir comment le groupe va revisiter l'ensemble de sa discographie. Mais à peine cette question s'est esquissée que Simon annonce fièrement que ce soir, la section québécoise jouera son dernier disque dans son intégralité. Oui, vous avez bien lu ! Alors, certes l'album est bon - les risques de ratage ne sont pas très grands - mais il est dommage, quand un groupe ne joue qu'une petite heure et demie, de consacrer les quatre-cinquièmes de son set à un enregistrement que l'on peut entendre de la même façon à la maison. Car oui, l'ensemble est bien fait, le groupe est carré, mais il n'interagit pas beaucoup avec le public pendant que tout
The Algorithm
est joué, à quelques exceptions près. Alors bien évidemment, "In Adversity" et "The Inversion" sont exceptionnels et fonctionnent extrêmement bien en live. La basse claque, les soli de guitares aussi et le public est satisfait, mais par rapport à la générosité de Gorod, on ne peut que trouver un peu dommage qu'il n'y ait pas plus de folies. Heureusement, le groupe finira tout de même son concert par quelques surprises issues des recueils précédents et là, rien à dire. La mélodie au tapping de "Earthborn Evolution" est toujours aussi bonne et l'auditoire ne s'y trompe pas en redoublant ses headbangs. Le groupe proposera ensuite un retour aux sources avec "Omnipresent Perception" de
The Aura
, pour enfin finir sur l'immanquable et intouchable "Fundamental Process" et son riff énorme qui mettra tout le monde d'accord. De quoi achever cette soirée sur une note très positive et espérer un peu plus d'audace pour leur prochaine venue à Paris.
Le concert s'achève et le métalleux féru de death technique est repu. Il faut dire que la soirée a été de qualité et si l'on regrettera un manque de folie chez Beyond Creation, on ne pourra que se souvenir le sourire aux lèvres de leur dernier morceau et d'un set absolument dément de Gorod. Une belle soirée en somme, en espérant revoir les Canadiens et les Français avec encore plus de folie et de hargne la prochaine fois.
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