CHRONIQUE PAR ...

113
Ptilouis
le 13 juin 2017




SETLIST

Destrage

The Contortionist

Language I:Intuition
Language II: Conspire
Thrive
Solipsis
Primordial Sound
Oscillator
The Parable

Periphery

A Black Minute
Stranger Things
The Way the News Goes...
Marigold
Remain Indoors
Prayer Position
The Bad Thing
Flatline
Memento (Haunted Shores cover)
Psychosphere
Masamune

Rappel

Lune

AFFILIÉ

Periphery
Paris - La Flèche d'Or
(18 décembre 2015)
Paris - La Cigale
(05 mars 2015)
Paris - La Maroquinerie
(31 octobre 2012)

21 mai 2017 - Paris - Trabendo


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Chouette, Destrage est enfin reconnu à sa juste valeur ! Surclassant la majorité des groupes de metal technique actuel, les Italiens jouent enfin en tête d’affiche avec Periphery et The Contortionnist en première partie. Quoi ? Que me dit-on à l’oreille ? Destrage ne serait qu’en ouverture et ne jouerait qu’une demi-heure alors que la star serait Periphery et que The Contortionnist jouerait plus longtemps que les ritals ?! Argh ! Bon, eh bien tant pis. Au moins cela me permettra de les voir… surtout que Periphery, ce n’est pas si mal que ça…

Vous l’aurez compris, mon grand moment de kiff a commencé lors des premières notes des Italiens. Au premier riff de guitare de Matteo di Gioia, on sent que les gars sont prêts et que ça va défoncer. Colavolpe est très en forme, beuglant à tout va, courant partout, poussant le public à se bouger, tandis que Federico Paulovich nous éclabousse de toute sa classe, restant droit et frappant tel un métronome sa batterie. Bref, ça percute et la foule ne s’y trompe pas accourant, dès le deuxième morceau pour voir l’énergie communicative des Italiens. Pour preuve, les metalleux hurleront et headbangueront avec plaisir devant les riffs dévastateurs de "The Flight", "My Green Neighbour" ou l’énorme "Symphony of The Ego". Les musiciens le ressentent et Paolo Colavolpe déambule, se tortille en hurlant sur son micro, tandis que Matteo di Gioia n’hésite pas à se percher un peu partout pour que chacun puisse profiter de son jeu. Que ce soit en studio ou en concert, Destrage fait des ravages : les nouveaux morceaux balancent assez de kiff à la minute pour convaincre tout amateur de riffs, et le show du chanteur n’est pas sans rappeler The Dillinger Escape Plan. Les Italiens iront loin, il ne reste plus qu’à leur souhaiter qu’ils aient bientôt plus de temps sur scène et aussi un vrai jeu de lumières. La prochaine sera probablement la bonne.
Le temps de prendre une bière et c’est au tour des Américains de The Contortionnist d’entrer sur scène. Et l’ambiance change du tout au tout. Si Destrage brillait par son énergie à revendre, les musiciens qui suivent tentent plutôt d’installer une atmosphère plus aérienne, posée, contrebalancée par quelques gros riffs djent. Les lumières sont aussi plus travaillées, faisant briller le chanteur, mais hélas il ne se passe pas grand-chose. Si le groupe vient encore jouer des morceaux de son dernier album - plus si neuf - The Language, l’ambiance elle, ne décolle jamais, d’autant que le chanteur ne décrochera pratiquement pas un mot au public. Et c’est bien dommage, car le groupe s’enfonce dans un trip où chaque morceau est relié par des sons synthétiques, mais rien ne se passe vraiment. On s’ennuie et on attend poliment que les Américains finissent pour passer au suivant. Pourtant, les musiciens sont bons, le chanteur est juste, mais rien n’y fait. Dommage.
C’est maintenant au tour de la tête d’affiche de se lancer sur scène. Periphery débarque sur la calme "Black Minute", offrant l’occasion au public de bien l’accompagner et permettant de montrer que Spencer Sotelo est en forme. Le morceau passe très bien et l’enchaînement avec "Stranger Things" est presque naturel. Le public répond bien aux injonctions du chanteur tandis que les autres musiciens se montrent à la hauteur, Matt Halpern frappe ses fûts comme un sourd et impressionne. Tout se passe bien et le groupe commence par enchaîner les tubes de ses derniers albums. D’ailleurs, les aspects pop du nouveau disque marchent particulièrement bien en live ("The Way the News Goes", "Marigold"…). Mais petit à petit, les titres se djentifient et perdent en subtilité. L'intérêt de la foule s'amenuise, d’autant que le groupe n’aura presque pas joué d’anciens morceaux. Sur les douze joués, six viennent de Periphery III : Select Difficulty et quatre des deux Juggernaut. Seul "Masamune" ressortira un peu du lot, mais aucun titre du premier Periphery ne viendra égayer les fans de la première heure. Pour autant, si la dose de morceaux djent aura été un peu trop forte, le groupe aura le bon goût de finir son show avec la très jolie et un peu symphonique "Lune", permettant au public de reprendre en cœur ce titre et de profiter des belles lignes de guitares de Misha Mansoor.

Et c’est avec ces dernières notes que la soirée s’achève. Spencer Sotelo remercie chaleureusement le public et il faut bien admettre que leur prestation  fut de qualité, même si elle divisera anciens et nouveaux fans du groupe. Au final, si on excepte la prestation hermétique de The Contortionist, on pourra se souvenir d’une belle soirée avec un très bon Destrage en groupe d’ouverture et un Periphery honnête dans sa démarche et son évolution. Tout simplement.



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