|
Lucificum : Comment sélectionnez-vous ce dont vous allez parler, et ce dont vous choisirez de ne pas parler ? C’est un avis collégial, ou chaque journaliste peut décider de ce dont il veut parler ?
Florent : Il y a les deux ! La collégialité, c’est souvent entre Yves Campion et moi-même. Il y a des gros labels qui sortent des gros groupes à côté desquels nous ne pouvons pas vraiment passer. Par exemple si Arch Ennemy, Amon Amarth ou Slayer sortent un album, c’est évident que nous allons en parler. Après, il est vrai que les journalistes sont assez spécialisés, en terme de gout. Dimitri est assez black underground, Laurent est un spécialiste de doom reconnu auprès de tous les labels, qu’ils soient russes ou sud-américains, il y a d’autres personnes plus heavy, plus thrash… Et ils me soumettent assez souvent des choses qu’il serait bien de faire. Ensuite, c’est bien sûr en fonction de la place disponible, car nous sommes un magazine papier, de l’urgence de la chose, de l’accessibilité de la donnée… Nous essayons, avec tout ça, de trouver le juste milieu.
Lucificum : Et justement, quelle quantité de CD recevez-vous de groupes underground qui souhaiteraient être chroniqués chez vous ?
Florent : C’est Yves qui reçoit tous les CDs, car c’est l’adresse officielle de Metallian. (silence) Après, je ne sais pas. Ça a baissé, évidemment, avec internet, les envois de MP3 et même… je pense que cela a un peu baissé, depuis quelques années. |