Charred Walls Of The Damned

Entretien avec Richard Christy (batterie) - le 20 février 2010

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Cosmic Camel Clash

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Flower King

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Kroboy

Une interview de




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Chez Les Eternels, on est des rebelles qui refusent de vendre leur âme à l'establishment. Alors quand à l'occasion de la sortie de l'excellent album de Charred Walls Of The Damned (chronique ici), Metal Blade nous propose une interview de Richard Christy par mail, on pose nos conditions : c'est un phoner ou rien. Parce que hein, nous, on est sévèrement burnés d'abord. Et puis surtout, un musicien avec un tel parcours, ça a forcément des choses intéressantes à raconter. La preuve.


Cosmic Camel Clash : Il y a quelques années, tu avais mis ta carrière musicale de côté pour intégrer l’équipe du Howard Stern Show. Est-ce que tu pourrais revenir sur cette période et nous dire ce qui a motivé un tel retournement dans ta carrière ?

Richard : Eh bien, c’était la décision la plus difficile que j’aie jamais eu à prendre. D’un côté, j’étais batteur dans Iced Earth, qui était un de mes groupes favoris. Je parcourais le monde à leurs côtés et c’était vraiment énorme. J’adorais cela, mais d’un autre côté, je bossais le jour comme électricien en Floride, là où je vivais, et je n’aimais pas ce job. Mon rêve, c’était d’avoir une carrière de musicien à temps plein. Sauf que c’est vraiment très dur d’amasser assez d’argent ne serait-ce que pour payer les factures. Donc, j’espérais trouver un travail de jour qui me plairait vraiment et me permettrait de continuer la musique. J’ai fait ce job d’électricien en Floride de 1996 à 2004, et à l’époque j’écoutais le Howard Stern Show tous les jours. J’étais vraiment fan, j’écoutais même pendant les tournées avec Iced Earth, je me levais de bonne heure pour ne pas le rater… En 1999, j’ai commencé à envoyer des sketches à Howard, des idées, des chansons qui me venaient en écoutant son show et que j’enregistrais sur des CD. Il a commencé à les passer régulièrement, et c’est comme ça que je me suis fait un nom dans le Howard Stern Show. Donc, en 2004, quand l’occasion s’est présentée d’auditionner pour un job dans son émission, j’ai dû prendre la décision la plus dure de ma vie. Je devais quitter Iced Earth pour pouvoir passer l’audition à cause d’un conflit d’horaires, mais même si je ne voulais pas abandonner le groupe, ce job-là était celui dont je rêvais ! Je ne voulais pas passer le reste de ma vie à me demander ce qui se serait passé si j’avais auditionné pour l’émission… je devais au moins essayer. Donc malheureusement, j’ai dû partir de Iced Earth, mais les choses ont bien tourné et j’ai réussi l’audition. C’est vraiment un boulot de rêve, je me marre tous les jours, et je peux faire de la musique à côté. J’ai énormément de chance de pouvoir concilier ces deux activités qui me passionnent.

PhotoCosmic Camel Clash : Ok ! Revenons à ton depart de Iced Earth : il a eu lieu pendant la tournée de The Glorious Burden, une période difficile pour le groupe puisque Jon Schaffer était alors victime de douleurs dorsales aiguës. Beaucoup se demandaient si la formation allait pouvoir y survivre. Ce contexte a-t-il eu une incidence sur ta décision ?

Richard : Oui, une petite incidence. Je savais qu’Iced Earth ne tournerait pas toute l’année, parce que si ça avait été le cas, j’aurais pu vivre de ce poste de batteur et j’aurais été très heureux. Mais je me doutais qu’une fois la tournée promotionnelle de l’album terminée, il aurait fallu attendre quelques années avant la prochaine. Et à moins de tourner et d’enregistrer des albums constamment, c’est très dur de vivre de la musique. J’avais besoin d’un travail pour la journée qui me plairait, et le Howard Stern Show était l’occasion rêvée. C’est avant tout pour passer cette audition que j’ai quitté le groupe ; et quelle qu’ait été sa situation, j’aurais tout de même auditionné.


Cosmic Camel Clash : Le Howard Stern Show n’étant pas retransmis en France, je serais curieux de savoir ce que tu y fais !

Richard : En gros, je passe du bon temps ! J’écris des sketchs, des blagues pour Howard, des chansons… mais mon truc préféré reste les blagues téléphoniques que j’écris et enregistre avec un partenaire. Il m’arrive aussi d’être présent dans le studio pendant l’émission, lors de certaines interviews, comme par exemple avec Ozzy Osbourne, avec qui j’ai parlé de la vie en tournée et d’autres trucs. Il y a eu Nikki Sixx aussi ; je suis présent pour la plupart des invités musicaux, en fait. Et de temps en temps, on reçoit une personnalité du heavy-metal, comme AC/DC récemment… c’est bien cool. Et c’est retransmis partout dans le monde maintenant ! Nous sommes sur XM Satellite Radio, un service auquel tu souscris comme pour le Câble, et grâce à ça tu peux l’écouter en ligne. Maintenant, je reçois des e-mails de fans français, belges, suédois, australiens, qui écoutent l’émission et l’adorent !

Cosmic Camel Clash : Quand est-ce que l’envie d’enregistrer du heavy-metal t’est revenue ? Est-ce que ça a été soudain, ou plutôt progressif ?

Richard : Ça a été progressif, sur cinq ans et demi. Même si j’avais quitté Iced Earth, que j’avais déménagé à New York pour le Howard Stern Show, je savais que je voulais toujours faire de la musique. J’ai continué de travailler la batterie chaque jour, je me suis mis plus sérieusement à la guitare et j’ai pas mal progressé. Je n’ai pas cessé d’écrire des morceaux depuis mon arrivée à New York et je savais que je finirais par être dans un groupe un jour ou l’autre. Finalement, je me suis dit que la meilleure chose à faire serait de créer le mien ! Ça me permettait de faire mon propre emploi du temps, et puis j’avais écrit suffisamment de matériel pour un album. C’est là que j’ai décidé d’appeler Tim (Owens, chanteur), Steve (DiGiorgio, bassiste) et Jason (Suecof, guitariste) pour que nous fassions ce groupe ensemble. Ça m’a pris quelques années pour écrire ces chansons, et je les trouvais vraiment bonnes, j’avais pris confiance dans mes capacités de guitariste et de compositeur, et c’est pourquoi j’avais envie de former ce groupe, ce qui s’est fait il y a environ deux ans. J’ai lancé la machine, appelé les gars, on s’est mis d’accord sur les séances d’enregistrement… mais j’avais cette idée en tête depuis cinq ans et demi, depuis mon arrivée à New York en fait.

Cosmic Camel Clash : Le line-up de Charred Walls Of The Damned est très prestigieux ! Ce sont des musiciens tous talentueux dans leur domaine. Est-ce que vous avez su travailler ensemble comme un véritable groupe ou est-ce que chacun a enregistré ses parties dans son coin, la magie d’Internet faisant le reste ?

Richard : Nous avons vraiment travaillé comme un groupe, bien que nous ne l’ayons pas fait de manière « traditionnelle ». Nous vivons tous aux quatre coins des États-Unis : je vis à New York, Jason vit en Floride, Tim est dans l’Ohio et Steve à San Francisco, donc le gros du boulot s’est fait par e-mail et Internet. J’ai écrit les musiques et les textes de l’album et j’ai enregistré toutes les demos que j’ai envoyées à Steve et Jason pour qu’ils les bossent, et à Tim pour qu’il travaille les parties vocales. On a travaillé comme ça jusqu’à ce qu’on se retrouve aux Audio Hammer Studios, en Floride. Jason et moi avons alors travaillé ensemble, vu qu’il était aussi le producteur de l’album, et on a fait 2 jours de pré-production avant que l’on commence vraiment à réenregistrer. Nous avons passé en revue toutes les chansons, il a eu de bonnes idées pour chacune d’entre elles et les a rendues vraiment meilleures. Il a coupé certaines sections qui étaient superflues, en a modifié d’autres… Jason et moi avons sûrement eu la plus grosse part pour ce qui est de la conception de l’album. Les autres sont alors arrivés pour enregistrer leurs pistes, et chacun connaissait bien ses parties vu qu’ils avaient eu le temps de répéter au préalable.

Cosmic Camel Clash : Comme tu le disais, tu as écrit l'intégralité de la musique. Pourtant, tu as choisi de ne pas sortir l'album sous ton nom mais sous celui d'un groupe Charred Walls Of The Damned. S'agit-il à tes yeux d'un vrai groupe formé de vos 4 personnalités et peut-être voué à s'inscrire dans la durée, ou bien d'un « simple » projet studio ?

Richard : Pour moi il s'agit clairement d'un vrai groupe, j'ai déjà écrit presque sept chansons pour le prochain album. J'ai déjà discuté avec Tim, Steve et Jason et j'espère que nous pourrons retourner en studio avant la fin de l'année pour enregistrer le nouvel album. On s'est vraiment beaucoup amusés, je pense qu'on a sorti un album incroyable et je voudrais vraiment que le groupe continue comme ça pendant longtemps. J'aimerai aussi qu'on parte en tournée, je me suis assuré les services d'un vrai management pour le groupe et nous envisageons de donner plusieurs shows cet été. Je souhaite beaucoup revenir en Europe, je n'y suis plus allé depuis 2002 avec Iced Earth et j'ai vraiment hâte d'y retourner. J'espère qu'on va continuer parce qu'avec Tim, Steve et Jason, on est de très bons amis et bien que nous soyons très occupés, j'aimerai que l'on trouve le temps de poursuivre l'aventure ensemble et de s'inscrire dans le long terme parce que les réactions après la sortie de l'album ont été très enthousiastes et que les gens ont l'air d'aimer le groupe.

Cosmic Camel Clash : Ca ne va pas être facile de tourner avec Jason car il est en fauteuil roulant. Comment allez-vous y arriver ?

Richard : Oui, en plus Jason est vraiment occupé par son rôle de producteur, mais il va avoir plusieurs mois de libre puisque nous avons booké des dates en juin, juillet et août. Il peut voyager, car de nos jours, c'est beaucoup plus simple qu'avant pour les personnes handicapées. Je sais que Jason n'a pas joué sur scène depuis très longtemps et je suis très excité à l'idée de donner des concerts avec lui pour qu'il puisse montrer aux gens quel grand guitariste il est. Il est surtout célèbre en tant que producteur, et j'ai hâte qu'il soit reconnu aussi en tant que guitariste.
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Cosmic Camel Clash : Il y a quelques années, j'ai chroniqué l'album de Crotchduster, et il y avait un passage hilarant sur l'intro de "Stars Ingenious Cooter" à propos du Richard Christy's Beer Festival. Comment tu t'es retrouvé impliqué là-dedans, et plus généralement depuis combien de temps tu connais Jason ?

Richard : (rires) C'est cool que tu connaisses cette anecdote, parce que cet album est carrément underground. Jason va se marrer que je vais lui dire que tu as parlé de ça ! Je l'ai rencontré en 1999 lors d'un concert de mon groupe Burning Inside à Tampa en Floride. C'est un grand fan de Death et il me connaissait en tant que batteur du groupe. On habitait tous les deux à Orlando et on est rapidement devenus amis. Je l'ai même aidé à construire le Audio Hammer Studios en 2000, j'y ai fait l'électricité. J'ai aussi fait le parquet de la pièce d'enregistrement de la batterie, ça me fait toujours marrer de raconter ça aux gens ! On avait l'habitude de traîner ensemble le week-end et d'écrire et enregistrer des chansons. Nous faisons ça depuis une dizaine d'années et on a souvent parlé de monter un groupe tous les deux. On doit avoir dix ou quinze chansons qu'on a accumulées pour le fun au cours des années et qui n'ont jamais été utilisées, et que je trouve vraiment excellentes. Donc oui, Jason est un très grand ami, un mec vraiment très très marrant. Pour en revenir à Crotchduster, je traînais un jour en studio et Jason m'a dit qu'il voulait que je dise un truc au micro pour le mettre sur l'album. Je savais pas du tout quoi dire, alors j'ai parlé d'un festival de la bière parce que je venais d'aller à celui d'Orlando et j'avais encore ça en tête. Ça a fini sur l'album et je trouve toujours ça sympa quand des gens me disent qu'ils ont entendu ça parce que c'est juste un truc fait spontanément pour déconner un jour où je venais glander au studio pour boire des bières !

Cosmic Camel Clash : L'album est très réussi, il présente une fusion très intéressante entre le heavy et le death grâce à des titres comme "Ghost Town" ou "Manifestations". Est-ce que cette direction artistique t'est venue naturellement, ou a-t-elle un rapport avec les personnes avec lesquelles tu as choisi de jouer ?

Richard : Oui, ça m'est venu naturellement. J'ai toujours écouté du death metal, j'adore des groupes comme Dismember, Malevolent Creation, Morbid Angel, Carcass… Mais j'aime aussi plein de groupes de heavy metal comme Rage, Gamma Ray, Hammerfall, Riot, Iron Maiden, Manowar… J'aime aussi les bandes originales de films comme celles de John Carpenter, le réalisateur et compositeur, qui est sûrement ma plus grosse influence musicale. J'aime tous les genres de metal, j'aime des batteurs comme Derek Roddy, George Kollias de Nile, Pete Sandoval de Morbid Angel… J’ai grandi en m'entraînant sur les albums de Morbid Angel ou Napalm Death, j'aime bien faire des blast beats. Ça m'a donc paru naturel d'inclure dans l'album des éléments de plusieurs styles de metal que j'affectionne. Pendant que j'écrivais l'album, je ne me demandais pas vraiment à quoi je voulais qu'il ressemble, je sortais juste des riffs que j'aimais. Certains sonnaient bien avec des blast beats, d'autres fonctionnaient mieux avec des rythmes plus lents… Pour le prochain album, certaines chansons que j'ai déjà écrites sonnent très black metal, avec des influences comme Immortal ou les vieux Celtic Frost. Ça me laisse penser que le prochain album sera différent du premier. J'aime le fait que Tim, Steve, Jason et moi venions d'horizons différents, cela nous permet de brasser plusieurs courants et de faire de Charred Walls Of The Damned un groupe qui n'est pas facile à définir.

PhotoCosmic Camel Clash : L'un des points surprenants de l'album, c'est le caractère très direct des morceaux, qui sont assez courts. Vu le niveau du groupe, on aurait pu s'attendre à des parties musicales plus développées et plus techniques. Était-ce quelque chose que tu as volontairement évité ?

Richard : Non, pas vraiment, c'est simplement venu comme ça. Il y a des passages musicaux très difficiles, mais je voulais aussi que les morceaux soient catchy, mémorisables et mélodiques. Steve est un incroyable bassiste, Jason un incroyable guitariste, Tim un incroyable chanteur… Je savais donc que rien qu'avec leur talent, cela suffirait à rendre les chansons fortes sans avoir besoin d'en rajouter. Je voulais que les gens qui ne sont pas musiciens puissent apprécier l'album, et que ceux qui le sont soient ravis par certains passages très techniques. Au final tout le monde peut apprécier l'album. Je voulais que l'accent soit mis sur les chansons et non sur tel instrument ou sur la technique.


Cosmic Camel Clash : Tim Owens s'est surpassé sur cet album, il nous livre ici sa meilleure performance depuis très longtemps. Il a chanté sur plusieurs albums récemment où il donnait l'impression de simplement faire le boulot, mais cette fois on sent qu'il s'est donné à fond. Vous avez dû le pousser en studio ou s'est-il impliqué à fond de lui-même ?

Richard : On s'est tous poussés les uns les autres, mais il est vrai que Tim, Jason et moi avons très bien travaillé sur le chant. Ca s'est passé de façon très relax, on s'est beaucoup amusés et ça se ressent sur l'album. Quand l'ambiance en studio est bonne, cela rejaillit sur les performances de chacun. Jason est aussi un excellent chanteur, il chante seul sur l'album de Crotchduster, et il a pu pousser Tim en lui montrant exactement ce qu'il attendait, y compris le chant aigu et les screamings. Je pense que cela l'a beaucoup aidé. Tim n'a eu besoin que de 5 jours pour enregistrer toutes les voix, c'est très rapide pour un album entier. Le fait que Tim, Jason et moi ayons bossé ensemble dans une ambiance détendue pour définir les mélodies vocales et les rendre plus catchy a contribué à ce résultat formidable.

Cosmic Camel Clash : Pour finir, si tu le souhaites, j'aimerais faire un petit retour en arrière sur ta carrière. En tant que batteur, tu as côtoyé deux personnalités très fortes du monde du metal en la personne de Chuck Schuldiner et Jon Schaffer. Deux leaders talentueux mais aussi controversés à cause de leur caractère intransigeant, parfois dépeints comme des tyrans en raison de la valse permanente des musiciens dans leurs groupes respectifs. J'aurais voulu savoir ce que tu retiens de ton expérience auprès d'eux.

Richard : Chuck était génial, il était très ouvert aux idées des autres lors des répétitions, ce n'était pas du tout un tyran. Il aimait beaucoup mes idées sur les parties de batterie. Bosser avec lui était formidable, c'était très inspirant de le voir composer de la musique. J'étais à fond dans le death depuis que j'étais au lycée, jouer dans Death avec un de mes héros était un rêve qui devenait réalité. Nous sommes devenus très amis, c'était un mec en or, les pieds sur terre, un très grand fan de metal et un songwriter si talentueux. Enregistrer et tourner avec lui fut une grande expérience, pour un batteur, c'était un très grand honneur que de jouer dans Death. En ce qui concerne les changements de line-up, cela arrive à beaucoup de groupes. Les gens ne réalisent pas forcément à quel point c'est difficile de vivre de la musique, encore plus aujourd'hui avec le téléchargement illégal. Du coup, de nombreux groupes ont du mal à conserver leurs membres car ceux-ci ne peuvent pas toujours se libérer de leurs véritables boulots ou de leurs familles pour tourner ou se rendre en studio, et je sais que c'est arrivé à pas mal de membres de Death. C'est un peu la même chose pour Jon, ce fut là aussi une grande expérience, nous sommes également devenus amis. C'est un guitariste formidable, il a sûrement la main droite la plus rapide avec James Hetfield. Tout comme Chuck, il me laissait beaucoup de liberté pour mes parties et il était très ouvert aux idées des autres membres. Tous les deux m'ont appris beaucoup de choses, et cela m'aide maintenant que je dois mener mon propre groupe Charred Walls Of The Damned, que ce soit pour la composition ou pour le côté business.

Cosmic Camel Clash : Il semblerait que le second album de Control Denied pourrait enfin voir le jour après une longue bataille judiciaire. As-tu des informations à ce sujet ?

Richard : Tous les aspects juridiques ont été réglés, ce qui est une excellente nouvelle. Je suis resté très proche de la famille de Chuck, je leur ai parlé récemment et effectivement, le second album de Control Denied devrait être terminé cette année. Il nous reste un peu de travail à faire avec Steve (DiGiorgio), Tim (Aymar) et Shannon (Hamm). Nous devons donc accorder nos plannings et caler un créneau avec Jim Morris des Morrisound Studios pour finir d'enregistrer l'album en Floride. Je suis très content que nous puissions désormais aller de l'avant et que les fans puissent écouter la musique de Chuck.
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Cosmic Camel Clash : Effectivement, c'est une grande nouvelle. Nous arrivons à la fin de l'interview et nous avons l'habitude de laisser le mot de la fin à notre interlocuteur. Donc si tu as quelque chose à ajouter, tu es libre de le faire.

Richard : Et bien, merci beaucoup ! Tout d'abord merci pour le travail que tu as fait à propos de l'album de Charred Walls Of The Damned, je suis très honoré que tu l'aies apprécié et je voudrais remercier aussi tous les fans qui l'ont acheté et apprécié eux aussi. L'album est désormais disponible partout, n'hésiter pas à nous rendre visite sur notre site pour plus d'informations sur le groupe. J'espère vous voir cet été pendant nos concerts, car je suis très fier de ces chansons et j'ai hâte de les défendre sur scène.




Questions : Kroboy

Traduction / transcription : Flower King & Kroboy





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