CHRONIQUE PAR ...
Lotus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
16/20
LINE UP
-Simon Wright
(chant)
-Chris Binns
(guitare)
-Chris Sweet
(guitare)
-James Clegg
(basse)
-Tom Mulvihill
(batterie)
TRACKLIST
1) In the Beginning (First Light)
2) Bonded By Pure Hate
3) De-Constructor: Negative Creator
4) The Eulogy For Our Earth
DISCOGRAPHIE
Vous n’avez certainement jamais entendu parler de Liber Necris et c’est tout à fait normal, formé en 2010 ces Anglais n’ont sorti qu’un seul Ep en 2012 : The Immutable Aversion, galette assez sympa qu’on se le dise. C’est en cette belle année 2014 que Liber Necris remet le couvert avec Negative Creator, ça tabasse.
Un autre Ep… On aurait préféré un plus long format, surtout après une galette plus courte mais bon, les gars du Leeds veulent nous faire saliver jusqu’à se vider de nos liquides corporels. Ce quintet lumineux nous présente son death/black metal à sa sauce sombre et violente… Difficile de faire une rétrospective étant donné que leur passé est encore vierge ; néanmoins nous pouvons affirmer que leur premier essai annonçait la couleur vachement bien. Un death teinté de black, plus death dans la voix où le talentueux vocaliste alterne cri brutaux et growls clairs (oui on peut même comprendre ce qu’il dit avec beaucoup d’attention) un peu à la manière de Trevor Strnad de The Black Dahlia Murder, à vrai dire on sent beaucoup d’influence du célèbre groupe américain dans la musique des britishs mais on y reviendra plus tard. La production est excellente pour un album underground, le premier EP fut enregistré en Pologne, endroit où Decapitated enregistrait également, pas de doute sur la qualité donc.
Quatre titres c’est très court, très dur de juger sur si peu de matériel. Mais ici tout est clair, on a affaire à du lourd. Beaucoup d’influence deathcore, genre Carnifex pour le dernier morceau "The Eulogy For Our Earth" principalement dans les riffs et dans la manière de les amener, mais qu’on se le dise les gars de Liber Necris sont bien plus inspirés que la daube américaine surestimée. Néanmoins, pas de breakdown ici, et c’est tant mieux ! Pour en revenir à TBDM, les similarités sont évidentes sans tomber dans la copie conforme, difficile d’expliquer les points communs mais l’ambiance que dégage les riffs font le même effet, quoique bien plus evil chez les anglais, d’ailleurs en parlant des riffs… Quelle claque ! Dés "In The Beginning (First Light)" ça pue l’inspiration et la fraîcheur, ce riff d’entrée démonte tout, accompagné d’une batterie sauvage, alternant blast et plans plus techniques. Et c’est comme ça pendant une vingtaine de minutes, pas de répétitions, Liber Necris nous montre tout leur talent par le biais de changements incessants de plans, tous plus épiques les uns que les autres et de surprises que je vous laisse découvrir.
Je croyais tomber sur un énième groupe ressortant la même came que la scène black/death et bien non. Liber Necris a vraiment quelque chose à dire et à faire dans cette scène qui devient connue de bout en bout. Guitares fraîches, morceaux qui rentrent dedans de manière intelligente, et ambiance soignée, hâte d’entendre la suite !