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CHRONIQUE PAR ...

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S1phonique
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 10/20

LINE UP

-Corey Taylor (#8)
(chant) 

-James Root (#4)
(guitare) 

-Mick Thompson (#7)
(guitare) 

-Chris Fehn (#3)
(percussions) 

-Shawn Crahan (#6)
(percussions) 

-Sid Wilson (#0)
(platines) 

-Craig Jones (#5)
(samples) 


TRACKLIST

1) XIX  
2) Sarcastrophe  
3) AOV  
4) The Devil in I  
5) Killpop  
6) Skeptic  
7) Lech  
8) Goodbye  
9) Nomadic  
10) The One That Kills the Least  
11) Custer  
12) Be Prepared for Hell  
13) The Negative One  
14) If Rain Is What You Want  

DISCOGRAPHIE


Slipknot - .5: The Gray Chapter
(2014) - néo metal clown triste - Label : Roadrunner Records



Slipknot. Un des groupes qui aura largement remué le monde metal à sa façon sur les quinze dernières années (en partant de l'album éponyme). Tout le monde connait Slipknot et tout le monde a un avis sur Slipknot.  L'envers du décors renferme forcément une histoire incroyable à raconter au fur et à mesure des albums et de la popularité. Bien qu’intéressante, en ces lieux, contentons nous d'ouvrir le chapitre 5 : The Gray Chapter 

Cinquième album. En fait c'est la grosse gueule de bois et toujours le bout de déprim' et de déprav' qui traînent. Inutile d'y aller par quatre chemins. Résumons en arguant haut et fort que cet album n'est que trop une symbolique de transition. Exit Joey Jordison et adieu Paul Gray. Il n'y a que peu de chose à retenir sauf une catharsis obligée en lieu et place d'une thérapie de groupe. Le son Roadrunner avait déjà bien entamé All Hope Is Gone et ce n'est pas sur cet album que les choses vont changer. Comment ne pas penser au cliché metal kid en écoutant l'autothuné "Killpop" ou "Goodbye" ? Comment ne pas penser guimauve plutôt que batte de baseball cognée sur les fûts de bière par clown sur le faux violents "Nomadic" ou "Lech" ?
« Mais quelle vision bien noircie ou grisée avancée par S1phonique qui n'y connait rien ? Cet album est super, c'est celui du claquage de claquos pour tous ceux qui ne croyaient plus dans le 'Knot voyons ! ». Peut être. Mais peut être pas. Sûrement pas. Commençons l'album avec le "XIX" qui passe plutôt bien. Mais une seule et unique fois. On n'a pas envie de réentendre une telle complainte. "Sarcastrophe" ? Allez pourquoi pas car on retrouve la VRAIE recette slipknotienne : du riff aux séquences saccadées, les vocaux précis version studio de Corey (parce que live mise à part la gorge racleuse...), même les parties de batteries (légèrement plus légères que la version Joey des autres LP) initient le plaisir. Hélas, cela ne reste qu'une suggestion, un regard ou un préliminaire sans suite.
Les trois morceaux suivants sont juste ennuyeux : "AOV" n'a aucune saveur, le titre publicitaire "The Devil in I" ne vaut que pour promotion franchement ! Et "Killpop" étouffe par son coté « marshmallow » déjà décrit. Éventuellement, ça redémarre légèrement avec "Skeptic" et son intro rendant un peu d'humain et d'enthousiasme, mais sans jamais dépasser les vitesses réglementaires et marketing. Bref ! L'album n'est pas encore à sa moitié qu'on s'ennuie un peu, beaucoup, énormément. «Il reste combien de chansons avant la fin ? » C'est dur et difficile. Allez retenons un timide "Custer", peut être le meilleur morceaux de l'album qui devrait déménager la fosse en version live avant de la rendormir avec un pénible "Be Prepared for Hell" et un trop long "If Rain Is What You Want", légèrement punché par "The negative One".
Fait chier. Pardon, mais... fait chier.
On ressent tout au long du bouzin que Mick Thompson et James Root sont prêt à balancer un gros riff bien lourd et rapide, corrosif et tranchant ; que Fhen et Clown sont prêt à taper partout en renfort de la batterie (tapeur anonyme ou vraies prises « jordisonniennes » en minimum syndical?) et que les deux zozos de Sid et « les pics » Craig Jones ont des trucs à rajouter, mais la crème n'est jamais fouettée et le soufflet ne souffle jamais. Il n'y a pas d'envie, pas de niaque, pas d'enthousiasme. Le groupe a vraiment du mal finalement a passer au-delà du départ de Paul Gray. Pourquoi faire ce disque ? Disque hommage ? Cathartique ? Contractuel ? De transition ? Peu importe, mais pas très intéressant au final. En un mot un album moyen.

J'aurai du mal à comprendre un réel enthousiasme et un réel plaisir à écouter cet album. Gageons qu'il fait office de transition avec la période où la bande des neufs était vraiment composée de neufs fous dingues au talent réel voire très bon pour certains et surtout incroyablement complémentaires pour foutre du bourrin énergique, vital, dans les albums. Chapitre 5 est un mauvais testament, une plaie encore trop ouverte. La précédente tournée d'adieu au bassiste n'a pas guérit, cet album suffira-t-il ? A voir avec la tournée mondiale qui commence. A voir s'il y aura un chapitre 6 (6 6 ) par ce que ce 5 (5 5 ) est largement dispensable. Quoiqu'on en dise. 

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